Longtemps, c'est la base d'utilisateurs de Facebook qui a fait des sauts de cabri. Désormais, ce sont les recettes publicitaires du réseau social, fort de 500 millions de membres dans le monde, qui vont connaître une croissance fulgurante. Selon le cabinet d'études américain eMarketer, Facebook devrait enregistrer un bond de 165 % de son chiffre d'affaires publicitaire entre 2009 et 2011. De 665 millions de dollars il y a un an, il devrait dépasser 1,28 milliard cette année puis atteindre 1,76 milliard de dollars en 2011.
Le secret de Facebook ? Le site communautaire s'est inspiré du système de liens sponsorisés de Google pour développer un format publicitaire qui se fond discrètement dans le site et une plate-forme d'achat de publicité accessible à de petits annonceurs. Selon eMarketer, ces derniers représenteraient la moitié des recettes publicitaires de Facebook. En parallèle, les grands annonceurs investissent davantage sur le site. «Les marques font de Facebook un achat essentiel. Les dépenses publicitaires croissent rapidement et cette audience de masse ne peut être ignorée par les annonceurs plus longtemps», écrit l'analyste Debra Aho Williamson.
MySpace en perte de vitesse
À l'inverse, le site MySpace, en perte de vitesse chez les utilisateurs, intéresse de moins en moins les publicitaires. Les recettes publicitaires de la filiale du groupe News Corp devraient reculer de 26 % en 2010, à 347 millions de dollars, selon eMarketer. Pas sûr que la nouvelle version du site, dévoilée cette semaine et qui se rapproche du look de Facebook, enraye la chute de MySpace.
Dernier arrivé sur le terrain de la communication sociale, Twitter œuvre, lui aussi, à augmenter rapidement son audience pour développer ses revenus. La plateforme de microblogging, sur laquelle les internautes partagent messages courts et liens, a lancé jeudi soir un «bouton» de partage Twitter à intégrer à des sites tiers. Placé, par exemple, en bas d'un article sur un site de presse, il permet de publier, d'un clic, sur Twitter, un lien vers cette page. L'outil a déjà été adopté par les plus grands médias américains, comme CNN, USA Today, Time ou le Huffington Post, soucieux de promouvoir leurs contenus auprès d'une audience plus large. En facilitant le partage de liens entre ses utilisateurs, Twitter espère, lui, rendre sa plate-forme plus vivante et donc plus attractive à de nouveaux utilisateurs.
Lundi, le site a également annoncé qu'il modifiait son code API pour permettre à des applications tierces, depuis lesquelles les internautes peuvent accéder à Twitter, de diffuser des publicités jusqu'ici affichées seulement sur le site twitter.com et toucher ainsi une part de ces recettes. Une évolution essentielle pour toucher l'audience élargie de l'écosystème Twitter. Enfin, Twitter a débauché cette semaine deux commerciaux clés chez Facebook et le site communautaire Yelp pour leur confier le développement de son offre publicitaire. Le voilà paré pour se jeter dans la bataille de la publicité communautaire.
Par Marie-Catherine Beuth
Le secret de Facebook ? Le site communautaire s'est inspiré du système de liens sponsorisés de Google pour développer un format publicitaire qui se fond discrètement dans le site et une plate-forme d'achat de publicité accessible à de petits annonceurs. Selon eMarketer, ces derniers représenteraient la moitié des recettes publicitaires de Facebook. En parallèle, les grands annonceurs investissent davantage sur le site. «Les marques font de Facebook un achat essentiel. Les dépenses publicitaires croissent rapidement et cette audience de masse ne peut être ignorée par les annonceurs plus longtemps», écrit l'analyste Debra Aho Williamson.
MySpace en perte de vitesse
À l'inverse, le site MySpace, en perte de vitesse chez les utilisateurs, intéresse de moins en moins les publicitaires. Les recettes publicitaires de la filiale du groupe News Corp devraient reculer de 26 % en 2010, à 347 millions de dollars, selon eMarketer. Pas sûr que la nouvelle version du site, dévoilée cette semaine et qui se rapproche du look de Facebook, enraye la chute de MySpace.
Dernier arrivé sur le terrain de la communication sociale, Twitter œuvre, lui aussi, à augmenter rapidement son audience pour développer ses revenus. La plateforme de microblogging, sur laquelle les internautes partagent messages courts et liens, a lancé jeudi soir un «bouton» de partage Twitter à intégrer à des sites tiers. Placé, par exemple, en bas d'un article sur un site de presse, il permet de publier, d'un clic, sur Twitter, un lien vers cette page. L'outil a déjà été adopté par les plus grands médias américains, comme CNN, USA Today, Time ou le Huffington Post, soucieux de promouvoir leurs contenus auprès d'une audience plus large. En facilitant le partage de liens entre ses utilisateurs, Twitter espère, lui, rendre sa plate-forme plus vivante et donc plus attractive à de nouveaux utilisateurs.
Lundi, le site a également annoncé qu'il modifiait son code API pour permettre à des applications tierces, depuis lesquelles les internautes peuvent accéder à Twitter, de diffuser des publicités jusqu'ici affichées seulement sur le site twitter.com et toucher ainsi une part de ces recettes. Une évolution essentielle pour toucher l'audience élargie de l'écosystème Twitter. Enfin, Twitter a débauché cette semaine deux commerciaux clés chez Facebook et le site communautaire Yelp pour leur confier le développement de son offre publicitaire. Le voilà paré pour se jeter dans la bataille de la publicité communautaire.
Par Marie-Catherine Beuth