Ouf ! Les Ivoiriens peuvent souffler. Le clan des frontistes a fini la célébration de ‘’sa’’ fête. Un self show qui a été boudé sur toute la ligne par le peuple tout entier. Mais le camp présidentiel en chaleur, a tenu contre, tous vents et marées de désapprobation, à engloutir une somme colossale dans cette étrenne. Comme dans une confrérie, tous les différents pans de ce cinquantenaire n’ont rassemblé que les membres de la minorité présidentielle. Les séminaires de Gagnoa, de San Pédro, de la jeunesse et le colloque de Yamoussoukro se sont déroulés au sein de ce petit rassemblement bombardé camp présidentiel. La classe politique et même la masse ne s’est nullement sentie concerné par cette fête. L’apothéose de ce cinquantenaire a prouvé clairement que c’était une affaire de la famille Bleue. La fameuse fresque qui aurait coûté 2 milliards, s’est déroulé devant des gradins vides du stade Félix Houphouët-Boigny et les festivités organisées par le District d’Abidjan, ignorées par le public. Quelle honte ! Mais le chef du palais qui voulait voir de près le fiasco total s’est rendu au stade. Le club d’amis de Gbagbo et les adeptes de la mouvance présidentielle peuvent se féliciter d’avoir réussi leur coup : célébrer le cinquantenaire. Echec ou fiasco, tant pis pour les jaloux. Dans tous les cas, le clan s’est retrouvé, s’est auto-félicité pour ses dix meilleures années de gestion avec à la clé, le chômage, la gabégie, la guerre, la souffrance des Ivoiriens. Qui dit mieux devant ces exploits du Fpi qui méritent une célébration? Le cinquantenaire a pris fin, pardon la fête des 4 milliards du Fpi s’est achevée. Place aux leçons et aux élections.
Jérôme N’Dri
Jérôme N’Dri
