Coup d’essai, coup de maître pour François Zahoui sur le banc des Eléphants A. Le match réussi face à l’Italie, mardi à Londres, devrait-il propulser l’ancien Eléphant au poste de sélectionneur recherché pour l’équipe nationale ? Ce n’est pas impossible, mais ce serait trop tôt.
Chapeau François Zahoui ! Battre la grande équipe d’Italie, quatre fois championne du monde, n’est pas donné ! En plus, en seulement deux jours de préparation( ?). Au-delà du résultat (1-0) en faveur de la Côte d’Ivoire, les échos qui nous parviennent de Londres indiquent que l’équipe a produit du beau jeu. Un bon point pour lui et ses collègues locaux. Mais, ce résultat très flatteur et encourageant suffit-il pour bombarder l’ancien milieu offensif d’Ascoli (Italie) à la tête de l’encadrement technique des Eléphants ? A l’heure où la Fédération ivoirienne de football est à la recherche d’un entraîneur, ça peut donner des idées. Mais de là à croire qu’il faut confier, ici et maintenant, l’équipe à François Zahoui, il faut savoir raison garder. Tenir le banc d’une sélection comme la Côte d’Ivoire a besoin d’un certain nombre de choses dont le vécu dans son environnement. D’une certaine dose d’expérience au sein de la sélection. On nous dira que l’expérience s’acquiert sur le terrain. C’est vrai. Zahoui a dirigé l’Africa sport, mais il a besoin de vivre un moment dans l’environnement de l’équipe nationale, s’imprégner de ses réalités avant qu’on ne lui confie une telle responsabilité. La pression d’un match amical, fusse-t-il contre l’Italie, n’a rien à voir avec celle d’une compétition d’envergure comme la Can ou le Mondial. Cela nécessite beaucoup de choses et prend en compte plusieurs paramètres. Zahoui a en main la sélection nationale cadette. Qu’il fasse ses preuves avec cette catégorie. Le temps qu’on le juge en diverses situations. Sinon, on n’a pas besoin d’un extra terrestre pour entraîner les Eléphants. Les expatriés qui ont entraîné les Eléphants sous Anouma jusque-là ont quasiment les mêmes formations que les techniciens ivoiriens, membres de la direction technique nationale. Zahoui a un diplôme. Il est donc qualifié pour. Il peut donc. Une question s’impose cependant. Est-ce le moment ? La Fif peut explorer cette piste au cas où elle se demande s’il est vraiment nécessaire de payer un expatrié à 40 ou 50 millions de Fcfa, pendant les éliminatoires de la Can 2012 pour jouer contre le Rwanda, le Bénin et le Burundi. A partir de cette hypothèse, la piste Zahoui n’est pas à écarter. Mais dans ce cas, la Fif peut commencer par un collège constitué par exemple, de François Zahoui, Alain Gouamené, Didier Otokoré. Alain Gouamené est dans la maison orange. Son association avec Zahoui et Otokoré peut donner quelque chose. Des gens indépendants à tout point de vue. Et qui peuvent dire des vérités aux joueurs comme il se doit, quand il le faut. En attendant, la Fif continue de prospecter.
Tibet Kipré
Log : Le bon résultat de François Zahoui face à l’Italie grimpe sa cote et suscite déjà des commentaires.
Chapeau François Zahoui ! Battre la grande équipe d’Italie, quatre fois championne du monde, n’est pas donné ! En plus, en seulement deux jours de préparation( ?). Au-delà du résultat (1-0) en faveur de la Côte d’Ivoire, les échos qui nous parviennent de Londres indiquent que l’équipe a produit du beau jeu. Un bon point pour lui et ses collègues locaux. Mais, ce résultat très flatteur et encourageant suffit-il pour bombarder l’ancien milieu offensif d’Ascoli (Italie) à la tête de l’encadrement technique des Eléphants ? A l’heure où la Fédération ivoirienne de football est à la recherche d’un entraîneur, ça peut donner des idées. Mais de là à croire qu’il faut confier, ici et maintenant, l’équipe à François Zahoui, il faut savoir raison garder. Tenir le banc d’une sélection comme la Côte d’Ivoire a besoin d’un certain nombre de choses dont le vécu dans son environnement. D’une certaine dose d’expérience au sein de la sélection. On nous dira que l’expérience s’acquiert sur le terrain. C’est vrai. Zahoui a dirigé l’Africa sport, mais il a besoin de vivre un moment dans l’environnement de l’équipe nationale, s’imprégner de ses réalités avant qu’on ne lui confie une telle responsabilité. La pression d’un match amical, fusse-t-il contre l’Italie, n’a rien à voir avec celle d’une compétition d’envergure comme la Can ou le Mondial. Cela nécessite beaucoup de choses et prend en compte plusieurs paramètres. Zahoui a en main la sélection nationale cadette. Qu’il fasse ses preuves avec cette catégorie. Le temps qu’on le juge en diverses situations. Sinon, on n’a pas besoin d’un extra terrestre pour entraîner les Eléphants. Les expatriés qui ont entraîné les Eléphants sous Anouma jusque-là ont quasiment les mêmes formations que les techniciens ivoiriens, membres de la direction technique nationale. Zahoui a un diplôme. Il est donc qualifié pour. Il peut donc. Une question s’impose cependant. Est-ce le moment ? La Fif peut explorer cette piste au cas où elle se demande s’il est vraiment nécessaire de payer un expatrié à 40 ou 50 millions de Fcfa, pendant les éliminatoires de la Can 2012 pour jouer contre le Rwanda, le Bénin et le Burundi. A partir de cette hypothèse, la piste Zahoui n’est pas à écarter. Mais dans ce cas, la Fif peut commencer par un collège constitué par exemple, de François Zahoui, Alain Gouamené, Didier Otokoré. Alain Gouamené est dans la maison orange. Son association avec Zahoui et Otokoré peut donner quelque chose. Des gens indépendants à tout point de vue. Et qui peuvent dire des vérités aux joueurs comme il se doit, quand il le faut. En attendant, la Fif continue de prospecter.
Tibet Kipré
Log : Le bon résultat de François Zahoui face à l’Italie grimpe sa cote et suscite déjà des commentaires.