Il n’y a plus à spéculer. Le technicien français, Gérard Gili, est sur les bords de la lagune Ebrié. Il n’a pas encore signé avec la FIF. L’instance fédérale est plutôt en train d’examiner le projet dont il dispose pour le football ivoirien. C’est la fiabilité de ce plan qui va infirmer ou confirmer son arrivée à la tête des Eléphants.
La Fédération ivoirienne de football n’est pas loin de s’attacher les services d’un nouveau technicien en remplacement du Suédois Sven-Göran Eriksson à la tête de la sélection nationale. A cet effet, elle a fait venir Gérard Gili. Le projet du technicien français est en examen. S’il rencontre l’assentiment des responsables fédéraux, l’ancien adjoint d’Henry Michel deviendra alors le patron du banc des Eléphants. Dans un entretien spécial accordé au quotidien sportif « Le Sport », hier, le patron du football ivoirien s’est quelque peu vidé.
Du retour de Gérard Gili
La presse sportive nationale ne s’est pas trompée sur l’identité de l’ex-futur entraîneur des Eléphants. Il s’agit de Gérard Gili. Le Marseillais est à Abidjan sur invitation de la Fédération ivoirienne de football, cependant, il n’a pas encore la garantie qu’il dirigera l’encadrement technique des Eléphants. « Gili n’est pas arrivé à Abidjan pour signer. C’est pour nous présenter son projet, car on ne peut pas le faire au téléphone. Si son projet ne nous convient pas, on fera venir d’autres personnes. J’ai accepté qu’il vienne parce qu’on le connaît mieux. Mais qu’est-ce qu’il nous propose de mieux parce qu’il nous connaît ? Comme il connaît la maison et les joueurs, je lui ai demandé de venir. Si son profil ne nous convient pas, nous allons chercher ailleurs. Certains prétendent qu’il manque de fermeté. Mais les entraîneurs à poigne, ça ne gagne pas toujours. Tout le temps qu’on a passé avec Eriksson, on ne l’a pas vu crier sur tous les toits. Chacun a sa méthode, il faut allier les deux pour se faire respecter. Je pense qu’il peut être un bon choix s’il répond à nos critères », précise Jacques Anouma. En clair, Gérard Gili a de grosses chances d’être l’élu de la Fif, mais la signature de son contrat dépend de la qualité du projet qu’il va présenter pour le football ivoirien sur les quatre prochaines années à venir. Puisqu’il devrait signer pour quatre ans s’il est retenu. Le nouveau patron technique des Eléphants ne va pas être en même temps le Dtn. Il va simplement collaborer avec l’équipe de la Dtn en place.
De l’immixtion des joueurs dans le choix de l’entraîneur
Des joueurs seraient intervenus sur le choix du nouvel entraîneur des Eléphants. Ils auraient récusé Gérad Gili. Info ou intox ? « Les joueurs n’ont jamais eu leur mot à dire dans le choix d’un entraîneur. Ce qu’on leur demande, c’est de jouer », répond Jacques Anouma. Aussi clair que l’eau de roche.
Des objectifs
Outre le projet sportif du nouvel entraîneur qui doit peser lourd de sorte à convaincre le comité exécutif de la Fif, des objectifs clairs lui seront assignés. Entre autres, gagner une des deux Coupes d’Afrique des nations en 2012 et 2013 et être présent en 2014 à la Coupe du monde au Brésil. Car jouer de simples finales ne fait plus bander les Ivoiriens. C’est du déjà vu. « Le Mondial, pour moi, ne doit plus être un objectif, mais un acquis. Si une fédération se permet de ne pas aller au Mondial, ça risque d’être une catastrophe ». Mais avant, il y a toute une politique à élaborer pour faciliter la présence aux phases finales de Coupes du monde à venir.
De la valeur des Eléphants
On l’a dit. Et écrit. En dépit de la qualité des joueurs dont dispose la sélection nationale de Côte d’Ivoire, elle n’est pas encore une équipe nationale forte digne de ce nom. Elle est toujours donnée favorite aux différentes compétitions, mais au final, elle s’est toujours loupée. Le patron du football ivoirien lui-même reconnaît cela. Et il va même au-delà. « On a des lacunes dans nos différentes lignes. Les gardiens ne sont pas aussi nombreux qu’on le souhaite. On a des problèmes au niveau des latéraux, des milieux. Il nous faut aussi des buteurs types ».
Tibet Kipré
Leg : La Fif et son président Jacques Anouma n’ont pas encore pris d’engagement ferme, en tout cas officiellement, avec un entraîneur.
La Fédération ivoirienne de football n’est pas loin de s’attacher les services d’un nouveau technicien en remplacement du Suédois Sven-Göran Eriksson à la tête de la sélection nationale. A cet effet, elle a fait venir Gérard Gili. Le projet du technicien français est en examen. S’il rencontre l’assentiment des responsables fédéraux, l’ancien adjoint d’Henry Michel deviendra alors le patron du banc des Eléphants. Dans un entretien spécial accordé au quotidien sportif « Le Sport », hier, le patron du football ivoirien s’est quelque peu vidé.
Du retour de Gérard Gili
La presse sportive nationale ne s’est pas trompée sur l’identité de l’ex-futur entraîneur des Eléphants. Il s’agit de Gérard Gili. Le Marseillais est à Abidjan sur invitation de la Fédération ivoirienne de football, cependant, il n’a pas encore la garantie qu’il dirigera l’encadrement technique des Eléphants. « Gili n’est pas arrivé à Abidjan pour signer. C’est pour nous présenter son projet, car on ne peut pas le faire au téléphone. Si son projet ne nous convient pas, on fera venir d’autres personnes. J’ai accepté qu’il vienne parce qu’on le connaît mieux. Mais qu’est-ce qu’il nous propose de mieux parce qu’il nous connaît ? Comme il connaît la maison et les joueurs, je lui ai demandé de venir. Si son profil ne nous convient pas, nous allons chercher ailleurs. Certains prétendent qu’il manque de fermeté. Mais les entraîneurs à poigne, ça ne gagne pas toujours. Tout le temps qu’on a passé avec Eriksson, on ne l’a pas vu crier sur tous les toits. Chacun a sa méthode, il faut allier les deux pour se faire respecter. Je pense qu’il peut être un bon choix s’il répond à nos critères », précise Jacques Anouma. En clair, Gérard Gili a de grosses chances d’être l’élu de la Fif, mais la signature de son contrat dépend de la qualité du projet qu’il va présenter pour le football ivoirien sur les quatre prochaines années à venir. Puisqu’il devrait signer pour quatre ans s’il est retenu. Le nouveau patron technique des Eléphants ne va pas être en même temps le Dtn. Il va simplement collaborer avec l’équipe de la Dtn en place.
De l’immixtion des joueurs dans le choix de l’entraîneur
Des joueurs seraient intervenus sur le choix du nouvel entraîneur des Eléphants. Ils auraient récusé Gérad Gili. Info ou intox ? « Les joueurs n’ont jamais eu leur mot à dire dans le choix d’un entraîneur. Ce qu’on leur demande, c’est de jouer », répond Jacques Anouma. Aussi clair que l’eau de roche.
Des objectifs
Outre le projet sportif du nouvel entraîneur qui doit peser lourd de sorte à convaincre le comité exécutif de la Fif, des objectifs clairs lui seront assignés. Entre autres, gagner une des deux Coupes d’Afrique des nations en 2012 et 2013 et être présent en 2014 à la Coupe du monde au Brésil. Car jouer de simples finales ne fait plus bander les Ivoiriens. C’est du déjà vu. « Le Mondial, pour moi, ne doit plus être un objectif, mais un acquis. Si une fédération se permet de ne pas aller au Mondial, ça risque d’être une catastrophe ». Mais avant, il y a toute une politique à élaborer pour faciliter la présence aux phases finales de Coupes du monde à venir.
De la valeur des Eléphants
On l’a dit. Et écrit. En dépit de la qualité des joueurs dont dispose la sélection nationale de Côte d’Ivoire, elle n’est pas encore une équipe nationale forte digne de ce nom. Elle est toujours donnée favorite aux différentes compétitions, mais au final, elle s’est toujours loupée. Le patron du football ivoirien lui-même reconnaît cela. Et il va même au-delà. « On a des lacunes dans nos différentes lignes. Les gardiens ne sont pas aussi nombreux qu’on le souhaite. On a des problèmes au niveau des latéraux, des milieux. Il nous faut aussi des buteurs types ».
Tibet Kipré
Leg : La Fif et son président Jacques Anouma n’ont pas encore pris d’engagement ferme, en tout cas officiellement, avec un entraîneur.