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Politique Publié le mardi 3 août 2010 | Le Temps

50 ans après leur indépendance - L`exemple de développement de la Corée du Sud enseigné aux africains

© Le Temps Par Nathan Koné
Cinquantenaire / colloque international pluridisciplinaire : les travaux ont commencé à la Fondation Félix Houphouët-Boigny pour la recherche de la paix
Lundi 2 août 2010. Yamoussoukro, Fondation Félix Houphouët-Boigny pour la recherche de la paix. Début des travaux à la grande salle
En 1960, certains pays africains, dont la Côte d'ivoire avaient le même niveau de développement que la Corée du Sud. 50 ans après, la Corée du sud est classée parmi les pays émergents avec un niveau de développement appréciable. Que s'est-il passé pour que les pays africains prennent difficilement leur envol ? Hier, les intellectuels invités au colloque international sur le cinquantenaire de la Côte d'Ivoire, qui se tient à Yamoussoukro, ont esquissé quelques pistes de solutions. Ainsi, "le Modèle de développement sud-coréen : Quelles leçons pour l'Afrique subsaharienne ? ", a été le thème développé par le prof. Lee Jaymin de Yonsei, de l'Université de Séoul. Le sud- coréen a indiqué que "le miracle économique de son pays, n'est pas le fait du hasard. Mais bien d'une prise de conscience des coréens pour la construction de leur nation. "L'héritage culturel dont nous avons hérité est un atout nécessaire pour notre développement. De même que le confessionnalisme et la prise exceptionnelle que ce peuple a de son économie. La Corée jouit d'une conscience exceptionnelle pour optimiser son éthique. En entraînant un changement". A indiqué Lee Jaymin. Qui a aussi révélé que l'économie sud-coréenne "est tournée vers l'exportation". Car, a-t-il expliqué, "nous voulons un pays qui veut une politique industrielle de renom". La Corée ayant adopté la libéralisation soutenue par des capacités technologiques fortes. "Nous sommes aujourd'hui, un pays compétitif. Grâce à la libéralisation de notre marché", s'est-il réjoui. Le Dr Fofana N'Zué, lui emboite le pas pour dire à quel niveau la Côte d'Ivoire a régressé durant ces dernières années. 97e économie mondiale. Un rang peu honorable dû au fait que "les ivoiriens ne travaillent pas. Ou encore investissent peu. L'épargne étant faible". Il faut, a-t-il proposé, s'approprier le développement de façon intégrée avec une vision claire, partagée. Donc l'idée du bien commun dans ce que l'on réalise. Parce que la transformation structurelle "n'a pas encore pris, après 50 ans d'indépendance". Abondant dans le même sens, le prof. Kwessi Kwa Prah de l'université Cape Town de l'Afrique du Sud, a parlé d'une liberté "totale". Et cela ne se donne pas, mais s'acquiert. "Le drame de l'Afrique, c'est aussi la multiplicité des langues étrangères à elle imposées par la colonisation", a-t-il dénoncé.

T.N'Gotta
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