Le directeur national de campagne adjoint de Laurent Gbagbo, chargé des Ivoiriens de l`étranger, Gnamien Yao, a animé, hier, une conférence de presse à son Qg.
A onze semaines, théoriquement, de l`élection présidentielle, les différentes chapelles politiques affûtent leurs armes. Du côté du camp présidentiel, la direction nationale de campagne adjointe chargée des Ivoiriens de l`étranger se signale. Son premier responsable, Gnamien Yao, a annoncé la tenue, demain, d`une table-ronde sur « le leadership du président Laurent Gbagbo ». C`était au cours d`une conférence de presse au Qg de la direction de campagne. Selon le conférencier, cette rencontre a été initiée depuis le mois de mai 2010 à l`occasion du colloque international sur l`harmonisation des stratégies de victoire de son candidat en Europe. «Aujourd`hui, nous avons choisi de rendre hommage au président Laurent Gbagbo pour ses qualités d`homme de dialogue, de paix et de justice », a-t-il justifié le rendez-vous qui aura pour cadre l`hôtel communal de Cocody. Il a confié que sa présence, ainsi que celle d`autres Ivoiriens vivant à l`étranger, vise à jeter les bases de leur volonté de s`unir pour la victoire de leur candidat. Gnamien Yao a soutenu que la table-ronde permettra de définir les arguments en vue de convaincre l`électorat hors du pays. L`actualité nationale n`est pas passée sous silence. De l`avis de Gnamien Yao, on ne doit pas donner plus de volume à certains problèmes, notamment la fraude sur l`identité, qu`ils n`en ont en réalité. «Les fraudes sur l`identité existent partout. Il faut éviter de grossir ce qui ne doit pas l`être», a-t-il conseillé. L`intervenant, par ailleurs conseiller diplomatique, s`est prononcé sur l`annulation du visa d`Affi N`Guessan aux Etats-Unis. Pour lui, au-delà de la personne du président du Front populaire ivoirien (Fpi), il faut voir la nation ivoirienne car, ce dernier est un ancien Premier ministre. «Vous croyez que c`est assez intéressant qu`on sente qu`un ancien Premier ministre a été refoulé ? Il n`y a pas de quoi se réjouir. Sur le plan international, ce qui compte c`est le passeport : République de Côte d`Ivoire. Si notre passeport connaît des difficultés à l`étranger, nous devons nous mobiliser », a-t-il commenté. A l`en croire, l`absence de chefs d`Etat étrangers aux côtés de Laurent Gbagbo lors de la célébration du cinquantenaire a été voulue par ce dernier. «Le président a été clair. C`est celui qui va gagner l`élection qui organisera le cinquantenaire avec faste. Mais on n`a pas encore tenu les élections. Donc le président a tenu parole. Il a seulement dit à ses pairs, respectons nos engagements, aidez-nous à aller aux élections. Quand nous les aurons gagnées, nous organiserons avec faste le cinquantenaire », a-t-il argumenté. Puis d`ajouter : « Le président n`a donc pas été boudé. Personne ne l`a ignoré ». Pour le conférencier, l`intérêt est grand pour son candidat de prendre le maximum de voix à l`étranger. Il a affiché toute sa détermination de rallier à la cause de son candidat la majorité des 35000 électeurs de l`étranger. Le problème de la Côte d`Ivoire, a-t-il analysé, n`est pas une question identitaire : «Nous sommes à la recherche d`un chef. Depuis le départ d`Houphouet-Boigny, la Côte d`Ivoire est à la recherche d`un leader».
Bamba K. Inza
A onze semaines, théoriquement, de l`élection présidentielle, les différentes chapelles politiques affûtent leurs armes. Du côté du camp présidentiel, la direction nationale de campagne adjointe chargée des Ivoiriens de l`étranger se signale. Son premier responsable, Gnamien Yao, a annoncé la tenue, demain, d`une table-ronde sur « le leadership du président Laurent Gbagbo ». C`était au cours d`une conférence de presse au Qg de la direction de campagne. Selon le conférencier, cette rencontre a été initiée depuis le mois de mai 2010 à l`occasion du colloque international sur l`harmonisation des stratégies de victoire de son candidat en Europe. «Aujourd`hui, nous avons choisi de rendre hommage au président Laurent Gbagbo pour ses qualités d`homme de dialogue, de paix et de justice », a-t-il justifié le rendez-vous qui aura pour cadre l`hôtel communal de Cocody. Il a confié que sa présence, ainsi que celle d`autres Ivoiriens vivant à l`étranger, vise à jeter les bases de leur volonté de s`unir pour la victoire de leur candidat. Gnamien Yao a soutenu que la table-ronde permettra de définir les arguments en vue de convaincre l`électorat hors du pays. L`actualité nationale n`est pas passée sous silence. De l`avis de Gnamien Yao, on ne doit pas donner plus de volume à certains problèmes, notamment la fraude sur l`identité, qu`ils n`en ont en réalité. «Les fraudes sur l`identité existent partout. Il faut éviter de grossir ce qui ne doit pas l`être», a-t-il conseillé. L`intervenant, par ailleurs conseiller diplomatique, s`est prononcé sur l`annulation du visa d`Affi N`Guessan aux Etats-Unis. Pour lui, au-delà de la personne du président du Front populaire ivoirien (Fpi), il faut voir la nation ivoirienne car, ce dernier est un ancien Premier ministre. «Vous croyez que c`est assez intéressant qu`on sente qu`un ancien Premier ministre a été refoulé ? Il n`y a pas de quoi se réjouir. Sur le plan international, ce qui compte c`est le passeport : République de Côte d`Ivoire. Si notre passeport connaît des difficultés à l`étranger, nous devons nous mobiliser », a-t-il commenté. A l`en croire, l`absence de chefs d`Etat étrangers aux côtés de Laurent Gbagbo lors de la célébration du cinquantenaire a été voulue par ce dernier. «Le président a été clair. C`est celui qui va gagner l`élection qui organisera le cinquantenaire avec faste. Mais on n`a pas encore tenu les élections. Donc le président a tenu parole. Il a seulement dit à ses pairs, respectons nos engagements, aidez-nous à aller aux élections. Quand nous les aurons gagnées, nous organiserons avec faste le cinquantenaire », a-t-il argumenté. Puis d`ajouter : « Le président n`a donc pas été boudé. Personne ne l`a ignoré ». Pour le conférencier, l`intérêt est grand pour son candidat de prendre le maximum de voix à l`étranger. Il a affiché toute sa détermination de rallier à la cause de son candidat la majorité des 35000 électeurs de l`étranger. Le problème de la Côte d`Ivoire, a-t-il analysé, n`est pas une question identitaire : «Nous sommes à la recherche d`un chef. Depuis le départ d`Houphouet-Boigny, la Côte d`Ivoire est à la recherche d`un leader».
Bamba K. Inza