Le Front populaire ivoirien (Fpi) est dans la tourmente à Botro depuis un certain temps. Deux fédéraux se disputent la tête de la fédération au point que les présidents de comité de base sont désorientés, à moins de trois mois de l'élection présidentielle. Pour permettre au candidat Laurent Gbagbo, de gagner les élections, César Etou, directeur de campagne adjoint de Laurent Gbagbo à Botro et membre du comité central a été dépêché sur place. Depuis le week-end dernier, il a entrepris une série de rencontres avec les secrétaires de sections, les présidents de comités de base, ainsi que les structures spécialisées. Notamment l'OFpi, la JFpi, la cellule des enseignants du parti (CeFpi). Ils ont tous fait le déplacement de Sahoundi dans la sous-préfecture de Languibonou. « C'est parce que le bureau fédéral est en crise que je vous ai fait appel parce que les élections approchent. Et nous avons pour objectif et mission de faire réélire Laurent Gbagbo à Botro », a expliqué l'émissaire de Laurent Gbagbo. Sur 63 présidents de comités de base de Diabo, 55 de Botro, et 48 de Languibonou, seul était absent. César Etou, fils de la région, a cherché à comprendre les difficultés des présidents de comités de base pour battre une bonne campagne. Au cours de la rencontre, il a demandé à ces derniers de taire les querelles inutiles pour se consacrer à l'essentiel qui se résume à la réélection du président Gbagbo. Il a surtout insisté sur les thèmes qui doivent être l'objet de la campagne. A savoir, le programme de Laurent Gbagbo en faveur des populations rurales. « Grâce au président Gbagbo, on paie le kilo de café à 1000 Fcfa. Cela est concret et palpable. Avant, ce n'était pas possible. C'est cela notre campagne. Nous avons électrifié plus de 1000 villages pendant la guerre. Les autres n'ont pas fait mieux en temps de paix.» a-t-il conclu. Pour terminer, le Ddc adjoint de Laurent Gbagbo indiquera que son parti et son candidat sont désormais implantés dans le pays baoulé. Et personne n'y pourra rien désormais.
Allah Kouamé à Bouaké
Allah Kouamé à Bouaké
