Nommé entraîneur national de Côte d’Ivoire pour une durée de deux ans renouvelable, le Français Gérard Gili s’est aussitôt mis au travail. Arrivé en début de semaine à Abidjan, l’ancien patron des Olympiques est en train de composer son staff. Gili, (il aura 58 ans le 7 août prochain), doit incessamment présenter son projet à la Fif. Il n’a certes pas assez de temps, mais déjà, l’on entrevoit une grande complicité entre le nouvel homme fort et son adjoint chez les Olympiques en 2008, Kouadio Georges. Ces deux techniciens ont réussi, dans un duo parfait, à conduire la Côte d’Ivoire pour la première fois de son histoire, aux Jeux olympiques du Cio, en 2008 en Chine.
Ancien gardien de but à l’époque du grand Sacraboutou national de Bondoukou (1972-1976) et enseignant d’Education physique et sportive, Kouadio s’est révélé sur le banc du Sporting club de Gagnoa entre 1986 et 1992. Mais c’est à Man que l’entraîneur sera au sommet de son art. Elu meilleur entraîneur de Côte d’Ivoire en 1998, il s’est vu ouvrir les portes de la sélection à la faveur de la Can 2002, au Mali. Adjoint de Vahid Hallilhodzic en mai 2008, Kouadio Georges a déjà montré sa capacité à conduire l’équipe des Eléphants. C’est d’ailleurs l’un des techniciens les plus humbles et avides de connaissances sur qui le président Anouma compte miser après le départ de Gili.
Son staff comptera également Alain Gouaméné. Dans la lignée des gardiens africains spectaculaires comme Antoine Bell, Thomas N’Kono ou Jacques Songo’o, le héros de Sénégal 92, qui a été sollicité en 2004 pour aider Robert Nouzaret à bâtir la nouvelle équipe nationale de Côte d’Ivoire apprend très vite et bien. D’entraîneur des gardiens de but, Gouaméné est passé successivement entraîneur des cadets, puis des juniors après le départ de Michel Troin. Petit à petit, l’ancien international ivoirien fait son trou et le dernier tournoi de Toulon (2010) en France remporté avec panache par la Côte d’Ivoire, le met en confiance. Il a aussi une bonne connaissance du terrain.
Nommé récemment entraîneur national des cadets, François Zahoui, l’ancien joueur du Stella club d’Adjamé, est rentré au pays à la demande de la fédération, pour essayer d’apporter sa pierre à l’édifice. En tout cas, ces trois techniciens seront de bons repères pour le Français, qui n’est plus en territoire étranger.
Paul Bagnini
Ancien gardien de but à l’époque du grand Sacraboutou national de Bondoukou (1972-1976) et enseignant d’Education physique et sportive, Kouadio s’est révélé sur le banc du Sporting club de Gagnoa entre 1986 et 1992. Mais c’est à Man que l’entraîneur sera au sommet de son art. Elu meilleur entraîneur de Côte d’Ivoire en 1998, il s’est vu ouvrir les portes de la sélection à la faveur de la Can 2002, au Mali. Adjoint de Vahid Hallilhodzic en mai 2008, Kouadio Georges a déjà montré sa capacité à conduire l’équipe des Eléphants. C’est d’ailleurs l’un des techniciens les plus humbles et avides de connaissances sur qui le président Anouma compte miser après le départ de Gili.
Son staff comptera également Alain Gouaméné. Dans la lignée des gardiens africains spectaculaires comme Antoine Bell, Thomas N’Kono ou Jacques Songo’o, le héros de Sénégal 92, qui a été sollicité en 2004 pour aider Robert Nouzaret à bâtir la nouvelle équipe nationale de Côte d’Ivoire apprend très vite et bien. D’entraîneur des gardiens de but, Gouaméné est passé successivement entraîneur des cadets, puis des juniors après le départ de Michel Troin. Petit à petit, l’ancien international ivoirien fait son trou et le dernier tournoi de Toulon (2010) en France remporté avec panache par la Côte d’Ivoire, le met en confiance. Il a aussi une bonne connaissance du terrain.
Nommé récemment entraîneur national des cadets, François Zahoui, l’ancien joueur du Stella club d’Adjamé, est rentré au pays à la demande de la fédération, pour essayer d’apporter sa pierre à l’édifice. En tout cas, ces trois techniciens seront de bons repères pour le Français, qui n’est plus en territoire étranger.
Paul Bagnini