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Politique Publié le jeudi 12 août 2010 | Notre Voie

Laurent Gbagbo : “Des gens de l’extérieur ont voulu changer le pouvoir en Côte d’Ivoire”

© Notre Voie Par Nathan Koné
Yamoussoukro / Cinquantenaire : le président Laurent Gbagbo ouvre le colloque international pluridisciplinaire "L`indépendance et ses perspectives en Afrique subsaharienne"
Dimanche 1er août 2010. Yamoussoukro, Fondation Félix Houphouët-Boigny pour la recherche de la paix.
Le président de la République de Côte d’Ivoire Laurent Gbagbo a honoré hier de sa présence, la cérémonie de dédicace de “Côte d’Ivoire, sur le sentier de la paix”, un livre de Guy Labertit, au Conseil économique et social (Plateau). Dans cet ouvrage, l’auteur dissèque les accords de Ouaga, montre et démontre, à la suite d’appréciations assez considérables, que la Côte d’Ivoire s’est engagée sur la voie de la réconciliation et de l’épanouissement. La Côte d’Ivoire, en toute liberté et en toute responsabilité s’est ouverte une voie de dialogue interne pour aller aux élections, en vue de vaincre la crise qui la déchire depuis septembre 2002. “Je suis un citoyen français et je suis homme de gauche, relève Guy Labertit. Je suis rigoureux sur les faits que je rapporte. Après la signature de l’accord de Ouaga, beaucoup étaient sceptiques mais voici qu’aujourd’hui, la réalité est là. Il y a aucune sorte de clarté sur le sentier de la paix. L’Etat ivoirien a gardé sa dignité malgré la crise. Et sa capacité de résistance peut servir d’exemple à toute l’Afrique”. Le Président Laurent Gbagbo, après avoir félicité l’auteur pour son engagement en faveur de la démocratie, a relevé ceci : “La crise que subit la Côte d’Ivoire est une petite crise. Ce sont des gens de l’extérieur qui lui ont donné de l’importance. On a voulu changer le président élu par le peuple ivoirien par une autre personne. Mais cette voie a échoué. Des gens voulaient dicter à la Côte d’Ivoire ce qu’elle doit faire et ce qu’elle doit être. Nous avons dit non ! Nous avons choisi d’être libres. Des gens de l’extérieur voulaient donner le pouvoir à un premier ministre qui a été désigné. Ils voulaient changer la nature de notre pouvoir et le donner à leur ami. Ils ont même dit que notre assemblée nationale n’était pas valable. C’est la première grande bétise que ces gens ont commise”. A la fin de son intervention, Laurent Gbagbo a souhaité que Dieu bénisse l’amitié sincère qui existe entre le peuple français et le peuple ivoirien. Azo Vauguy
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