Laurent Gbagbo à propos de la présidentielle du 31 octobre: “C’est la bataille de la liberté contre l’asservissement”

Recevant vendredi dernier à sa résidence de Cocody les Ivoiriens de l’étranger, le président Laurent Gbagbo a expliqué les enjeux de la présidentielle du 31 octobre. «Je vous confie ma campagne. L’élection présidentielle n’est pas une élection ordinaire dans un pays ordinaire visant simplement à choisir un chef d’état c’est une élection extraordinaire dans un pays extraordinaire malmené», a-t-il fait remarquer, avant de poursuivre en ces termes : «C’est une bataille de la liberté contre l’asservissement». Pour lui, cette élection mettra aux prises deux camps : le camp de ceux qui sont contre le progrès de la Côte d’ Ivoire et celui de ceux, qui comme lui, veulent être libres. Toute chose qui justifie toujours son combat contre ceux qui, veulent renverser les institutions de la République, qui veulent changer la constitution ou qui ont voulu dissoudre l’Assemblée nationale. La présidentielle à venir vise, a soutenu le candidat de La Majorité présidentielle, à montrer que les ivoiriens veulent la démocratie et l’alternance et que cette consultation ne fera que confirmer leur choix. A propos de son absence à la fête du 14 juillet en France, le président Laurent Gbagbo a dit ceci : «Je n’ai voulu être hypocrite en allant à Paris pour faire défiler nos troupes alors qu’elles ont été accusées d’avoir tué des soldats français lors de l’opération que j’ai engagée pour libérer la Côte d’ Ivoire de la rébellion». Une position qu’il a dit avoir fait connaître à l’ambassadeur de France en Côte d’Ivoire. «Je lui ai dit que je n’irai ni à Nice ni à Paris», a révélé le président Laurent Gbagbo. Selon lui, les blessures ouvertes entre la France et la Côte d’Ivoire au cours de cette crise ne sont pas encore tout à fait cicatrisées de sorte qu’il se sente heureux à Paris dans ces conditions. Son rôle, a-t-il précisé, étant de protéger le peuple de Côte d’Ivoire pour qui il a été élu. Dr. Issa Malick Coulibaly, DNC du candidat Laurent Gbagbo et chef de la délégation, a remercié son champion qui, malgré son programme chargé, a reçu les ivoiriens de la diaspora pour leur prodiguer de sages conseils. Il a félicité l’ambassadeur Gnamien Yao et l’ensemble des ivoiriens de l’étranger qui ont mis à profit leur séjour pour conduire des réflexions sur l’avenir du pays. Dr. Issa Malick Coulibaly s’est réjoui de leur engagement de parler d’une seule voix à l’extérieur pour faire triompher leur candidat. Le DNC les a mis en mission de relever le pari de faire gagner le candidat de la LMP dès le premier tour au soir du 31 octobtre. Cette rencontre se situait selon l’ambassadeur Gnamien Yao, directeur national de campagne adjoint chargé des ivoiriens de l’étranger dans le cadre de la «journée hommage» que les ivoiriens de l’étranger, ont voulu rendre au président de la république. Ceci, suite au colloque international organisé fin mai dernier à Genève (Suisse) sur l’harmonisation des stratégies de victoire du candidat Laurent Gbagbo en Europe. Il a expliqué au président Laurent Gbagbo qu’à l’issue de ce forum, les participants ont unanimement reconnu qu’il est un homme de dialogue, de paix et de justice qui incarne la nouvelle conscience africaine. Il a démontré l’amour qu’a le président de la République pour son pays, son courage, sa ténacité et sa clairvoyance politique. «Au-delà de sa silhouette physique, en tant qu’humain, qui sera confiée aux ouvrages et documents historiques, à nos mémoires et souvenirs, il laisse à la Côte d’Ivoire, pour des générations et des générations, la silhouette d’une citadelle imprenable, gage de la liberté et de la dignité à vie du peuple de Côte d’Ivoire», a révélés le DNCA chargé des ivoiriens de l’étranger. Qui s’est réjoui de ce que le président de la République ait réussi à maintenir son pays debout dans un duel de David contre Goliath en influençant les modes de règlement de conflits intra-étatiques en Afrique et dans le monde à travers l’Accord politique de Ouagadougou (APO). Il a dit à son hôte du jour qu’il incarne la nouvelle conscience africaine, qu’il est entré dans l’histoire, qu’il appartient à l’histoire et qu’il faut en être fier. Vincent Deh (Source : service communication Dnca chargé des ivoiriens de l’étra