Il était exactement 12 h18, hier, lorsque nous joignions au téléphone Gérard Gili. Depuis l'aéroport Roissy Charles De Gaulle et sur le point d'embarquer pour Abidjan, celui qui a conduit la Côte d'Ivoire à ces premiers Jeux Olympiques à Pékin, avait du mal à cacher l'évidence. C'est lui le nouvel entraîneur des Eléphants.
L'attente a été longue. Ennuyeuse. Finalement, Gérard Gili (58 ans) est arrivé. Attendu à 17h55 à bord d'un vol régulier de la compagnie Air France, c'est autour de 22 heures que le technicien français a débarqué à Abidjan. L'ancien gardien de but de l'Olympique de Marseille et de Bastia est venu régler les derniers détails de son bail de deux ans avec les Eléphants. Et si tout se déroule comme prévu, il sera officiellement présenté à la presse avant d'aller croiser le fer le mardi 10 août en Angleterre à l'occasion de la rencontre amicale contre l'Italie. L'entraîneur de l'année France Football 1989 a pour principal objectif de qualifier les Eléphants pour la Can 2012 prévue au Gabon et en Guinée Equatoriale. Mieux, il a le devoir de la remporter. Dans le cas contraire, il se verra montrer la porte comme un certain… Vahid Halilhodzic. En attendant, souhaitons le traditionnel Akwaba au successeur de Sven-Göran Eriksson.
Avantages et inconvénients d'une nomination…
Gérard Gili a déjà entraîné les Eléphants à après le forfait de l'Allemand Ulrich Stielike (pour maladie de son fils). Il avait été nommé le 7 janvier 2008, seulement quelques jours avant la Can ghanéenne. Avant cette expérience, Gili avait été l'adjoint d'Henri Michel à partir de 2004 jusqu'à la Coupe du monde 2006 en Allemagne. Le huitième entraîneur d'Anouma (en huit ans) a aussi conduit les Eléphants Espoirs aux Jeux Olympiques de Pékin. Qui mieux que lui connaît la génération Drogba et la génération Gervinho ? Personne. A quelques semaines du début des éliminatoires Can 2012, ce choix se révèle être intelligent.
En revanche, la nomination de l'ex-entraîneur des Pharaons d'Egypte (1999-2000) a un petit goût de fermenté. Ne dit-on pas que la qualité a un prix ? Après s'être étranglée dans ses négociations avec Sven-Göran Eriksson, la Fif a fait appel à « l'ami ». Faute de mieux, elle s'est encore jetée dans ses bras. Alors qu'il s'occupait au Qatar dans le modeste club d'Umm Salam depuis novembre dernier, son principal fait d'arme aura été de qualifier un club qatari pour la première fois en quart de finale de la Ligue des champions asiatique. Un exploit réalisé en Arabie Saoudite sur le terrain d'Al Hilal (0-0, qualification aux tirs aux buts). Et en attendant que la compétition reprenne en septembre, une prolongation d'une année l'attendait. Heureusement ou malheureusement, c'est selon, Gérard Gili ne retournera pas à Doha après des vacances méritées en France. Le challenge proposé par la Côte d'Ivoire était excitant. Trop excitant !
Guy-Florentin Yaméogo
L'attente a été longue. Ennuyeuse. Finalement, Gérard Gili (58 ans) est arrivé. Attendu à 17h55 à bord d'un vol régulier de la compagnie Air France, c'est autour de 22 heures que le technicien français a débarqué à Abidjan. L'ancien gardien de but de l'Olympique de Marseille et de Bastia est venu régler les derniers détails de son bail de deux ans avec les Eléphants. Et si tout se déroule comme prévu, il sera officiellement présenté à la presse avant d'aller croiser le fer le mardi 10 août en Angleterre à l'occasion de la rencontre amicale contre l'Italie. L'entraîneur de l'année France Football 1989 a pour principal objectif de qualifier les Eléphants pour la Can 2012 prévue au Gabon et en Guinée Equatoriale. Mieux, il a le devoir de la remporter. Dans le cas contraire, il se verra montrer la porte comme un certain… Vahid Halilhodzic. En attendant, souhaitons le traditionnel Akwaba au successeur de Sven-Göran Eriksson.
Avantages et inconvénients d'une nomination…
Gérard Gili a déjà entraîné les Eléphants à après le forfait de l'Allemand Ulrich Stielike (pour maladie de son fils). Il avait été nommé le 7 janvier 2008, seulement quelques jours avant la Can ghanéenne. Avant cette expérience, Gili avait été l'adjoint d'Henri Michel à partir de 2004 jusqu'à la Coupe du monde 2006 en Allemagne. Le huitième entraîneur d'Anouma (en huit ans) a aussi conduit les Eléphants Espoirs aux Jeux Olympiques de Pékin. Qui mieux que lui connaît la génération Drogba et la génération Gervinho ? Personne. A quelques semaines du début des éliminatoires Can 2012, ce choix se révèle être intelligent.
En revanche, la nomination de l'ex-entraîneur des Pharaons d'Egypte (1999-2000) a un petit goût de fermenté. Ne dit-on pas que la qualité a un prix ? Après s'être étranglée dans ses négociations avec Sven-Göran Eriksson, la Fif a fait appel à « l'ami ». Faute de mieux, elle s'est encore jetée dans ses bras. Alors qu'il s'occupait au Qatar dans le modeste club d'Umm Salam depuis novembre dernier, son principal fait d'arme aura été de qualifier un club qatari pour la première fois en quart de finale de la Ligue des champions asiatique. Un exploit réalisé en Arabie Saoudite sur le terrain d'Al Hilal (0-0, qualification aux tirs aux buts). Et en attendant que la compétition reprenne en septembre, une prolongation d'une année l'attendait. Heureusement ou malheureusement, c'est selon, Gérard Gili ne retournera pas à Doha après des vacances méritées en France. Le challenge proposé par la Côte d'Ivoire était excitant. Trop excitant !
Guy-Florentin Yaméogo