Crimes et... viagra au menu

Jacob Zuma, Seeraj Desai, un juge célèbre au Cap en Afrique du Sud, Winnie Mandela... sont des noms connus qui ont mangé (et continuent pour d`autres) au banquet aphrodisiaque du Pouvoir. Et subi, de plein fouet, une indigestion sous gros scandales sexuels. Pour la dernière citée, rappelons qu`en 1991, c`est en plein procès pour le meurtre d`un jeune homme que le morceau lui est passé de travers. Et déclenché le vomissement public de ses liaisons extra-conjugales. Ce qui a ébranlé ses relations avec Nelson Mandela et justifié son carton rouge à la cérémonie d`investiture de son mari en 1996 et conduit à leur divorce en 1998. Autour de la même table, le Général Sani Abacha qui a ``règné`` sur le Nigéria de 1993 à 1998. Date où il mange les pissenlits par la racine. Mystérieusement.

Officiellement, de crise cardiaque. Mais, selon des sources reprises par le ``Sunday Times`` de Londres, le Général a été pris de convulsions, alors qu`ils était en pleine signature de décrets ``intra-jambiare`` avec des prostituées. Son cœur n`a pas résisté. Une autre version rapporte même que l`homme a été victime de Viagra ``trafiqué``. En 2002, la mort très mystérieuse de Balla Kéïta, ancien Ministre ivoirien, à Ouaga porte aussi une combinaison sexuelle. En effet, deux heures avant son assassinat, l`homme avait reçu une jeune femme à la villa de la Maison des Hôtes de l`État où il vivait, en qualité de réfugié politique. La visiteuse partie, il a été trouvé mort. Poignardé de plusieurs coups de couteaux. L`autopsie a révélé qu`il a été drogué avant d`être poignardé. Comme quoi, le Pouvoir, sous forme de comprimés, de gélules, de sirop, d`ampoules buvables ou de suppositoires, a peut- être révélé ses effets secondaires, mais garde encore intacte la batterie de ses effets collatéraux. A moins que...

A.K-Desty