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Économie Publié le vendredi 30 juillet 2010 | Notre Voie

Attaques répétées contre la SONATT - Une cabale de l’UDPCI

© Notre Voie Par Prisca
Union pour la démocratie et pour la paix (UDPCI) : Le président Mabri Toikeusse inaugure son Cabinet
Mercredi 14 juillet 2010. Abidjan, Cocody Angré, 8eme tranche. L`UDPCI inaugure le Cabinet de son président, en présence des partis frères représentés par Légré Philippe (secrétaire général du Mfa), Alphonse Djédjé Mady (secrétaire général du Pdci) et Karamoko Yayoro (président des jeunes du Rdr)
Et rebelote ! Après une relative accalmie, les attaques contre la Société nationale des transports terrestres (SONATT) et ses dirigeants ont repris de plus belle. Avec virulence. Toute chose qui suscite des interrogations au sein de la population. Que se passe-t-il donc dans cette société d’Etat apparemment abonnée aux remous incessants. Analyse d’une situation aux allures cabalistiques sur fond politico-financier. La fraude comme prétexte Fraude sur le permis de conduire. Tel est le fondement de cet énième remous qui secoue la SONATT. Une «affaire» qui fait l’objet d’une enquête judiciaire aux fins de situer les responsabilités. Curieusement, alors que les conclusions de l’enquête ne sont pas connues, l’on assiste à une attaque systématique contre la SONATT et ses dirigeants que l’on accuse d’entretenir un réseau parallèle. Or, selon les informations qui nous ont été fournies par les spécialistes de la question, les permis de conduire sont édités par le concessionnaire INTERFLEX sur la base de documents fournis par le requérant, notamment “l’apte code” et “l’apte conduite”. Documents délivrés par les inspecteurs assermentés de la direction générale des transports terrestres et de la circulation (DGTTC) qui évaluent les candidats au permis de conduire, sans aucun contrôle. Et c’est à ce niveau que se pose le véritable problème de la fraude. Nul n’ignore, en effet, que les examens de code et de conduite sont truqués par les inspecteurs de la DGTTC qui exigent aux candidats (pour ceux qui sont présents) entre 15000 et 25000 francs CFA. Soit la bagatelle de plus de 300 000 000 par mois. Un pactole qui alimente une caisse occulte gérée par la DGTTC sous la conduite de son directeur Veh Sodet ci-devant cousin de l’ex-ministre des Transports Mabri Toikeuse, président de l’UDPCI et candidat à la prochaine élection présidentielle. Dans nos investigations, nous avons découvert les sommes colossales que brasse illégalement cette administration des transports contrôlée par l’UDPCI, qui se constitue impunément son trésor de guerre dans la perspective des prochaines joutes électorales. Et c’est là le sens du combat qu’a mené Mabri hier, et Flindé aujourd’hui contre la SONATT qu’ils n’ont pas réussi à dompter. Le DG Assié : l’homme à abattre Toute cette campagne de dénigrement savamment orchestrée contre la SONATT, n’a donc qu’un seul but : discréditer le Directeur général Assie Argnar Amon Jean Claude, l’évincer de son poste et positionner un homme lige issu des rangs de l’UDPCI ou, en tout cas, qui lui est proche. Il convient, à ce niveau , de rappeler que M. Assie a été nommé directeur général de la Société nationale des transports terrestres (SONATT), en janvier 2008 par décret présidentiel, après un appel à candidatures dont il est sorti vainqueur. En deux années d’exercice, grâce à sa rigueur et à son sens managérial, il a réussi à redorer le blason de la SONATT qui fait aujourd’hui l’objet de convoitise de ceux qui veulent en faire leur vache à lait. Du coup, il devient «l’empêcheur de manger», l’homme à abattre pour accaparer la dernière poche financière qui échappe au contrôle du parti arc-en-ciel dont les couleurs palissent chaque jour avec le départ massif des pourvoyeurs de fonds tels que Siki Blon Blaise, Jean Gnédéa et autres. Une cabale politico-financière Le décor ainsi planté, il faut user de tous les moyens pour réussir le hold-up. Surtout que les enjeux sont de taille. Il s’agit d’abord pour l’UDPCI de maîtriser l’ensemble des structures du secteur des transports, et principalement le sous secteur transports routiers dont l’importance dans l’économie ivoirienne n’est plus à démontrer. Une grève des transporteurs routiers, et c’est la paralysie totale du pays avec ses conséquences incalculables. Et paralyser le pays fait partie du plan secret du Rassemblement des Houphouétistes pour la démocratie et la paix (RHDP), une alliance de quatre partis d’opposition dont l’UDPCI, formation politique de l’actuel titulaire du ministère des Transports, Albert Flindé, par ailleurs maire de Man. Man, chef-lieu de la région des 18 montagnes où se déroule une bataille tout aussi rude, entre le bulldozer Siki Blon Blaise, qui a rallié la Mouvance présidentielle et les partisans de Mabri. C’est d’ailleurs la raison fondamentale du choix d’Albert Flindé par l’UDPCI pour succéder à Mabri à la tête du ministère des Transports. Et pour faire le poids face à Blon Blaise, président du conseil général et originaire de Man comme lui, Flindé (Maire de Man) doit se donner du coffre en très peu de temps. Car les élections approchent. Et la SONATT, entreprise prospère, demeure sa cible principale. L’argent n’est-il pas le nerf de la guerre ? Une guerre qui s’avère très coûteuse car pour combattre Blon Blaise, il faut avoir les reins solides et la poche pleine. Surtout que le bulldozer a désormais l’onction du Président Gbagbo. In fine, toute cette agitation n’a qu’un but électoraliste avec dans le viseur Gbagbo Laurent. Mettre la main sur la SONATT pour contrôler le sous secteur des transports routiers, pousser les transporteurs à la grève pour paralyser le pays au moment opportun, accaparer les ressources générées par la SONATT pour se constituer un trésor de guerre… voilà le plan diabolique concocter par l’UDPCI et ses alliés pour tenter d’affaiblir Laurent Gbagbo et son régime. Mais tout ceci n’est que peine perdue. La subversion ne passera pas On a vu le dos du nageur en eau trouble. Et toutes ces manœuvres sont vouées à l’échec. La SONATT est une société d’Etat, une entreprise citoyenne qui n’a pas pour vocation de servir de caisse noire à un parti politique quelconque, encore moins à un individu. Il est donc temps que l’on cesse de la déstabiliser sans cesse, mettant ainsi en péril l’emploi de centaine d’Ivoiriens qui y travaillent. Peut-être que la solution à ces incessants remous viendra du rattachement de cette importante structure à la présidence de la république. En tout cas, cette option aura pour avantage de soustraire la SONATT des mains insatiables d’une tutelle technique dont les premiers responsables n’ont pour seul souci que de se remplir les poches et la panse …par tous moyens. Franck Dally
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