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Politique Publié le mardi 17 août 2010 | L’intelligent d’Abidjan

Politique nationale / Gnamien Yao, DNCA chargé des Ivoiriens de la Diaspora: "Ce qui se passe en Côte d’Ivoire n’est pas une crise identitaire, mais…"

© L’intelligent d’Abidjan Par DR
Précampagne FPI : Le ministre Gnamien Yao mobilise la diaspora pour Gbagbo
Photo: S.E.M. Gnamien Yao, DNCA-IE
En prélude à la table ronde du 18 août 2010, à l’Hôtel communal de Cocody, sur le leadership du président Laurent Gbagbo, candidat à l’élection présidentielle du 31 octobre prochain, l’ambassadeur Gnamien Yao, Directeur national de campagne adjoint, chargé des Ivoiriens de l’étranger, a animé un point de presse, lundi 16 août, pour situer le contexte de cette rencontre. Pur produit du PDCI-RDA, l’ambassadeur Gnamien Yao est sûr d’une chose : Laurent Gbagbo est un homme de conviction.

Le président Laurent Gbagbo va ravir tous les suffrages à l’issue des votes du 31 octobre prochain, si elles ont vraiment lieu. Et ambassadeur Gnamien Yao n’en dit pas plus. C’est la raison pour laquelle, il a décidé d’organiser une table ronde sur le leadership du candidat Laurent Gbagbo qui semble, pour l’instant, incarner le profil dont ont besoin les Ivoiriens dans leur majorité. Gnamien Yao l’a avoué hier, devant des représentants de la presse nationale et internationale ainsi que des représentants de la diaspora ivoirienne qui séjournent depuis quelques temps à Abidjan. Car, pour le ministre Gnamien Yao, le candidat Laurent Gbagbo, est un ‘’produit’’ qu’il faut vendre à tous les Ivoiriens, parce qu’il est le ‘’vrai produit’’. C’est-à-dire celui qui incarne la rupture, qui prône le progrès et le développement pour tous. Voilà pourquoi la rencontre d’Abidjan à laquelle prennent part les Ivoiriens de la diaspora, ne doit pas être considérée comme un culte à la personne, mais une réaffirmation des Ivoiriens de l’Etranger à l’égard du président Laurent Gbagbo, candidat à sa propre succession. Pour voter un candidat, il faut le connaître. C’est dans ce contexte, selon le ministre, que s’inscrit le rendez-vous politique du 18 août 2010. «Pour savoir le fond de ma pensée, quand je dis cela, je vous prie de me permettre de paraphraser certains auteurs qui n’ont pas hésité à définir la politique comme un lieu où s’exprime la diversité des composantes de la société, mais également celui où se révèlent les divisions. Ceci étant, il faut retenir que la politique oppose toujours des individus dont les ambitions entrent inévitablement en compétition à toutes les étapes de leur carrière. La réussite exige des qualités qui ont pour noms : endurance, résistance physique et nerveuse, résistance à la fatigue et aux attaques, esprit de partage et surtout d’ouverture et de courage», souligne-t-il. L’ambassadeur Gnamien Yao a foi en l’avenir de la Côte d’Ivoire avec le candidat Laurent Gbagbo. Mais, pour lui permettre de mettre en œuvre toute sa politique, il faut qu’il soit élu. Et pour qu’il soit élu, il faut préparer toutes les conditions, d’où le sens de la table ronde d’Abidjan. «Le vote de l’Etranger est un suffrage de prestige », précise-t-il. Soulignant que remporter tous les suffrages en Côte d’Ivoire et perdre soit aux Etats-Unis ou France, cela pose problème. Mettant les points sur les ‘’i’’ par rapport à certaines idées préconçues, il a dit ceci : «Ce qui se passe en Côte d’Ivoire n’est pas une crise identitaire. Mais depuis le départ de feu Félix Houphouët Boigny, nous cherchons un leader». Ainsi, invite-t-il les investisseurs à emprunter la destination Côte d’Ivoire. Répondant à certaines préoccupations des journalistes, l’ambassadeur a également fait des mises au point par rapport à certains commentaires au sujet de l’absence des chefs d’Etat au côté du Président Laurent Gbagbo, lors de la célébration du cinquantenaire de l’indépendance de la Côte d’Ivoire. «Personne n’a boudé Laurent Gbagbo. Mais il a respecté l’engagement du peuple, celui de tenir les élections avant l’organisation du cinquantenaire avec faste», a précisé le DNCA chargé des Ivoiriens de la Diaspora. Tout en indiquant que ce qui a été fait le 7 août dernier est une fête symbolique
Honoré Kouassi


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