C’est devant les gradins vides du stade Félix Houphouët Boigny que s’est produit, vendredi, le chorégraphe ivoirien de renommée mondiale, Georges Momboye.
Momboye a payé cash la facture
C’est le Pr. Pierre Kipré qui le disait : « Georges Momboye est pour le monde de la chorégraphie ce qu’est Didier Drogba pour le football ». Hélas ! C’est devant un stade Félix Houphouët Boigny désert , vendredi nuit, que se sont produits les 1500 artistes convoqués par le grand maître George Momboye pour la grande fresque qu’il a présentée aux Ivoiriens à l’occasion de la célébration du cinquantenaire. Le chorégraphe de renommée mondiale, qui a participé à la mise scène du spectacle d’ouverture du Mondial sud-africain, a produit un spectacle riche en sons, en images et en couleurs devant une poignée de spectateurs perdue dans la cuvette du « félicia ». La désillusion était telle que Laurent Gbagbo qui était annoncé au stade Houphouët a préféré rester chez lui comme l’ensemble des Ivoiriens pour suivre la retransmission de l’événement en direct à la télévision. De plus, il n’y avait aucun reporter, aucun commentateur de la Rti sur le direct pour expliquer aux téléspectateurs ce qu’on leur montrait. Prévue pour démarrer à 20h, c’est vers 22 h que la fresque a débuté. Les organisateurs ont attendu en vain les spectateurs. Pierre Kipré et ses hommes ne doivent s’en prendre qu’à eux-mêmes puisque les cartes d’invitations de ce spectacle gratuit n’étaient disponibles qu’au siège de la commission nationale du cinquantenaire sis aux Deux–Plateaux Vallon, un endroit inconnu du grand public abidjanais qui a l’habitude de se procurer ses tickets à l’espace Sococé, à Médiastore, chez Hassan 220 Lgt et à Yopougon.
Pire, les Ivoiriens qui n’ont pas la culture du spectacle de chorégraphie, avaient plusieurs choix la même nuit : soit aller au concerto pour l’indépendance à Treichville, soit regarder les feux d’artifice sur la lagune, ou aller au Palais de la culture pour le festival des grillades ou encore au spectacle d’Adama Dahico. Conséquence : ils n’ont pas inscrit sur leur agenda le soir du 6 décembre une fresque. La question qui taraude tous les esprits est pourquoi n’a-t-on pas coordonné toutes les célébrations ? L’autre question est de savoir pourquoi n’avoir pas programmé la finale de la Coupe nationale de football juste après la fresque afin d’attirer les amateurs de football. De même, pourquoi le concerto n’a pas été déplacé au stade Houphouët Boigny puisqu’en général, ce sont les mêmes personnes qui sortent la nuit. Vivement qu’on tire les leçons de ce désordre qui a été préjudiciable à cet artiste, Momboye, qui a voulu, pour une fois, faire plaisir à ses compatriotes.
Traoré M. Ahmed
Légende : Le grand maitre Georges Momboye a joué devant un stade vide
Momboye a payé cash la facture
C’est le Pr. Pierre Kipré qui le disait : « Georges Momboye est pour le monde de la chorégraphie ce qu’est Didier Drogba pour le football ». Hélas ! C’est devant un stade Félix Houphouët Boigny désert , vendredi nuit, que se sont produits les 1500 artistes convoqués par le grand maître George Momboye pour la grande fresque qu’il a présentée aux Ivoiriens à l’occasion de la célébration du cinquantenaire. Le chorégraphe de renommée mondiale, qui a participé à la mise scène du spectacle d’ouverture du Mondial sud-africain, a produit un spectacle riche en sons, en images et en couleurs devant une poignée de spectateurs perdue dans la cuvette du « félicia ». La désillusion était telle que Laurent Gbagbo qui était annoncé au stade Houphouët a préféré rester chez lui comme l’ensemble des Ivoiriens pour suivre la retransmission de l’événement en direct à la télévision. De plus, il n’y avait aucun reporter, aucun commentateur de la Rti sur le direct pour expliquer aux téléspectateurs ce qu’on leur montrait. Prévue pour démarrer à 20h, c’est vers 22 h que la fresque a débuté. Les organisateurs ont attendu en vain les spectateurs. Pierre Kipré et ses hommes ne doivent s’en prendre qu’à eux-mêmes puisque les cartes d’invitations de ce spectacle gratuit n’étaient disponibles qu’au siège de la commission nationale du cinquantenaire sis aux Deux–Plateaux Vallon, un endroit inconnu du grand public abidjanais qui a l’habitude de se procurer ses tickets à l’espace Sococé, à Médiastore, chez Hassan 220 Lgt et à Yopougon.
Pire, les Ivoiriens qui n’ont pas la culture du spectacle de chorégraphie, avaient plusieurs choix la même nuit : soit aller au concerto pour l’indépendance à Treichville, soit regarder les feux d’artifice sur la lagune, ou aller au Palais de la culture pour le festival des grillades ou encore au spectacle d’Adama Dahico. Conséquence : ils n’ont pas inscrit sur leur agenda le soir du 6 décembre une fresque. La question qui taraude tous les esprits est pourquoi n’a-t-on pas coordonné toutes les célébrations ? L’autre question est de savoir pourquoi n’avoir pas programmé la finale de la Coupe nationale de football juste après la fresque afin d’attirer les amateurs de football. De même, pourquoi le concerto n’a pas été déplacé au stade Houphouët Boigny puisqu’en général, ce sont les mêmes personnes qui sortent la nuit. Vivement qu’on tire les leçons de ce désordre qui a été préjudiciable à cet artiste, Momboye, qui a voulu, pour une fois, faire plaisir à ses compatriotes.
Traoré M. Ahmed
Légende : Le grand maitre Georges Momboye a joué devant un stade vide
