Un cinquantenaire représente une fête nationale, un bonheur collectif, un moment de la vie où on énumère les avancées, le progrès et le développement d'un pays. Comment pouvez-vous comprendre qu'un pays comme la Côte d'Ivoire puisse traverser une période aussi difficile de ni guerre ni paix, où les populations meurent de faim ? Un pays où le peuple vit dans les ordures et avec des déchets toxiques à tous les coins de rue ? Un pays où le régime au pouvoir ne songe à organiser les élections censées être une solution pour réconcilier le peuple ? Que non. Nous avons des exemples autour de nous, et la Côte d'Ivoire se présente aujourd'hui comme étant le 1er pays de la sous-région où règne la dictature comme nous n'en avons jamais connue.
Des sondages mensongers sont publiés pour distraire le peuple. Des déclarations du genre : "Allons aux élections vite vite vite" sont dites et l'on a peur d'aller aux élections. Nous voulons des élections dans les meilleurs délais avec une date précise, plutôt que de nous distraire avec la célébration d'un cinquantenaire dans la misère. Permettez au peuple de s'exprimer dans les urnes et la vérité triomphera.
Forum des jeunes leaders africains à Washington : Les autorités américaines écoutent les jeunes africains
Le Forum des jeunes leaders africains, convoqué par le président Barack Obama et qui s'est ouvert avant hier lundi 2 août 2010, a connu hier, son point culminant.
La journée a commencé à l'auditorium Loy Henderson du Département d'Etat américain où les jeunes leaders ont été invités tôt le matin à prendre place pour écouter l'important discours de Mme Hillary Clinton.
Mais avant elle, c'est le secrétaire d'Etat adjoint aux affaires africaines, le plus haut diplomate du département d'Etat pour les Affaires africaines, M. Johnnie Carson, qui s'est chargé d'entretenir les jeunes leaders sur la nouvelle approche de la politique des Etats Unis vis-à-vis du contient africain. Il a notamment insisté sur la grande richesse que possède l'afrique à travers sa jeunesse dont plus de la moitié a moins de 25 ans, une jeunesse qui, selon lui, a besoin d'une bonne éducation et d'une bonne formation afin de relever les défis énormes qui sont ceux des générations à venir.
Il a dit aux jeunes leaders présents qu'ils peuvent apporter le changement sur leur continent en oeuvrant pour la mise en place d'institutions démocratiques fortes et pour l'avènement de dirigeants qui consacrent exclusivement leur temps à servir leurs populations. Il a également invité les jeunes à défendre des valeurs universelles, celles qui rassemblent afin de pouvoir construire une Afrique qui soit capable d'assurer son propre avenir. Il a enfin invité les jeunes leaders à tenir pour responsables de leurs souffrances, ceux qui rusent avec la démocratie dans leur pays. La convocation de ce forum, a t-il précisé, est le début d'un nouveau dialogue qui doit permettre aux jeunes de comprendre le sens de l'engagement des Etas-Unis.
Après l'intervention de M. Carson, les jeunes ont été regroupés dans des ateliers de discutions afin de produire des résolutions qui doivent permettre aux Etats-Unis de mieux orienter leur politique en Afrique. Les ateliers ont été dirigés par de hauts responsables du Département d'Etat et ont permis à des jeunes d'intervenir pour faire des propositions, pour dénoncer certaines pratiques dans leurs pays.
C'est sur le coup de 12 heures, que la secrétaire d'Etat, Mme Clinton, a livré son message aux jeunes leaders africains. On retient essentiellement que les Etats Unis vont œuvrer pour la mise en place d'un "gouvernement numérique" afin de permettre aux jeunes leaders d'avoir accès à la documentation nécessaire pour mener le combat du développement, de la bonne gouvernance : "Cette administration est parfaitement engagée pour travailler avec les nouvelles générations. Vous avez le pouvoir et le devoir de vous battre pour changer votre continent. Nous sommes prêts à être vos partenaires pour vous aider à transformer les matières premières, à défendre la liberté d'expression, la transparence dans la gestion des affaires publiques, la revendication d'une bonne justice. Nous voulons être sûrs que vos voix peuvent s'exprimer et nous voulons créer des liens qui puissent vous permettre de profiter des opportunités qu'offrent les Etats Unis". A t-elle dit.
Après le Département d'Etat, les jeunes leaders se sont rendus à la Maison Blanche où ils ont été reçus sous le coup de 14 heures, heure de Washington, par le président Obama.
François Becanthy
Des sondages mensongers sont publiés pour distraire le peuple. Des déclarations du genre : "Allons aux élections vite vite vite" sont dites et l'on a peur d'aller aux élections. Nous voulons des élections dans les meilleurs délais avec une date précise, plutôt que de nous distraire avec la célébration d'un cinquantenaire dans la misère. Permettez au peuple de s'exprimer dans les urnes et la vérité triomphera.
Forum des jeunes leaders africains à Washington : Les autorités américaines écoutent les jeunes africains
Le Forum des jeunes leaders africains, convoqué par le président Barack Obama et qui s'est ouvert avant hier lundi 2 août 2010, a connu hier, son point culminant.
La journée a commencé à l'auditorium Loy Henderson du Département d'Etat américain où les jeunes leaders ont été invités tôt le matin à prendre place pour écouter l'important discours de Mme Hillary Clinton.
Mais avant elle, c'est le secrétaire d'Etat adjoint aux affaires africaines, le plus haut diplomate du département d'Etat pour les Affaires africaines, M. Johnnie Carson, qui s'est chargé d'entretenir les jeunes leaders sur la nouvelle approche de la politique des Etats Unis vis-à-vis du contient africain. Il a notamment insisté sur la grande richesse que possède l'afrique à travers sa jeunesse dont plus de la moitié a moins de 25 ans, une jeunesse qui, selon lui, a besoin d'une bonne éducation et d'une bonne formation afin de relever les défis énormes qui sont ceux des générations à venir.
Il a dit aux jeunes leaders présents qu'ils peuvent apporter le changement sur leur continent en oeuvrant pour la mise en place d'institutions démocratiques fortes et pour l'avènement de dirigeants qui consacrent exclusivement leur temps à servir leurs populations. Il a également invité les jeunes à défendre des valeurs universelles, celles qui rassemblent afin de pouvoir construire une Afrique qui soit capable d'assurer son propre avenir. Il a enfin invité les jeunes leaders à tenir pour responsables de leurs souffrances, ceux qui rusent avec la démocratie dans leur pays. La convocation de ce forum, a t-il précisé, est le début d'un nouveau dialogue qui doit permettre aux jeunes de comprendre le sens de l'engagement des Etas-Unis.
Après l'intervention de M. Carson, les jeunes ont été regroupés dans des ateliers de discutions afin de produire des résolutions qui doivent permettre aux Etats-Unis de mieux orienter leur politique en Afrique. Les ateliers ont été dirigés par de hauts responsables du Département d'Etat et ont permis à des jeunes d'intervenir pour faire des propositions, pour dénoncer certaines pratiques dans leurs pays.
C'est sur le coup de 12 heures, que la secrétaire d'Etat, Mme Clinton, a livré son message aux jeunes leaders africains. On retient essentiellement que les Etats Unis vont œuvrer pour la mise en place d'un "gouvernement numérique" afin de permettre aux jeunes leaders d'avoir accès à la documentation nécessaire pour mener le combat du développement, de la bonne gouvernance : "Cette administration est parfaitement engagée pour travailler avec les nouvelles générations. Vous avez le pouvoir et le devoir de vous battre pour changer votre continent. Nous sommes prêts à être vos partenaires pour vous aider à transformer les matières premières, à défendre la liberté d'expression, la transparence dans la gestion des affaires publiques, la revendication d'une bonne justice. Nous voulons être sûrs que vos voix peuvent s'exprimer et nous voulons créer des liens qui puissent vous permettre de profiter des opportunités qu'offrent les Etats Unis". A t-elle dit.
Après le Département d'Etat, les jeunes leaders se sont rendus à la Maison Blanche où ils ont été reçus sous le coup de 14 heures, heure de Washington, par le président Obama.
François Becanthy