Il faudra désormais s’habituer au terme APCI (association des paralysés en fauteuil roulant de Côte d’Ivoire). Cette association dirigée par Kouamé Loukou Josué, étudiant en maîtrise de recherche de criminologie, a tenu une assemblée générale, samedi au Campus de Cocody. Si le comité ad hoc regorge une quarantaine de membres, le conseil d’administration, lui, compte 24 personnes. L’objectif est clair : redorer l’image des personnes paralytiques. Les griefs des membres de l’APCI sont nombreux. « Il est ressorti de nos recherches que la Côte d’Ivoire n’a pas de politique sociale élaborée pour la prise en charge des différentes catégories de personnes handicapées. L’APCI, contrairement aux autres structures existantes a bien cerné les difficultés des handicapés. Scolarisation défaillante, écoles et maisons inadaptées et surtout de graves problèmes d’insertion sociale… », fustige Kouamé Loukou Josué. L’APCI espère désormais une réelle politique de suivi et d’accompagnement des personnes handicapées.
Guy-Florentin
Guy-Florentin