Lepoint.fr - La Côte d`Ivoire a célébré samedi à Abidjan le cinquantenaire de son indépendance lors d`une cérémonie présidée par le chef de l`Etat Laurent Gbagbo, alors que le pays, divisé depuis 2002, vise désormais le 31 octobre pour une présidentielle sans cesse repoussée depuis cinq ans.
Cette ex-colonie française a marqué son cinquantenaire par une simple prise d`armes et un défilé des forces de défense et de sécurité ivoiriennes, sur le parvis de la présidence.
Pour exprimer la "solidarité" avec l`Afrique, des drapeaux des 16 autres pays du continent indépendants depuis 1960 ont été présentés.
Dans une allocution, M. Gbagbo s`est félicité qu`une nouvelle date de la présidentielle ait été fixée jeudi.
"Nous voulions absolument voir clair dans l`horizon électoral avant la fête du 7 août", a-t-il dit, jugeant que pour la première fois la date fixée était tenable. Auparavant, "on nous avait trompés sur la marchandise", a-t-il assuré.
"Nous allons faire nos élections cette année et le ciel ne va pas nous tomber sur la tête", a-t-il affirmé, excluant toute perspective de troubles.
Sans cesse reporté depuis la fin de son mandat en 2005, le scrutin est censé clore la crise née du putsch manqué de 2002, qui a coupé le pays en un sud loyaliste et un nord tenu par l`ex-rébellion des Forces nouvelles (FN).
Le respect du 31 octobre exige que soient relevés rapidement de lourds défis liés aux opérations électorales et au désarmement des FN.
Les commémorations du cinquantenaire ont été inspirées par la "sobriété", selon le chef de l`Etat. Il a renoncé au "grand défilé" militaire initialement prévu, et reporté à l`après-scrutin.
L`organisation des festivités a en outre rencontré de sérieux problèmes de financement, l`Etat n`ayant fourni que quatre milliards de francs CFA (environ 6 millions EUR), sur 20 milliards FCFA attendus.
Les célébrations ont inclu un colloque sur "l`indépendance et ses perspectives en Afrique subsaharienne" cette semaine dans la capitale politique Yamoussoukro et une "fresque chorégraphique" sur l`histoire du pays, qui n`a pas attiré un public nombreux vendredi soir à Abidjan.
Cette ex-colonie française a marqué son cinquantenaire par une simple prise d`armes et un défilé des forces de défense et de sécurité ivoiriennes, sur le parvis de la présidence.
Pour exprimer la "solidarité" avec l`Afrique, des drapeaux des 16 autres pays du continent indépendants depuis 1960 ont été présentés.
Dans une allocution, M. Gbagbo s`est félicité qu`une nouvelle date de la présidentielle ait été fixée jeudi.
"Nous voulions absolument voir clair dans l`horizon électoral avant la fête du 7 août", a-t-il dit, jugeant que pour la première fois la date fixée était tenable. Auparavant, "on nous avait trompés sur la marchandise", a-t-il assuré.
"Nous allons faire nos élections cette année et le ciel ne va pas nous tomber sur la tête", a-t-il affirmé, excluant toute perspective de troubles.
Sans cesse reporté depuis la fin de son mandat en 2005, le scrutin est censé clore la crise née du putsch manqué de 2002, qui a coupé le pays en un sud loyaliste et un nord tenu par l`ex-rébellion des Forces nouvelles (FN).
Le respect du 31 octobre exige que soient relevés rapidement de lourds défis liés aux opérations électorales et au désarmement des FN.
Les commémorations du cinquantenaire ont été inspirées par la "sobriété", selon le chef de l`Etat. Il a renoncé au "grand défilé" militaire initialement prévu, et reporté à l`après-scrutin.
L`organisation des festivités a en outre rencontré de sérieux problèmes de financement, l`Etat n`ayant fourni que quatre milliards de francs CFA (environ 6 millions EUR), sur 20 milliards FCFA attendus.
Les célébrations ont inclu un colloque sur "l`indépendance et ses perspectives en Afrique subsaharienne" cette semaine dans la capitale politique Yamoussoukro et une "fresque chorégraphique" sur l`histoire du pays, qui n`a pas attiré un public nombreux vendredi soir à Abidjan.