Laurent Gbagbo à ses détracteurs : «Vous cherchez les élections alors que nous cherchons la paix »

Le chef deb l’Etat, le président Laurent Gbagbo a réaffirmé ce samedi 7 août au palais présidentiel, que l'élection présidentielle est d’abord et avant tout, l’affaire des Ivoiriens. C’était au cours de la cérémonie de prise d'armes marquant les cinquante années d’indépendance de la Côte d’Ivoire.

Le président Laurent Gbagbo a fait une mise au point en ce qui concerne les élections en Côte d’Ivoire. «Je voudrais dire à beaucoup de nos amis que sur cette question des élections, personne ne peut être plus soucieux que les Ivoiriens eux-mêmes. Il y en a qui font comme si les élections de Côte d’Ivoire les intéressent plus que nous », a observé Laurent Gbagbo. Pour lui, les élections en Côte d’Ivoire règlent d’abord les problèmes des Ivoiriens et non ceux des autres.

A en croire Laurent Gbagbo, les élections tardent parce qu’il y a un problème. C’est pourquoi il demande aux uns et autres de se calmer afin que ces difficultés trouvent une issue favorable. « Vous, vous cherchez les élections alors que nous, nous cherchons la paix », a indiqué le président de la république, à l'endroit de ceux qui pensent qu'il manoeuvre pour se maintenir au pouvoir aussi longtemps que possible. Il continue pour dire: « on peut avoir des élections et faire la guerre après (…) Nous, nous voulons la paix pour notre pays, et les élections nous les voulons quand elles sont un élément de la paix. C’est pourquoi nous allons doucement.»

Pour Gbagbo, il est inconcevable que quelqu’un soit plus intéressé par les élections en côte d’Ivoire que les Ivoiriens eux-mêmes. Avant de rassurer les uns et les autres que ces élections auront bel et bien lieu cette année.

Aussi, le président de la république a-t-il rassuré la communauté nationale et internationale qu’il n’y aura pas de troubles en côte d’Ivoire après l’élection présidentielle. C'est pourquoi d'ailleurs, il met en garde la grande muette sur de quelconques velléités de coups d’Etat « Si moi, je tombe, ils tombent aussi. Il y en a qui croient qu’un coup d’Etat est facile. C’est comme un édifice qui a plusieurs poteaux. Si tu le fais tomber, tes poteaux tomberont aussi », a averti Laurent Gbagbo.

Franck YEO