Le président du Parti ivoirien des travailleurs (PIT) s’est prononcé le jeudi 5 août 2010 à Adjamé, sur le processus de sortie de crise. Selon le candidat Francis Wodié, le président de la CEI Youssouf Bakayoko doit parler aux Ivoiriens de l’évolution de ce processus.
Aux dires de Francis Wodié, le communiqué de la Commission électorale indépendante annonçant le 31 octobre 2010 comme la date des élections présidentielles, ne suffit pas. Il faut, selon lui, que Youssouf Bakayoko communique davantage pour dissiper tous les doutes dans l’esprit des Ivoiriens. « Il n’y aura pas de conditions idéales pour aller aux élections. L’élection présidentielle n’est pas un miracle, mais elle reste la porte de sortie de la crise. Une fois que nous l’aurons organisée en empruntant cette porte, nous allons commencer pas à pas à sortir de l’embrouillamini actuel et tout ce qu’on invoque comme raisons sont des prétextes (…) Il va falloir qu’on forme une délégation pour aller rencontrer le président de la Commission électorale indépendante, qui a un devoir d’explication à l’égard du peuple de Côte d’Ivoire. Il faut qu’il vienne parler pour expliquer et s’expliquer sur la situation actuelle, parce que s’il n’y a pas d’explications et de transparence, c’est l’incertitude », a signifié le candidat du PIT, qui estime que rien ne saurait justifier un autre report des élections présidentielles, les conditions minimales étant réunies pour le faire. Face donc à « la volonté manifeste » du Président Laurent Gbagbo de ne pas aller aux élections, Francis Wodié s’est dit prêt à appuyer toutes les actions allant dans le sens des élections présidentielles et de l’accélération du processus vers la sortie de crise. « Bédié, Alassane Ouattara et Gbagbo sont membres du CPC et tous les trois sont des candidats, tout comme Wodié (…) De quel mandat disposent-t-ils pour prendre des décisions qui concernent tout le monde ? Il faut ouvrir le champ des discussions pour que ceux qui décident soient représentatifs de l’opinion nationale », a conseillé le président du PIT
Olivier Dion
Aux dires de Francis Wodié, le communiqué de la Commission électorale indépendante annonçant le 31 octobre 2010 comme la date des élections présidentielles, ne suffit pas. Il faut, selon lui, que Youssouf Bakayoko communique davantage pour dissiper tous les doutes dans l’esprit des Ivoiriens. « Il n’y aura pas de conditions idéales pour aller aux élections. L’élection présidentielle n’est pas un miracle, mais elle reste la porte de sortie de la crise. Une fois que nous l’aurons organisée en empruntant cette porte, nous allons commencer pas à pas à sortir de l’embrouillamini actuel et tout ce qu’on invoque comme raisons sont des prétextes (…) Il va falloir qu’on forme une délégation pour aller rencontrer le président de la Commission électorale indépendante, qui a un devoir d’explication à l’égard du peuple de Côte d’Ivoire. Il faut qu’il vienne parler pour expliquer et s’expliquer sur la situation actuelle, parce que s’il n’y a pas d’explications et de transparence, c’est l’incertitude », a signifié le candidat du PIT, qui estime que rien ne saurait justifier un autre report des élections présidentielles, les conditions minimales étant réunies pour le faire. Face donc à « la volonté manifeste » du Président Laurent Gbagbo de ne pas aller aux élections, Francis Wodié s’est dit prêt à appuyer toutes les actions allant dans le sens des élections présidentielles et de l’accélération du processus vers la sortie de crise. « Bédié, Alassane Ouattara et Gbagbo sont membres du CPC et tous les trois sont des candidats, tout comme Wodié (…) De quel mandat disposent-t-ils pour prendre des décisions qui concernent tout le monde ? Il faut ouvrir le champ des discussions pour que ceux qui décident soient représentatifs de l’opinion nationale », a conseillé le président du PIT
Olivier Dion