A circonstance exceptionnelle, dispositions exceptionnelles. Mais en lieu et place de la grande parade qui aurait rehaussé le cinquantenaire, c'est à un petit défilé qu'on a eu droit. Seul un défilé militaire, pédestre, s'est déroulé, samedi, sur le parvis du palais présidentiel. Comme cela se fait, d'ailleurs, depuis 2003. Le traditionnel ''ballet'' des armées a été la copie des précédents. Encore qu'il a été diminué, parce qu'il avait amputé de son volet motorisé. Néanmoins, deux innovations de circonstance, ont été acclamées. C'est d'abord le défilé des épouses des Forces de défense et de sécurité (Fds). Et, le passage des drapeaux des 16 autres nations qui célébraient leur indépendance cette année. Le nombreux public, dont des officiels, s'attendait certainement à mieux. Laurent Gbagbo a présenté des excuses pour le rendez-vous manqué de cette grande fête. « C'est que nous n'avons pas voulu faire une grande fête. On a fait une petite fête. Une cérémonie de prise d'armes comme les autres années. On fera un grand défilé. Un défilé, c'est une démonstration de joie, d'unité pacifique. On fera notre grand défilé quand les élections seront passées. Donc, on fait une prise d'armes et on fera le grand défilé après ». A entendre le président, la circonstance pré-électorale n'est pas propice à l'organisation de festivités dignes d'un cinquantenaire tel que les Ivoiriens l'ont imaginé. Rendez-vous est donc pris pour l'après élection.
En attendant, le 7 août dernier, les Fds dont leur chef, Philippe Mangou, est passé général quatre étoiles, ont réaffirmé loyauté au chef suprême des Armées. Le tout nouveau général de brigade Déto Letho Firmin, commandant des Forces terrestres, a conduit les troupes devant Laurent Gbagbo. Ce fut l'occasion pour le public de découvrir, à nouveau, une armée disciplinée, rigoureuse et fraternelle. Outre l'hommage militaire, la ''grande muette'' a témoigné de sa cohésion, avec la présence de tous les corps d'armée (armée de terre, armée de l'air, police, gendarmerie, douane, eaux et forêts, sapeurs pompiers) qui la composent. Le centre de commandement intégré (Cci), composé d'éléments Forces armées nationales (Fanci) et Forces armées des Forces nouvelles de Côte d'Ivoire (Fafn) était encore présent parmi les troupes.
Bidi Ignace
En attendant, le 7 août dernier, les Fds dont leur chef, Philippe Mangou, est passé général quatre étoiles, ont réaffirmé loyauté au chef suprême des Armées. Le tout nouveau général de brigade Déto Letho Firmin, commandant des Forces terrestres, a conduit les troupes devant Laurent Gbagbo. Ce fut l'occasion pour le public de découvrir, à nouveau, une armée disciplinée, rigoureuse et fraternelle. Outre l'hommage militaire, la ''grande muette'' a témoigné de sa cohésion, avec la présence de tous les corps d'armée (armée de terre, armée de l'air, police, gendarmerie, douane, eaux et forêts, sapeurs pompiers) qui la composent. Le centre de commandement intégré (Cci), composé d'éléments Forces armées nationales (Fanci) et Forces armées des Forces nouvelles de Côte d'Ivoire (Fafn) était encore présent parmi les troupes.
Bidi Ignace