Une grève des transporteurs-routiers profile à horizon. Si l’on n’y prend garde, celle-ci pourrait avoir des répercutions sur l’activité économique, principalement les deux ports ivoiriens (Abidjan et San Pedro). Ce qui n’est pas souhaitable en cette période de sortie de crise où l’économie ivoirienne, partant les acteurs ont plus besoin de sérénité. Eric Diabaté, président du Comité de gestion des crises des syndicats, acteurs et auxiliaires du transport (Cgcsaatci), a tiré sur la sonnette d’alarme le vendredi 20 août 2010 à Gestoci-Vridi. De quoi s’agit-il ? Simplement une affaire de paiement de taxes au titre de l’escorte de marchandises, auxquelles sont soumis les transporteurs. Pour nombreux, il n’y a pas de différence entre zone loyaliste et zone ex-rebelle.
Dire qu’une zone rackette moins ou plus que l’autre, c’est comme si l’on parlait: bonnet blanc ou blanc bonnet. Car, partout, ils sont soumis à des paiements de taxes diverses qui, malheureusement ne vont nulle part. Pis, les transporteurs routiers estiment être victimes d’un système qui les appauvrit. C’est la raison pour laquelle, cette fois-ci, ils ont décidé de prendre leur destin en main, en refusant de cotiser pour des structures, dans le cadre de l’escorte de marchandises. Ils attirent à ce propos, l’attention du gouvernement. Et c’est Eric Diabaté, président du Comité de gestion des crises des syndicats, acteurs et auxiliaires du transport (CGCSAATCI), qui a donné l’information vendredi 20 août 2010. A entendre le président du CGCSAATCI, il y a quelque chose qui n’est pas très claire dans la gestion de l’escorte. «Quand nos camions sont chargés, on nous remet un document qui n’est pas complet et qui nous oblige à nous rendre à l’OIC pour le compléter moyennant de l’argent. Même quand nos camions ne sont pas chargés, nous subissons les mêmes contraintes », a-t-il déploré. Tout en précisant que c’est par abus qu’on les contraint à débourser de l’argent pour l’escorte. Or, en réalité, explique-t-il, ‘’l’escorte n’est pas obligatoire’’. Le transport relevant de l’activité du des activités du secteur privé, c’est aux acteurs de décider de se faire accompagner par des escortes ou non. «Qu’on nous laisse travailler en paix, sinon nous allons immobiliser tous les camions. L’argent qui est prélevé va-t-il dans les caisses de l’Etat ou dans les poches des individus ? On ne payera plus rien tant que ce n’est pas clair», a averti Eric Diabaté. Notant qu’au titre de l’escorte, chaque camionneur verse 100.000 FCFA à l’OIC (Officie ivoirien des chargeurs) à Abidjan et 60.000 FCFA aux Forces nouvelles. Entre autres raison de la colère des acteurs de la chaîne du transport, c’est le fait de payer même si les camions sont vides.
Menace sur l’activité économique
Le moins que l’on puisse dire, c’est d’éviter la grève imminente des routiers. Toute chose qui est susceptible d’entraver la confiance entre les opérateurs économiques des pays de l’hinterland (Mali, Burkina Faso et Niger) et les deux ports ivoiriens (Abidjan et San Pedro). Vu les efforts accomplis par Marcel Gossio et Désiré Dallo, pour ramener les opérateurs économiques de ces pays sur ces deux ports, il sera malsain que rien ne soit fait pour concilier les parties
H.K
Dire qu’une zone rackette moins ou plus que l’autre, c’est comme si l’on parlait: bonnet blanc ou blanc bonnet. Car, partout, ils sont soumis à des paiements de taxes diverses qui, malheureusement ne vont nulle part. Pis, les transporteurs routiers estiment être victimes d’un système qui les appauvrit. C’est la raison pour laquelle, cette fois-ci, ils ont décidé de prendre leur destin en main, en refusant de cotiser pour des structures, dans le cadre de l’escorte de marchandises. Ils attirent à ce propos, l’attention du gouvernement. Et c’est Eric Diabaté, président du Comité de gestion des crises des syndicats, acteurs et auxiliaires du transport (CGCSAATCI), qui a donné l’information vendredi 20 août 2010. A entendre le président du CGCSAATCI, il y a quelque chose qui n’est pas très claire dans la gestion de l’escorte. «Quand nos camions sont chargés, on nous remet un document qui n’est pas complet et qui nous oblige à nous rendre à l’OIC pour le compléter moyennant de l’argent. Même quand nos camions ne sont pas chargés, nous subissons les mêmes contraintes », a-t-il déploré. Tout en précisant que c’est par abus qu’on les contraint à débourser de l’argent pour l’escorte. Or, en réalité, explique-t-il, ‘’l’escorte n’est pas obligatoire’’. Le transport relevant de l’activité du des activités du secteur privé, c’est aux acteurs de décider de se faire accompagner par des escortes ou non. «Qu’on nous laisse travailler en paix, sinon nous allons immobiliser tous les camions. L’argent qui est prélevé va-t-il dans les caisses de l’Etat ou dans les poches des individus ? On ne payera plus rien tant que ce n’est pas clair», a averti Eric Diabaté. Notant qu’au titre de l’escorte, chaque camionneur verse 100.000 FCFA à l’OIC (Officie ivoirien des chargeurs) à Abidjan et 60.000 FCFA aux Forces nouvelles. Entre autres raison de la colère des acteurs de la chaîne du transport, c’est le fait de payer même si les camions sont vides.
Menace sur l’activité économique
Le moins que l’on puisse dire, c’est d’éviter la grève imminente des routiers. Toute chose qui est susceptible d’entraver la confiance entre les opérateurs économiques des pays de l’hinterland (Mali, Burkina Faso et Niger) et les deux ports ivoiriens (Abidjan et San Pedro). Vu les efforts accomplis par Marcel Gossio et Désiré Dallo, pour ramener les opérateurs économiques de ces pays sur ces deux ports, il sera malsain que rien ne soit fait pour concilier les parties
H.K