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Politique Publié le mardi 3 août 2010 | Le Temps

Colloque international sur le cinquantenaire de la Côte d`ivoire / Des universitaires rassurent

© Le Temps Par Nathan Koné
Cinquantenaire / colloque international pluridisciplinaire : les travaux en atelier
Lundi 2 août 2010. Yamoussoukro, Fondation Félix Houphouët-Boigny pour la recherche de la paix
Il y a des indices de progression vers la démocratisation pour les 50 prochaines années en Côte d`ivoire

Après la cérémonie d`ouverture dimanche dernier, le Colloque international consacré au cinquantenaire de l`indépendance de la Côte d`Ivoire a débuté hier ses activités. Avec cinq communications en plénières dont les thèmes ne laissent indifférents. C`est l`intellectuel nigérian, prof. Abulhameed Agbeje Ujo, de l`université d`Abuja, qui situe l`enjeu de la célébration des 50 années d`indépendance des pays africains. Pour lui c`est un bilan à mi-parcours du processus de gestions des pouvoirs d`Etat. Déplorant que "les textes fondamentaux ne sont pas conformes aux réalités africaines", il a invité les dirigeants à œuvrer pour l`alternance politique. Gage d`une démocratie renforcée. En plus, citant en exemples des avancées notables dans certains pays d`Afrique, (Afrique du Sud, Botswana, Ghana), le prof, Abulhameed, dira que des indices de démocratisation sont à encourager en Côte d`Ivoire. "Il y a des indices notables de progression vers la démocratisation en Côte d`ivoire dans les 50 années à venir". A-t-il dit. Rendant un hommage au président de la République, Sem Laurent Gbagbo, pour sa lutte en ce sens. "Vous êtes chanceux d`avoir un président qui fait avancer le pays. C`est un bon leader", s`est-il adressé aux ivoiriens. Parce que, a-t-il poursuivi, la Côte d`Ivoire est l`un des pays francophones à avoir atteint la démocratie. "Les élections devaient être inéluctablement organisées". Toutefois, le conférencier a donné quelques pistes, tant à la Côte d`Ivoire, qu`au reste des Etats africains, en faveur d’élections sans trop d`accrocs pour les 50 années à venir. Il faut, a-t-il estimé, une opposition forte et crédible, à même de faire des critiques constructives, et il faut une indépendance du système judicaire. Et que "les pays sortent du système militaire". Avant de finir sur la question des frontières héritées de la colonisation. "Ces frontières sont nées de la volonté des pouvoirs coloniaux qui n`ont que d`intérêts à privilégier. Ils ont divisé les Africains pour mieux les exploiter", A-t-il dit. Il a été soutenu par le Togolais, Ferdinand Adama Kpodar, de l`université de Lomé, qui a appelé à un droit constitutionnel de l`Afrique. Ce qui peut garantir les libertés de l`Afrique. En d`autres termes, les constitutionnalistes africains souhaitent "des constitutions conformes aux réalités de l`Africain". "L`instrumentalisation des lois fondamentales doit prendre fin. Ainsi que les hold-up électoraux qui conduisent à perpétuer la prise du pouvoir par les héritiers. L`instrumentalisation de la constitution conduit à des coups de force", a prévenu le prof Kpodar. Quant au président du Conseil constitutionnelle de Côte d`Ivoire il s`est appesanti sur la nécessité de voir une Commission électorale indépendante (Cei). Qui ne souffre d`aucune contestation. Malheureusement a-t-il souligné, en Côte d`Ivoire, c`est “l`opposition qui cherche à tricher sur la Cei".

Notons que ces communications soutenues par des ateliers se poursuivent, aujourd`hui.

Toussaint N`Gotta
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