Le professeur Pierre Kipré a expliqué hier, les grands axes de la célébration du cinquantenaire, non sans envoyer des piques au Pdci.
“Le Pdci a construit ce pays, vous avez honte de votre ombre, de votre histoire. Ne crachez pas sur les morts. Le Pdci a géré ce pays. Il faut donc assumer. Moi, j'assume toute mon histoire. Assumez vos erreurs de gestion. Que vous le vouliez ou pas, le droit d'inventaire s'impose à vous. Moi, je suis prêt à affronter qui que ce soit sur cette question. C'est moi qui ai écrit la naissance du Pdci. J'attends vos historiens pour vous dire un certain nombre de vérités que vous refusez d'assumer ". Hier, au siège de la Commission nationale du cinquantenaire, le professeur Pierre Kipré qui pilote cette structure n'a pas manqué de dire ses vérités au Pdci qui à travers sa presse, tente de saboter l'organisation de cet événement dont les festivités débutent la semaine prochaine. Plus qu'un accès de colère, ça été une clarification. Car le cinquantenaire, comme il le dit, “est une occasion pour nous tous de revisiter notre histoire pour identifier les défis de demain". La célébration qui va s'étendre à plusieurs domaines de la société ivoirienne, débute le 1er août prochain par un colloque qui se tient à Yamoussoukro sur le thème : "L'indépendance et ses perspectives en Afrique sub-sahérienne". "Pour nous, explique donc le professeur Kipré, l'approche la plus importante, c'est celle de la réflexion". Yamoussoukro va de ce fait, accueillir 850 intellectuels de haut rang en provenance de tous les continents. Et parmi eux, 200 universitaires. Trois prix Nobel sont en plus attendus à Yamoussoukro. Il y a, par exemple, l'écrivain Wolé Soyinka, mobilisé pour l'ensemble de son œuvre littéraire en 1986. A ce parterre d'hommes de science et de culture, s'ajoute le président de la Bad, le Rwandais Kaberuka, et le Gouverneur de la Bceao, Dakoury Tabley Philippe-Henri. Le Président Gbagbo qui va présider la cérémonie d'ouverture, fera une importante communication le 5e et dernier jour du colloque. " Il va intervenir en tant qu'historien ", précise le professeur Kipré. Après le colloque, prend la relève le vendredi 6 août par une grande fresque chorégraphique que présente George Mboye au stade Houphouët-Boigny avec 1500 artistes. " Déjà, nous sommes submergés par des coups de fil qui viennent de l'étranger. Lorsqu'ils ont appris que George Mboye joue à Abidjan, ils veulent tous venir ", révèle le professeur qui ajoute par la même occasion. "Il nous a fait cadeau de son cachet, parce que c'est son pays. Le spectacle sera gratuit mais sur invitation ". L'autre point fort de ce cinquantenaire sera la prise d'arme prévue le samedi 7 août. Cela, en attendant la grande parade militaire après les élections. Dans l'après-midi de ce 7 août, la France fait un important don à la Côte d'Ivoire. La célébration se fera en plus à l'intérieur et dans les ambassades de la Côte d'Ivoire à l'étranger. "Mais ce ne sera pas la fin du cinquantenaire. Les manifestations seront organisées tout au long de l'année". Précise Kipré Pierre.
Guéhi Brence
gb08301660@yahoo.fr
“Le Pdci a construit ce pays, vous avez honte de votre ombre, de votre histoire. Ne crachez pas sur les morts. Le Pdci a géré ce pays. Il faut donc assumer. Moi, j'assume toute mon histoire. Assumez vos erreurs de gestion. Que vous le vouliez ou pas, le droit d'inventaire s'impose à vous. Moi, je suis prêt à affronter qui que ce soit sur cette question. C'est moi qui ai écrit la naissance du Pdci. J'attends vos historiens pour vous dire un certain nombre de vérités que vous refusez d'assumer ". Hier, au siège de la Commission nationale du cinquantenaire, le professeur Pierre Kipré qui pilote cette structure n'a pas manqué de dire ses vérités au Pdci qui à travers sa presse, tente de saboter l'organisation de cet événement dont les festivités débutent la semaine prochaine. Plus qu'un accès de colère, ça été une clarification. Car le cinquantenaire, comme il le dit, “est une occasion pour nous tous de revisiter notre histoire pour identifier les défis de demain". La célébration qui va s'étendre à plusieurs domaines de la société ivoirienne, débute le 1er août prochain par un colloque qui se tient à Yamoussoukro sur le thème : "L'indépendance et ses perspectives en Afrique sub-sahérienne". "Pour nous, explique donc le professeur Kipré, l'approche la plus importante, c'est celle de la réflexion". Yamoussoukro va de ce fait, accueillir 850 intellectuels de haut rang en provenance de tous les continents. Et parmi eux, 200 universitaires. Trois prix Nobel sont en plus attendus à Yamoussoukro. Il y a, par exemple, l'écrivain Wolé Soyinka, mobilisé pour l'ensemble de son œuvre littéraire en 1986. A ce parterre d'hommes de science et de culture, s'ajoute le président de la Bad, le Rwandais Kaberuka, et le Gouverneur de la Bceao, Dakoury Tabley Philippe-Henri. Le Président Gbagbo qui va présider la cérémonie d'ouverture, fera une importante communication le 5e et dernier jour du colloque. " Il va intervenir en tant qu'historien ", précise le professeur Kipré. Après le colloque, prend la relève le vendredi 6 août par une grande fresque chorégraphique que présente George Mboye au stade Houphouët-Boigny avec 1500 artistes. " Déjà, nous sommes submergés par des coups de fil qui viennent de l'étranger. Lorsqu'ils ont appris que George Mboye joue à Abidjan, ils veulent tous venir ", révèle le professeur qui ajoute par la même occasion. "Il nous a fait cadeau de son cachet, parce que c'est son pays. Le spectacle sera gratuit mais sur invitation ". L'autre point fort de ce cinquantenaire sera la prise d'arme prévue le samedi 7 août. Cela, en attendant la grande parade militaire après les élections. Dans l'après-midi de ce 7 août, la France fait un important don à la Côte d'Ivoire. La célébration se fera en plus à l'intérieur et dans les ambassades de la Côte d'Ivoire à l'étranger. "Mais ce ne sera pas la fin du cinquantenaire. Les manifestations seront organisées tout au long de l'année". Précise Kipré Pierre.
Guéhi Brence
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