La dédicace du livre « Côte d’Ivoire, il faut sauver le soldat Fesci », a eu lieu le mercredi dernier à Cocody. Le parrain de la cérémonie a salué le courage de l’auteur Arsène Touho.
«Côte d’Ivoire, il faut sauver le soldat Fesci », est le premier ouvrage édité de Arsène Touho dit Senio Waraba-Dah-Dji, ancien secrétaire de la Fesci section Droit Abidjan. La dédicace de cette œuvre éditée par les Editions l’Harmattan de Paris a eu lieu le mercredi dernier à Cocody en présence des parents de l’auteur et des éléments de la Fesci qui ont massivement effectué le déplacement. Le parrain de la cérémonie, Ahoua Don Mello a profité de cette occasion pour saluer le courage de l’auteur. Parce qu’il a eu l’audace d’écrire son histoire. «Il faut saluer ceux qui ont le pouvoir d’exprimer leur opinion dans un régime démocratique», a insisté Ahoua Don Mello. Il a par ailleurs exhorté les autres membres de la Fesci à emboîter le pas à Arsène Touho. Suite à cette invite, Ahoua Don Mello, a demandé aux membres de la Fesci de se conformer à la nouvelle réglementation en vigueur. «L’heure est venue à la Fesci de se conformer à la règle et non à se déchirer », a-t-il ajouté. Le parrain a cependant reconnu que la Fesci s’est radicalisée en 1991 à Yopougon où la jeunesse a été violemment battue. Bien avant l’intervention de Ahoua Don Mello, le représentant de Martial Ahipaud, auteur de la préface avait souligné que l’œuvre apparaît comme le miroir de la société ivoirienne moderne. Ce fut également l’avis du représentant de Stéphane Kipré, auteur de l’avant propos. Bernard Dado a par ailleurs ajouté que l’auteur a levé un coin de voile sur le fonctionnement de la Fesci souvent méconnu du public. L’auteur de «Côte d’Ivoire, il faut sauver le soldat Fesci », a pour sa part rappelé qu’en écrivant ce bouquin, il voulait réhabiliter le syndicat estudiantin méconnu du public et y dénoncer certaines pratiques. « J’avais l’envie de parler parce qu’à la Fesci on me l’empêchait. Les responsables de la Fesci étaient muselés », a-t-il insisté. Arsène Touho a cependant reconnu que les choses n’ont pas été faciles lorsqu’il a commencé à écrire le livre. A l’en croire, le 3 novembre 2009, il a été victime d’une attaque de certains membres de la Fesci, qui détiennent à ce jour certains de ses documents.
Souleymane Koné
«Côte d’Ivoire, il faut sauver le soldat Fesci », est le premier ouvrage édité de Arsène Touho dit Senio Waraba-Dah-Dji, ancien secrétaire de la Fesci section Droit Abidjan. La dédicace de cette œuvre éditée par les Editions l’Harmattan de Paris a eu lieu le mercredi dernier à Cocody en présence des parents de l’auteur et des éléments de la Fesci qui ont massivement effectué le déplacement. Le parrain de la cérémonie, Ahoua Don Mello a profité de cette occasion pour saluer le courage de l’auteur. Parce qu’il a eu l’audace d’écrire son histoire. «Il faut saluer ceux qui ont le pouvoir d’exprimer leur opinion dans un régime démocratique», a insisté Ahoua Don Mello. Il a par ailleurs exhorté les autres membres de la Fesci à emboîter le pas à Arsène Touho. Suite à cette invite, Ahoua Don Mello, a demandé aux membres de la Fesci de se conformer à la nouvelle réglementation en vigueur. «L’heure est venue à la Fesci de se conformer à la règle et non à se déchirer », a-t-il ajouté. Le parrain a cependant reconnu que la Fesci s’est radicalisée en 1991 à Yopougon où la jeunesse a été violemment battue. Bien avant l’intervention de Ahoua Don Mello, le représentant de Martial Ahipaud, auteur de la préface avait souligné que l’œuvre apparaît comme le miroir de la société ivoirienne moderne. Ce fut également l’avis du représentant de Stéphane Kipré, auteur de l’avant propos. Bernard Dado a par ailleurs ajouté que l’auteur a levé un coin de voile sur le fonctionnement de la Fesci souvent méconnu du public. L’auteur de «Côte d’Ivoire, il faut sauver le soldat Fesci », a pour sa part rappelé qu’en écrivant ce bouquin, il voulait réhabiliter le syndicat estudiantin méconnu du public et y dénoncer certaines pratiques. « J’avais l’envie de parler parce qu’à la Fesci on me l’empêchait. Les responsables de la Fesci étaient muselés », a-t-il insisté. Arsène Touho a cependant reconnu que les choses n’ont pas été faciles lorsqu’il a commencé à écrire le livre. A l’en croire, le 3 novembre 2009, il a été victime d’une attaque de certains membres de la Fesci, qui détiennent à ce jour certains de ses documents.
Souleymane Koné
