Débuté le mardi 20 juillet dernier, le contentieux électoral prend fin le jeudi 26 août prochain. Depuis lors, il apparaît qu’il est émaillé de controverses. Toute chose qui laisse penser que, malgré les garanties données aux acteurs politiques, candidats à l’élection présidentielle, ces derniers ont encore des réserves sur la préparation de la liste électorale.
C’est un secret de Polichinelle, les vocables méfiance, doute et radiation, traduisent le sentiment des militants du camp présidentiel vis-à-vis d’individus qu’ils soupçonnent d’avoir fraudé ou de frauder sur la nationalité ivoirienne.
Conséquence : les accusateurs ont adressé de milliers de réclamations en radiation.
Officiellement, à la date du vendredi 20 août, la Commission électorale indépendante (Cei) a enregistré 30.293 requêtes. Seulement voilà, les accusations ne sont pas toujours avérées. La justice blanchit, parfois, des accusés. Soit par manque ou par insuffisance de preuves, soit pour nationalité justifiée, avec documents à l’appui. Ce dernier cas s’est passé dans les circonscriptions d’Abengourou, de Bondoukou, du Plateau et de Soubré où les tribunaux de première instance ont rétabli des accusés dans leurs droits. L’autre désagrément qui est à craindre avec les demandes en radiations massives, c’est le discrédit que la calomnie imprime au contentieux électoral. Les réclamations en radiation cachent mal une remise en cause du travail de certification de la liste électorale. Ce ne sont portant pas des garanties qui ont manqué pour rassurer toutes les parties sur la fiabilité de la liste électorale. Le contrôle de la conformité avec l’état-civil des extraits présentés à l’enrôlement a été initié à cet effet. Avant cette étape qui a abouti, le 2 août, à un « taux record intéressant », selon le Premier ministre, il y a eu bien d’autres filtres. Tout ceci, pour la simple raison que le camp présidentiel, principal accusateur, donne le sentiment que les garanties ne sont assez pour le tranquilliser. Le doute qu’il émet ainsi au fur et à mesure qu’avance la confection de la liste électorale, a vu les opérateurs techniques penser à d’autres recettes. Avec toujours pour objectif de garantir la fiabilité du listing électoral. C’est ainsi qu’il a eu un consensus autour de divers croisements. Ils ont pris en compte des croisements complémentaires. Faut-il le rappeler, le président Laurent Gbagbo, le Premier ministre Guillaume Soro, Henri Konan Bédié (Parti démocratique de Côte d’Ivoire), Alassane Ouattara (Rassemblement des républicains), les responsables des structures nationale d’indentification (Cnsi, Oni) et les autres opérateurs techniques (Ins, Sagem) ont validé ces croisements, le 1er novembre dernier, à Yamoussoukro. Les techniques en question ont porté sur : primo, l’extension de croisement n°1 (sous-fichier croisé négativement avec la liste 2000 et fichier fusion-ivoirien). On a dû faire le croisement par ascendance en utilisant les critères suivants :
- nom du père ou de la mère ;- prénom du père ou de la mère ;
- année de naissance du père ou de la mère. Ensuite, l’extension de croisement n°2 (sous-fichier croisé négativement avec liste 2000 et fichier fusion-ivoirien).
Cette technique a nécessité le croisement par ascendance en utilisant les critères suivants :- nom du père ou de la mère ;
- prénom du père ou de la mère
- Lieu de naissance du père ou de la mère.
Enfin, il y a eu l’extension de croisement n°3 (enrôlés croisés positivement en direct avec la liste 2000 et fichier fusion-ivoirien).
Bidi Ignace
C’est un secret de Polichinelle, les vocables méfiance, doute et radiation, traduisent le sentiment des militants du camp présidentiel vis-à-vis d’individus qu’ils soupçonnent d’avoir fraudé ou de frauder sur la nationalité ivoirienne.
Conséquence : les accusateurs ont adressé de milliers de réclamations en radiation.
Officiellement, à la date du vendredi 20 août, la Commission électorale indépendante (Cei) a enregistré 30.293 requêtes. Seulement voilà, les accusations ne sont pas toujours avérées. La justice blanchit, parfois, des accusés. Soit par manque ou par insuffisance de preuves, soit pour nationalité justifiée, avec documents à l’appui. Ce dernier cas s’est passé dans les circonscriptions d’Abengourou, de Bondoukou, du Plateau et de Soubré où les tribunaux de première instance ont rétabli des accusés dans leurs droits. L’autre désagrément qui est à craindre avec les demandes en radiations massives, c’est le discrédit que la calomnie imprime au contentieux électoral. Les réclamations en radiation cachent mal une remise en cause du travail de certification de la liste électorale. Ce ne sont portant pas des garanties qui ont manqué pour rassurer toutes les parties sur la fiabilité de la liste électorale. Le contrôle de la conformité avec l’état-civil des extraits présentés à l’enrôlement a été initié à cet effet. Avant cette étape qui a abouti, le 2 août, à un « taux record intéressant », selon le Premier ministre, il y a eu bien d’autres filtres. Tout ceci, pour la simple raison que le camp présidentiel, principal accusateur, donne le sentiment que les garanties ne sont assez pour le tranquilliser. Le doute qu’il émet ainsi au fur et à mesure qu’avance la confection de la liste électorale, a vu les opérateurs techniques penser à d’autres recettes. Avec toujours pour objectif de garantir la fiabilité du listing électoral. C’est ainsi qu’il a eu un consensus autour de divers croisements. Ils ont pris en compte des croisements complémentaires. Faut-il le rappeler, le président Laurent Gbagbo, le Premier ministre Guillaume Soro, Henri Konan Bédié (Parti démocratique de Côte d’Ivoire), Alassane Ouattara (Rassemblement des républicains), les responsables des structures nationale d’indentification (Cnsi, Oni) et les autres opérateurs techniques (Ins, Sagem) ont validé ces croisements, le 1er novembre dernier, à Yamoussoukro. Les techniques en question ont porté sur : primo, l’extension de croisement n°1 (sous-fichier croisé négativement avec la liste 2000 et fichier fusion-ivoirien). On a dû faire le croisement par ascendance en utilisant les critères suivants :
- nom du père ou de la mère ;- prénom du père ou de la mère ;
- année de naissance du père ou de la mère. Ensuite, l’extension de croisement n°2 (sous-fichier croisé négativement avec liste 2000 et fichier fusion-ivoirien).
Cette technique a nécessité le croisement par ascendance en utilisant les critères suivants :- nom du père ou de la mère ;
- prénom du père ou de la mère
- Lieu de naissance du père ou de la mère.
Enfin, il y a eu l’extension de croisement n°3 (enrôlés croisés positivement en direct avec la liste 2000 et fichier fusion-ivoirien).
Bidi Ignace