La fresque de Georges Momboye était annoncée comme l’événement culturel majeur de la célébration du cinquantenaire de l’indépendance de la Côte d’Ivoire. Pour Pierre Kipré et son comité, cette fresque est, dans le domaine culturel, ce que le Colloque de Yamoussoukro est pour le monde intellectuel. Mais, le constat des connaisseurs de tels événements et de l’ensemble des Ivoiriens est amère : c’est du pipeau ! L’argent du contribuable ivoirien a été une fois de plus gaspillé pour rien. Car, c’est dans un stade Houphouët- Boigny archi-désert que la prestation s’est déroulée.
En vérité, C’était effectivement un spectacle d’envergure. Tant par le talent et la renommée de l’artiste lui-même que par le nombre d’actants. Pour le montage de cette fresque, de sources concordantes, c’est la faramineuse somme de 700 millions de Francs CFA qui a été déboursée. Et l’occasion était aussi belle, pour les Ivoiriens, de voir à l’œuvre leur compatriote qui fait, tout de même, la fierté du pays sur des scènes à l’extérieur. Mais, tous les Ivoiriens ont été sidérés de voir que cette fresque a été présentée sans une programmation objective. Comment comprendre que cet événement soit programmé pour, selon ses initiateurs, retracer les 50 ans d’indépendance à la même occasion, le même jour, à la même heure, dans la même ville d’Abidjan, que "le Concerto pour l’indépendance" ? Le Concerto qui, autrefois, avait pour cadre le tronçon du Boulevard Valery Giscard D’Estaing situé entre le Collège moderne de l’Autoroute et "le carrefour Solibra" (Treichville), a été éclaté cette année. A Treichville même, Magic System et Meiway étaient les têtes d’affiche. A Yopougon, c’est John Kiffy, les Back Devils et Wédji Ped, quand Ismaël Isaac, le chantre Boniface, Nash et bien d’autres artistes ivoiriens sont en prestations gratuites. A côté de ces multiples scènes, il faut noter que la crème de l’humour ivoirien, Adama Dahico, le Magnific, Agalawal…étaient sur les planches du Palais de la Culture dans le cadre du Festival international du Rire d’Abidjan (FIRA). On le voit, les organisateurs du cinquantenaire auraient dû programmer la fresque à un autre moment.
Une organisation qui laisse à désirer !
L’autre événement qui a englouti de l’argent et pour lequel les Ivoiriens restent encore ahuris, c’est le feu d’artifice de la place de la République au Plateau. Annoncé aussi à coups de battage médiatique, le feu d’artifice de la soirée de samedi s’est déroulé au moment où les Abidjanais, sortis massivement pour en être témoins, sont tous rentrés chez eux. Arrivés sur les lieux à partir de 18H, jusqu’à 23H, rien ne commençant, les uns et les autres ont préféré regagner leur domicile. Alors que ces feux d’artifice, selon les éléments vidéo montrés sur les chaines de la télévision ivoirienne, ont été achetés en Chine. L’on imagine tout le pactole financier dépensé pour les acheter et les acheminer ! Selon les explications d’un membre du comité d’organisation, «la première dame, Simone Gbagbo devait prendre part au feu d’artifice. Dans l’espoir qu’elle viendrait, nous avons patienté jusqu’à 23h. Et c’est à cette heure que son protocole nous informe qu’elle ne sera pas là.» Les Ivoiriens, las d’attendre éternellement, sont tranquillement rentrés chez eux, sans voir les feux d’artifice acquis à coups de millions pour eux.
On le voit, l’inorganisation et la mauvaise programmation des événements ont été le lot des festivités du cinquantenaire. Pourtant, des sommes faramineuses du contribuable ont été englouties. Des légèretés et du laisser aller total sautaient à l’œil. Surtout que la télévision s’y est mise en faisant passer en boucle le spot annonce de la fresque où le speaker, surement grisé par le talent de la médiocrité, au lieu de Georges Momboye appelle le chorégraphe "Georges Méyobé ". Et cela a été diffusé des jours durant sur notre chaîne. La RTI ne cessera donc pas d’être " la chaîne des grands énervements".
Jean- Antoine Doudou
En vérité, C’était effectivement un spectacle d’envergure. Tant par le talent et la renommée de l’artiste lui-même que par le nombre d’actants. Pour le montage de cette fresque, de sources concordantes, c’est la faramineuse somme de 700 millions de Francs CFA qui a été déboursée. Et l’occasion était aussi belle, pour les Ivoiriens, de voir à l’œuvre leur compatriote qui fait, tout de même, la fierté du pays sur des scènes à l’extérieur. Mais, tous les Ivoiriens ont été sidérés de voir que cette fresque a été présentée sans une programmation objective. Comment comprendre que cet événement soit programmé pour, selon ses initiateurs, retracer les 50 ans d’indépendance à la même occasion, le même jour, à la même heure, dans la même ville d’Abidjan, que "le Concerto pour l’indépendance" ? Le Concerto qui, autrefois, avait pour cadre le tronçon du Boulevard Valery Giscard D’Estaing situé entre le Collège moderne de l’Autoroute et "le carrefour Solibra" (Treichville), a été éclaté cette année. A Treichville même, Magic System et Meiway étaient les têtes d’affiche. A Yopougon, c’est John Kiffy, les Back Devils et Wédji Ped, quand Ismaël Isaac, le chantre Boniface, Nash et bien d’autres artistes ivoiriens sont en prestations gratuites. A côté de ces multiples scènes, il faut noter que la crème de l’humour ivoirien, Adama Dahico, le Magnific, Agalawal…étaient sur les planches du Palais de la Culture dans le cadre du Festival international du Rire d’Abidjan (FIRA). On le voit, les organisateurs du cinquantenaire auraient dû programmer la fresque à un autre moment.
Une organisation qui laisse à désirer !
L’autre événement qui a englouti de l’argent et pour lequel les Ivoiriens restent encore ahuris, c’est le feu d’artifice de la place de la République au Plateau. Annoncé aussi à coups de battage médiatique, le feu d’artifice de la soirée de samedi s’est déroulé au moment où les Abidjanais, sortis massivement pour en être témoins, sont tous rentrés chez eux. Arrivés sur les lieux à partir de 18H, jusqu’à 23H, rien ne commençant, les uns et les autres ont préféré regagner leur domicile. Alors que ces feux d’artifice, selon les éléments vidéo montrés sur les chaines de la télévision ivoirienne, ont été achetés en Chine. L’on imagine tout le pactole financier dépensé pour les acheter et les acheminer ! Selon les explications d’un membre du comité d’organisation, «la première dame, Simone Gbagbo devait prendre part au feu d’artifice. Dans l’espoir qu’elle viendrait, nous avons patienté jusqu’à 23h. Et c’est à cette heure que son protocole nous informe qu’elle ne sera pas là.» Les Ivoiriens, las d’attendre éternellement, sont tranquillement rentrés chez eux, sans voir les feux d’artifice acquis à coups de millions pour eux.
On le voit, l’inorganisation et la mauvaise programmation des événements ont été le lot des festivités du cinquantenaire. Pourtant, des sommes faramineuses du contribuable ont été englouties. Des légèretés et du laisser aller total sautaient à l’œil. Surtout que la télévision s’y est mise en faisant passer en boucle le spot annonce de la fresque où le speaker, surement grisé par le talent de la médiocrité, au lieu de Georges Momboye appelle le chorégraphe "Georges Méyobé ". Et cela a été diffusé des jours durant sur notre chaîne. La RTI ne cessera donc pas d’être " la chaîne des grands énervements".
Jean- Antoine Doudou
