Le président de la Fédération ivoirienne de football (Fif) ne se laisse pas ébranler par tout ce qui se raconte au sujet de l’encadrement technique de l’équipe nationale. Jacques Anouma sait ce qu’il fait. Il ne veut plus d’entraîneur pour gagner uniquement une compétition. Le technicien avec qui il se prépare à parapher un contrat de 4 ans minimum aura à élaborer un projet sur le long terme. «Je prendrai un entraîneur qui travaillera jusqu’en 2014 au moins. Il y a beaucoup de challenges. On aura en 2012 et en 2013 la Can et le Mondial en 2014. Ainsi, l’entraîneur qui sera choisi aura plusieurs occasions de se faire valoir, lors des autres challenges, s’il échoue à l’un d’eux», confie le patron du football ivoirien qui jure de ne plus brûler les entraîneurs après un seul échec. «Il faut qu’on arrête maintenant de sacrifier les entraîneurs. Nous devons accepter de leur donner une autre chance», explique le président Anouma. Ainsi, le successeur de Sven-Göran Eriksson aura le temps nécessaire d’apprendre à connaître et façonner l’équipe des Eléphants afin de lui donner les armes pour conquérir le monde.
En effet, la dernière Coupe du monde disputée en Afrique a levé le voile sur ce qu’est le football aujourd’hui et demain. C’est-à-dire un jeu tourné vers l’avant.
Ce Mondial en Afrique du Sud marque un retour aux fondamentaux. Les Eléphants se sont écartés des valeurs de respect et de sens du collectif. Cette tendance allait jusqu’à régner en marge du terrain. A l’inverse, l’Espagne et les Pays-Bas ont suivi des règles de vie commune. Les deux finalistes n’ont pas basculé dans la paranoïa à l’égard des médias. Leur performance résulte également de cet état d’esprit. L’abandon de l’individualisme a entraîné ces dynamiques positives.
Aussi, le nouvel entraîneur devra avant tout être un psychologue. Un technicien capable de puiser dans la culture ivoirienne des valeurs pour booster l’équipe. Un sélectionneur national qui va inculquer une philosophie de jeu, un style aux Eléphants. Avec ou sans stars...Pourvu qu’ils gagnent.
Paul Bagnini
En effet, la dernière Coupe du monde disputée en Afrique a levé le voile sur ce qu’est le football aujourd’hui et demain. C’est-à-dire un jeu tourné vers l’avant.
Ce Mondial en Afrique du Sud marque un retour aux fondamentaux. Les Eléphants se sont écartés des valeurs de respect et de sens du collectif. Cette tendance allait jusqu’à régner en marge du terrain. A l’inverse, l’Espagne et les Pays-Bas ont suivi des règles de vie commune. Les deux finalistes n’ont pas basculé dans la paranoïa à l’égard des médias. Leur performance résulte également de cet état d’esprit. L’abandon de l’individualisme a entraîné ces dynamiques positives.
Aussi, le nouvel entraîneur devra avant tout être un psychologue. Un technicien capable de puiser dans la culture ivoirienne des valeurs pour booster l’équipe. Un sélectionneur national qui va inculquer une philosophie de jeu, un style aux Eléphants. Avec ou sans stars...Pourvu qu’ils gagnent.
Paul Bagnini