Election présidentielle : Les nordistes d`Anyama renforcent leur soutien à Gbagbo

Insuffler une nouvelle dynamique à la victoire du président Laurent Gbagbo à l`élection à la magistrature suprême du pays. C`est le sens de la grande mobilisation des ressortissants du Nord autour des idéaux du chef de l`Etat qui a eu lieu récemment au complexe sportif Sika Bruno d`Anyama. A cette occasion, Mme Ouattara Chérif, responsable des ressortissants du Nord Fpi résidant aux Etats-Unis d`Amérique, a invité ses frères et sœurs à surmonter leur peur et à afficher leur choix politique en faveur du président Laurent Gbagbo. Selon elle, seul le président Gbagbo peut ramener le développement socio-économique et le bien-être des ressortissants du Nord dans leurs zones. “Nous sommes fatigués de la cachette. Nous voulons ici dire à tous que les ressortissants du Nord, dans leur grande majorité ici à Anyama, sont unis derrière le président Gbagbo pour sa réélection sans bavure au premier tour de l`élection présidentielle à venir”, a-t-elle martelé devant une foule acquise à la cause du chef de l`Etat. Mme Ouattara Chérif a promis de faire du porte-à-porte pour faire sortir ses frères et sœurs de leur torpeur et militer. Le professeur Ouraga Obou, politologue averti et constitutionnaliste de renom, a exhorté l`assistance à rester sourde aux sirènes de la division et aux promesses mirobolantes des aventuriers en politique. “Les élections vont avoir lieu. Il y a des gens qui vont venir ici vous faire beaucoup de promesses. Ils vont même vous promettre de vous envoyer à Korhogo en bateau. Ne les écoutez pas”, a-t-il insisté, avant d`ajouter qu`il apportait son soutien aux journalistes de “Le Nouveau Courrier”. Le député Mobio Akichi, directeur départemental de campagne du candidat Laurent Gbagbo à Anyama, a réitéré sa détermination à apporter son soutien à toutes les couches sociales de la cité de la cola qui œuvrent pour la réélection du président Laurent Gbagbo. Il a enfin demandé aux militants d`aller vérifier leurs noms sur la liste électorale dès cette semaine pour le contentieux.

Didier Kéï