En marge du colloque international sur le cinquantenaire de l’indépendance de la Côte d’Ivoire, tenu du 1er au 5 août 2010 à Yamoussoukro, le Directeur général (DG) du Palais de la Culture d’Abidjan (PCA), Sidiki Bakaba, s’est prononcé sur le thème : « Révolution culturelle pacifique et souveraineté nationale en Côte d’Ivoire ».
Evoquant la nécessité d’une révolution culturelle de la part des Africains en général et particulièrement des Ivoiriens, Sidiki Bakaba a déclaré que sans autonomie culturelle, la souveraineté d’un peuple n’est qu’un leurre. « Sans une révolution culturelle pacifique qui libère définitivement le peuple ivoirien des chaînes invisibles qui entravent son développement économique et spirituel, nous ne connaîtrons pas de souveraineté véritable », a-t-il prévenu. Pour le DG du PCA, la violence coloniale ne se limite pas seulement à la puissance des armes car l’arme la plus efficace et qui dure même quand les armes se sont tues, demeure l’anéantissement de la reconnaissance de l’autre qui s’exprime dans le mépris et la destruction de sa culture. « C’est ce que nous appelons aujourd’hui l’esclavage mental que nous devons éradiquer pour libérer l’Homme noir de ses chaînes invisibles », dit-il. Pour parvenir à cette libération, Sidiki Bakaba propose, entre autres, de séparer radicalement le Ministère de la Culture de la Francophonie. « La culture de notre pays se devant de s’affirmer dans son entièreté, son indépendance d’esprit ne saurait souffrir de cette cacophonie conceptuelle. Nous suggérons que notre Ministère soit rebaptisé Ministère de la Culture et qu’un Secrétariat de la Francophonie trouve une place institutionnelle autonome », a-t-il conseillé. Ajoutant que « notre bois sacré ne saurait être le boulevard de la Françafrique ». Autre proposition que fait l’homme de culture, c’est la libération de nos rues de tous les noms des anciens colons et de les rebaptiser des noms prestigieux de nos leaders historiques, des hommes et femmes illustres qui honorent la Côte d’Ivoire. « C’est seulement à ce prix que l’on pourra donner aux Ivoiriens un horizon capable non seulement de conforter un développement économique, spirituel et culturel harmonieux, mais aussi d’affronter les enjeux de la mondialisation », a-t-il fait savoir
David Yala, envoyé spécial
Evoquant la nécessité d’une révolution culturelle de la part des Africains en général et particulièrement des Ivoiriens, Sidiki Bakaba a déclaré que sans autonomie culturelle, la souveraineté d’un peuple n’est qu’un leurre. « Sans une révolution culturelle pacifique qui libère définitivement le peuple ivoirien des chaînes invisibles qui entravent son développement économique et spirituel, nous ne connaîtrons pas de souveraineté véritable », a-t-il prévenu. Pour le DG du PCA, la violence coloniale ne se limite pas seulement à la puissance des armes car l’arme la plus efficace et qui dure même quand les armes se sont tues, demeure l’anéantissement de la reconnaissance de l’autre qui s’exprime dans le mépris et la destruction de sa culture. « C’est ce que nous appelons aujourd’hui l’esclavage mental que nous devons éradiquer pour libérer l’Homme noir de ses chaînes invisibles », dit-il. Pour parvenir à cette libération, Sidiki Bakaba propose, entre autres, de séparer radicalement le Ministère de la Culture de la Francophonie. « La culture de notre pays se devant de s’affirmer dans son entièreté, son indépendance d’esprit ne saurait souffrir de cette cacophonie conceptuelle. Nous suggérons que notre Ministère soit rebaptisé Ministère de la Culture et qu’un Secrétariat de la Francophonie trouve une place institutionnelle autonome », a-t-il conseillé. Ajoutant que « notre bois sacré ne saurait être le boulevard de la Françafrique ». Autre proposition que fait l’homme de culture, c’est la libération de nos rues de tous les noms des anciens colons et de les rebaptiser des noms prestigieux de nos leaders historiques, des hommes et femmes illustres qui honorent la Côte d’Ivoire. « C’est seulement à ce prix que l’on pourra donner aux Ivoiriens un horizon capable non seulement de conforter un développement économique, spirituel et culturel harmonieux, mais aussi d’affronter les enjeux de la mondialisation », a-t-il fait savoir
David Yala, envoyé spécial