Les cérémonies commémoratives du cinquantenaire de la Côte d’Ivoire à Washington, DC se sont déroulés du 6 au 8 août derniers avec une mobilisation sans exception de la diaspora ivoirienne et des amis de la Cote d’Ivoire.
Voir SEM l’ambassadeur Charles Koffi et son épouse accompagnés de nombreux Ivoiriens danser au son de la fanfare tout le long de la Rue Ellsworth à Silver Spring, dans l’Etat de Maryland. Admirer des Américains, blancs, latinos et Noirs, danser aux sons du zoblazo, du couper-décaler, du gbégbé ou encore du lékiné. Observer des amis de la Côte d’Ivoire déguster les mets ivoiriens et aussi s’arracher les souvenirs « made in Côte d’Ivoire » …le spectacle du cinquantenaire aux Etats-Unis était assurément l’un des plus beaux organisés à travers le monde. De la cérémonie officielle du vendredi 6 août à la foire du cinquantenaire en transitant par le gala du samedi, les cérémonies commémoratives du cinquantenaire ont connu un succès au delà de toutes les attentes.
Pour l’ambassadeur Charles Koffi, visiblement comblé de la réussite des événements, « la célébration du cinquantenaire marque et démontre aux yeux de tous la renaissance de la Côte d’Ivoire vers des horizons nouveaux et plus radieux. Je souhaite une bonne foire à tous, Africains, Américains et les amis des autres pays. Et je remercie le Chef de l’Etat SEM Laurent Gbagbo d’avoir permis à la diaspora de prendre part à cette cérémonie historique. »
Et c’est à juste titre que l’écrivain Norbert Yao Yao pouvait, lui aussi, expliquer que notre pays, malgré les dix années de crise reste encore debout dans le concert des nations. « Malgré la crise, notre pays reste en Afrique le pilier incontournable de l’économie, de la culture et des loisirs. Et vous constaterez vous-mêmes que tout ce qui est beau attire. La culture ivoirienne est simplement belle, » a-t-il conclu.
Le dimanche 8 août restera à coup sûr et pour longtemps dans la mémoire des Ivoiriens. Prévue à dix heures, la foire a effectivement débuté à midi. Mais au petit matin déjà, les stands d’expositions étaient déjà installés. Les badauds et autres invités attirés par la musique, prenaient peu à peu place autour de podium. Quand à treize heures l’ambassadeur Charles Koffi arrive et procède à la coupure du ruban, la fête peut alors commencer. Un bal poussière populaire au rythme de la fanfare a littéralement happé tous les spectateurs, devenus tous, le temps d’une journée des Ivoiriens.
Sur le podium les orchestres se succèdent. Les artistes chanteurs ivoiriens et africains résidant aux Etats-Unis égayent la foule. Shakama de son world beat électrise toute l’assistance. Jeepy, dans le style du zézé-pop fait bouger le monde. Un groupe de danseurs congolais ont « ndombolisé » la foule de leur pas cadencés et synchronisés. « C’est notre part de soutien à la Côte d’Ivoire et à son vaillant peuple, » a indiqué M. Abraham Lwakanbuaga.
« J’adore la culture africaine et surtout sa musique qui m’inspire infiniment.» explique Mlle Cristina Titus, chorégraphe et danseuse dans un centre social de Washington, DC. « Je souhaite un joyeux anniversaire à la Côte d’Ivoire et à tout son peuple. J’espère que les cinquante prochaines années seront encore plus belles et plus prospères pour l’Afrique. » Pour M. Diomandé Moussa, la célébration du cinquantenaire constitue un moment de réjouissances et de réflexion aussi. « Ce soir, c’est la fête, c’est la célébration totale. Demain, nous allons prendre le temps de poser les idées pour les années et les générations futures.
En fait de réjouissances, les Ivoiriens et autres amis de la Côte d’Ivoire n’ont pas boudé leur plaisir. Pour beaucoup d’Ivoiriens présents à cette glorieuse cérémonie, la Rue Ellsworth s’est transformé le temps d’un cinquantenaire en la Rue Princesse. Au point où jusqu’à vingt heures, le temps initialement prévue pour clore la foire, le spectacle a continué. « On n’a jamais vu ça, ici » s’est confessé M. Greg O, agent de sécurité.
Pour les cinquante ans de la Côte d’Ivoire, c’est une diaspora ivoirienne mobilisée autour de son ambassadeur qui magnifié son pays et s’est souvenu de son passé. De l’Abidjanaise jouée avec brio par la jeune violoniste Raïssa Sy Savané au duo Peter One et Jess Sah Bi dans le « Clipo clipo » immortel, les Ivoiriens ont démontré leur attachement solide à leur pays. « La Côte d’Ivoire, c’est la Côte d’Ivoire, » a déclaré Dr. Eric Edi.
Les semaines qui suivent feront la part aux activités de réflexion. Des tables rondes, des débats et des séminaires, des visites pour enfants ivoiriens nés aux USA et des interviews sont prévues à l’ambassade. Des matches de foot et de basket-ball sont aussi à l’affiche du jubilé ivoirien. « Ça chuchote même l’arrivée de Drogba Didier à Washington, DC au mois de novembre prochain.
Phil Nomel
Correspondant à Washington, DC
Voir SEM l’ambassadeur Charles Koffi et son épouse accompagnés de nombreux Ivoiriens danser au son de la fanfare tout le long de la Rue Ellsworth à Silver Spring, dans l’Etat de Maryland. Admirer des Américains, blancs, latinos et Noirs, danser aux sons du zoblazo, du couper-décaler, du gbégbé ou encore du lékiné. Observer des amis de la Côte d’Ivoire déguster les mets ivoiriens et aussi s’arracher les souvenirs « made in Côte d’Ivoire » …le spectacle du cinquantenaire aux Etats-Unis était assurément l’un des plus beaux organisés à travers le monde. De la cérémonie officielle du vendredi 6 août à la foire du cinquantenaire en transitant par le gala du samedi, les cérémonies commémoratives du cinquantenaire ont connu un succès au delà de toutes les attentes.
Pour l’ambassadeur Charles Koffi, visiblement comblé de la réussite des événements, « la célébration du cinquantenaire marque et démontre aux yeux de tous la renaissance de la Côte d’Ivoire vers des horizons nouveaux et plus radieux. Je souhaite une bonne foire à tous, Africains, Américains et les amis des autres pays. Et je remercie le Chef de l’Etat SEM Laurent Gbagbo d’avoir permis à la diaspora de prendre part à cette cérémonie historique. »
Et c’est à juste titre que l’écrivain Norbert Yao Yao pouvait, lui aussi, expliquer que notre pays, malgré les dix années de crise reste encore debout dans le concert des nations. « Malgré la crise, notre pays reste en Afrique le pilier incontournable de l’économie, de la culture et des loisirs. Et vous constaterez vous-mêmes que tout ce qui est beau attire. La culture ivoirienne est simplement belle, » a-t-il conclu.
Le dimanche 8 août restera à coup sûr et pour longtemps dans la mémoire des Ivoiriens. Prévue à dix heures, la foire a effectivement débuté à midi. Mais au petit matin déjà, les stands d’expositions étaient déjà installés. Les badauds et autres invités attirés par la musique, prenaient peu à peu place autour de podium. Quand à treize heures l’ambassadeur Charles Koffi arrive et procède à la coupure du ruban, la fête peut alors commencer. Un bal poussière populaire au rythme de la fanfare a littéralement happé tous les spectateurs, devenus tous, le temps d’une journée des Ivoiriens.
Sur le podium les orchestres se succèdent. Les artistes chanteurs ivoiriens et africains résidant aux Etats-Unis égayent la foule. Shakama de son world beat électrise toute l’assistance. Jeepy, dans le style du zézé-pop fait bouger le monde. Un groupe de danseurs congolais ont « ndombolisé » la foule de leur pas cadencés et synchronisés. « C’est notre part de soutien à la Côte d’Ivoire et à son vaillant peuple, » a indiqué M. Abraham Lwakanbuaga.
« J’adore la culture africaine et surtout sa musique qui m’inspire infiniment.» explique Mlle Cristina Titus, chorégraphe et danseuse dans un centre social de Washington, DC. « Je souhaite un joyeux anniversaire à la Côte d’Ivoire et à tout son peuple. J’espère que les cinquante prochaines années seront encore plus belles et plus prospères pour l’Afrique. » Pour M. Diomandé Moussa, la célébration du cinquantenaire constitue un moment de réjouissances et de réflexion aussi. « Ce soir, c’est la fête, c’est la célébration totale. Demain, nous allons prendre le temps de poser les idées pour les années et les générations futures.
En fait de réjouissances, les Ivoiriens et autres amis de la Côte d’Ivoire n’ont pas boudé leur plaisir. Pour beaucoup d’Ivoiriens présents à cette glorieuse cérémonie, la Rue Ellsworth s’est transformé le temps d’un cinquantenaire en la Rue Princesse. Au point où jusqu’à vingt heures, le temps initialement prévue pour clore la foire, le spectacle a continué. « On n’a jamais vu ça, ici » s’est confessé M. Greg O, agent de sécurité.
Pour les cinquante ans de la Côte d’Ivoire, c’est une diaspora ivoirienne mobilisée autour de son ambassadeur qui magnifié son pays et s’est souvenu de son passé. De l’Abidjanaise jouée avec brio par la jeune violoniste Raïssa Sy Savané au duo Peter One et Jess Sah Bi dans le « Clipo clipo » immortel, les Ivoiriens ont démontré leur attachement solide à leur pays. « La Côte d’Ivoire, c’est la Côte d’Ivoire, » a déclaré Dr. Eric Edi.
Les semaines qui suivent feront la part aux activités de réflexion. Des tables rondes, des débats et des séminaires, des visites pour enfants ivoiriens nés aux USA et des interviews sont prévues à l’ambassade. Des matches de foot et de basket-ball sont aussi à l’affiche du jubilé ivoirien. « Ça chuchote même l’arrivée de Drogba Didier à Washington, DC au mois de novembre prochain.
Phil Nomel
Correspondant à Washington, DC