Nassa Dakoury, au cours de la célébration de la fête nationale, a prédit pour les Ivoiriens le lait et le miel après la tenue les élections.
Le préfet de région de Yamoussoukro s’est montré samedi optimiste quant à l’avenir de la Côte d’Ivoire. Nassa Dakoury a rassuré que le progrès pointe à l’horizon avec l’organisation des élections. Il a demandé aux Ivoiriens de changer leur mode de vie afin que cet objectif soit atteint. « Il nous faut dès à présent planifier notre marche en avant dans tous les secteurs de la vie nationale avec un accent particulier sur la sécurité des biens et des personnes qui nous a fait grandement fait défaut », a-t-il exhorté. Poursuivant, le grand commis de l’Etat a fait le bilan des 50 années écoulées. Parlant de l’éducation, il a fait savoir que les dirigeants ont très tôt mis l’accent sur ce secteur qui a longtemps bénéficié de la plus grande partie du budget national. Yamoussoukro, avec ses écoles de référence, est la matérialisation de la volonté du président Houphouët Boigny décidé à faire entrer le pays dans modernisme par la formation sans cesse poussée de ses enfants. En 1960, Yamoussoukro comptait 17.200 élèves dont 15.000 dans le primaire et 2.200 dans le secondaire avec seulement trois établissements. En 2010, la direction régionale des lacs compte 157 064 élèves dont 109 631 dans le primaire et 47 433 dans le secondaire, s’est réjoui le haut fonctionnaire. Abordant le problème de l’agriculture, il a rappelé le progrès économiques rapides du pays grâce à la production du café et cacao. « Au départ, benjamine de colonie française, notre production agricole s’est accrue pour atteindre 170 849 tonnes pour le café, 1229 908 pour le cacao ; la production du palmier à huile s’élève à 1359 470 tonnes, la banane 249504 t, l’hévéa 422727t et le coton 166 494 t», a-t-il énuméré. Le secteur vivrier aussi a suivi cette marge de progression, a ajouté M. Dakoury. Dans le domaine des infrastructures, un effort louable a été fait pour doter le pays d’un réseau routier de qualité qui fait la fierté des Ivoiriens. Dans ce même chapitre, il a parlé des grands projets routiers dont le prolongement de l’autoroute du Nord. Il a ensuite mis le doigt sur le problème de l’énergie et bien d’autres infrastructures confrontées à des difficultés. Le préfet a reconnu les limites de l’Etat quant à la réalisation de certains projets vitaux pour l’économie. « La vie est faite de haut et de bas et personne ne peut échapper à cette réalité », a-t-il reconnu. Avec le colloque du cinquantenaire organisé à Yamoussoukro, les Ivoiriens sauront se mettre en cause pour le progrès du pays, espéré l’administrateur civil.
Hortense Kouamé Lou
Légende : Le préfet Nassa Dakoury rêve pense les Ivoiriens verront le bout du tunnel après le 31 octobre.
Le préfet de région de Yamoussoukro s’est montré samedi optimiste quant à l’avenir de la Côte d’Ivoire. Nassa Dakoury a rassuré que le progrès pointe à l’horizon avec l’organisation des élections. Il a demandé aux Ivoiriens de changer leur mode de vie afin que cet objectif soit atteint. « Il nous faut dès à présent planifier notre marche en avant dans tous les secteurs de la vie nationale avec un accent particulier sur la sécurité des biens et des personnes qui nous a fait grandement fait défaut », a-t-il exhorté. Poursuivant, le grand commis de l’Etat a fait le bilan des 50 années écoulées. Parlant de l’éducation, il a fait savoir que les dirigeants ont très tôt mis l’accent sur ce secteur qui a longtemps bénéficié de la plus grande partie du budget national. Yamoussoukro, avec ses écoles de référence, est la matérialisation de la volonté du président Houphouët Boigny décidé à faire entrer le pays dans modernisme par la formation sans cesse poussée de ses enfants. En 1960, Yamoussoukro comptait 17.200 élèves dont 15.000 dans le primaire et 2.200 dans le secondaire avec seulement trois établissements. En 2010, la direction régionale des lacs compte 157 064 élèves dont 109 631 dans le primaire et 47 433 dans le secondaire, s’est réjoui le haut fonctionnaire. Abordant le problème de l’agriculture, il a rappelé le progrès économiques rapides du pays grâce à la production du café et cacao. « Au départ, benjamine de colonie française, notre production agricole s’est accrue pour atteindre 170 849 tonnes pour le café, 1229 908 pour le cacao ; la production du palmier à huile s’élève à 1359 470 tonnes, la banane 249504 t, l’hévéa 422727t et le coton 166 494 t», a-t-il énuméré. Le secteur vivrier aussi a suivi cette marge de progression, a ajouté M. Dakoury. Dans le domaine des infrastructures, un effort louable a été fait pour doter le pays d’un réseau routier de qualité qui fait la fierté des Ivoiriens. Dans ce même chapitre, il a parlé des grands projets routiers dont le prolongement de l’autoroute du Nord. Il a ensuite mis le doigt sur le problème de l’énergie et bien d’autres infrastructures confrontées à des difficultés. Le préfet a reconnu les limites de l’Etat quant à la réalisation de certains projets vitaux pour l’économie. « La vie est faite de haut et de bas et personne ne peut échapper à cette réalité », a-t-il reconnu. Avec le colloque du cinquantenaire organisé à Yamoussoukro, les Ivoiriens sauront se mettre en cause pour le progrès du pays, espéré l’administrateur civil.
Hortense Kouamé Lou
Légende : Le préfet Nassa Dakoury rêve pense les Ivoiriens verront le bout du tunnel après le 31 octobre.
