Les lampions se sont éteints sur le colloque international et pluridisciplinaire du cinquantenaire à Yamoussoukro. Hier jeudi 5 août 2010, à la Fondation Félix Houphouët-Boigny pour la recherche et la paix, le chef de l'Etat, Laurent Gbagbo, et ses affidés ont " pleuré " sur le bilan négatif de leurs années de gestion. Ces échecs, le président du forum des jeunes, Damans Adia Pickass, les a présentés en ces termes : " Sur le plan de l'éducation, il est dressé un tableau sombre de notre système éducatif qui produit des chômeurs. Cela nous ramène à la question du niveau de formation dispensée, de la qualité de recrutement des enseignants, mais aussi de la disposition des moyens sociaux éducatifs. Au niveau politique et institutionnel, un état des lieux a permis de mettre en relief une situation peu reluisante de notre société. La corruption généralisée de la société fait obstacle à la mise en œuvre de l'Etat de droit. Pour finir, la Défense. Notre armée ne reflète pas l'ambition que nous avons pour notre expansion économique… " a-t-il mis à nu le mal fait aux Ivoiriens par le système Gbagbo. Prenant la parole pour sa communication tant attendue, le " christ " de Mama a montré son incapacité à gérer la Côte d'Ivoire. Surtout son incapacité à mettre en marche une politique agricole, à l'image de celle d'Houphouët-Boigny et de Bédié. " Je regarde l'Afrique, l'Asie, l'Europe, nous sommes quasiment le seul continent où les travaux agricoles ne servent pas à nourrir les citoyens. L'agriculture ne sert pas à nous nourrir, pourquoi ? Tout le temps, nous ne faisons qu'importer les choses. (…) Ici, on cultive pour une économie non concurrentielle. On ne met pas l'accent sur le riz, l'igname. On fait d'abord le cacao et le café. Tu peux avoir des tonnes de cacao et mourir de faim. Je n'ai rien contre le café et le cacao, d'ailleurs je vais faire accroître la production. Mais en même temps, il faut que l'agriculture ivoirienne et africaine serve à nourrir nos populations. J'ai été malheureux quand le prix du riz a augmenté et que nous avons eu des manifestations ici à Abidjan. La Côte d'Ivoire n'a pas de riz ? C'est un scandale. Partout en Côte d'Ivoire, on peut faire du riz… " a-t-il pleurniché sur le sort des Ivoiriens qu'il a volontairement affamés.
Comme un un fiasco total
Du 1er au 5 août 2010, s'est tenu dans les locaux de la Fondation Félix Houphouët-Boigny pour la recherche et la paix sis à Yamoussoukro, le colloque international pluridisciplinaire sur les 50 ans d'indépendance de la Côte d'Ivoire. Ce colloque annoncé en fanfare a été un véritable fiasco à tous les niveaux. Au niveau de l'accueil, c'est un triste souvenir que les conférenciers, venus des pays frères, d'Europe et d'Asie, garderont de notre pays, vu le cafouillage dans lequel ils ont réussi à s'inscrire. Nationaux et étrangers devant s'inscrire auprès des deux pauvres opératrices de saisie qui étaient débordées vu le nombre de participants, qui, impatients, voulaient leurs badges. Après cette misère passée, survient l'équation de la sécurité de leurs affaires. N'ayant pas prévu une sécurité conséquente, les Européens et Asiatiques seront très vite débordés par ceux qu'on appelle communément " les enfants de la rue ", qui leur feront la fête en volant leurs appareils photos numériques et ordinateurs portables. Plusieurs cas de vol ont été signalés tout au long de séminaire international.
Jean Paul Loukou
Comme un un fiasco total
Du 1er au 5 août 2010, s'est tenu dans les locaux de la Fondation Félix Houphouët-Boigny pour la recherche et la paix sis à Yamoussoukro, le colloque international pluridisciplinaire sur les 50 ans d'indépendance de la Côte d'Ivoire. Ce colloque annoncé en fanfare a été un véritable fiasco à tous les niveaux. Au niveau de l'accueil, c'est un triste souvenir que les conférenciers, venus des pays frères, d'Europe et d'Asie, garderont de notre pays, vu le cafouillage dans lequel ils ont réussi à s'inscrire. Nationaux et étrangers devant s'inscrire auprès des deux pauvres opératrices de saisie qui étaient débordées vu le nombre de participants, qui, impatients, voulaient leurs badges. Après cette misère passée, survient l'équation de la sécurité de leurs affaires. N'ayant pas prévu une sécurité conséquente, les Européens et Asiatiques seront très vite débordés par ceux qu'on appelle communément " les enfants de la rue ", qui leur feront la fête en volant leurs appareils photos numériques et ordinateurs portables. Plusieurs cas de vol ont été signalés tout au long de séminaire international.
Jean Paul Loukou
