Promouvoir, développer et performer le tissu économique ivoirien en lui donnant les outils nécessaires afin d’être une destination privilégiée en matières d’investissement. Tel était l’objectif du 1er salon ivoirien de la qualité I.S.O. 2010, qui s’est tenu récemment, au centre Crrae-Uemo au Plateau. C’est une initiative de Lucien Abgia, Directeur général de PME magazine et également directeur dudit salon. D’entrée de jeu, le directeur du salon de la qualité, Lucien Agbia a justifié la tenue d’un salon de qualité en Côte d’Ivoire. « La Côte d’Ivoire avec près de 50% que répresentent ces activités économiques industrielles au sein de l’Uemoa, est confrontée a un déficit de certification de ses entreprises. Moins de cent entreprises certifiées soit, moins de 2% sur 5000 entreprises formelles» a t-il déploré. Ce fait, selon le directeur, constitue un véritable handicap. Alors, il serait judicieux que la Côte d’Ivoire relève le defi en hissant sa production industrielle aux normes et standards internationaux afin de favoriser la conquête des marchés exterieurs. Le parrain de la cérémonie, le ministre de l’Industrie et de la Promotion du Secteur Privé, Dosso Moussa, a souligné que l’accès à de nouveaux marchés est un défi à relever. « La concurrence sur les marchés est devenue rude. Les entreprises qui tireront leur épingle du jeu seront celles dont les produits et services respecteront les normes internationales. C’est pourquoi, il nous faut promouvoir toutes les actions visant l’appropriation de la démarche qualité par tous les acteurs économiques». Et d’ajouter que son ministère a fait de la qualité, un des axes prioritaires de sa politique de développement. C’était ensuite au tour du directeur général de la douane, le Colonel-Major Alphonse Mangly de décrier la fraude et les contrefaçons. Fléau qui selon lui, mine encore le marché et continue de ruiner tous les efforts mis en place pour redynamiser l’économie ivoirienne. Le répresentant du patronat, M. Kouadio, a, pour sa part, souhaiter l’intégration de la gestion des ressources humaines dans la démarche qualité. Et aussi, que la sensibilisation sur la qualité soit décentralisée.
Mahi Mikeumeuné
Mahi Mikeumeuné