L’idylle entre le candidat Laurent Gbagbo et son directeur national de campagne, Coulibaly Issa Malick, semble s’émousser. En effet, de source proche du camp présidentiel, Laurent Gbagbo aurait commencé à douter du patron de sa campagne électorale au vu des rapports que lui auraient faits des cadres du Fpi. Ces derniers accusent Issa Malick Coulibaly de diviser le camp présidentiel par ses prises de positions qui tendent à soutenir tel ou tel camp, plutôt que d’avoir une attitude conciliante. En outre il serait parvenu aux oreilles du chef de l’Etat que Malick ne ferait pas bon usage des moyens financiers mis à sa disposition dans le cadre de sa campagne. « Alors que dans certaines zones, les directeurs locaux de campagne manquent de moyens pour aller sur terrain, M. Coulibaly Malick privilégie sa région, Korhogo. Même s’il a là-bas des ambitions, il faut qu’il sache qu’il n’est pas le directeur de campagne de Korhogo mais le directeur national de campagne. » Ainsi parle un membre du camp présidentiel très en colère, qui a requis l’anonymat. Une chose est claire : il règne un malaise au sein du camp présidentiel. Entre suspicion et torpillage, des cadres du Fpi contre Malick, le candidat du camp présidentiel aurait décidé de verrouiller son directeur de campagne en le privant désormais de moyens jusqu’à l’ouverture de la période de campagne proprement dite. Il semble qu’une réflexion autour de la gestion de ce budget de campagne est actuellement à l’ordre du jour, pour éviter que la situation prenne une autre tournure. Pour des partisans de Malick, cela s’assimile à un désaveu du grand manitou contre son directeur national de campagne. Mais de l’autre côté, c’est-à-dire pour des caciques du Fpi, cela est considéré comme une première victoire contre celui qu’ils taxent de ne pas être à la hauteur de la tâche à lui confiée par leur candidat, le président Laurent Gbagbo.
La guerre des Coulibaly
Par contre, dans la partie nord de la Côte d’Ivoire, le fougueux directeur de campagne adjoint de campagne de Laurent Gbagbo chargé de la société civile, Coulibaly Gervais, est constamment sur le terrain. Quand on sait l’intérêt que porte le chef de file des frontistes sur le suffrage de la population du nord, chacun y met du sien pour lui faire plaisir. Ce qui explique l’occupation du terrain par l’enfant de Katiola. Au point que des voix se font entendre au sein de la maison bleue pour dire qu’il mériterait d’occuper le poste de Malick. Ces murmures ont-ils un effet sur les deux Coulibaly ? Tout porte à le croire. Car des indiscrétions au sein du camp présidentiel laissent entendre que le torchon brûle entre Coulibaly Malick et Coulibaly Gervais. Le premier qui pense que les actions répétées du second tendent à montrer qu’il ne maîtrise plus que lui le nord; ce qui n’est pas du tout apprécié par son homonyne. La guerre froide des Coulibaly, reste encore une autre paire de manches qui risque à coup sûr, de ruiner les maigres espoirs du candidat du camp présidentiel à l’élection présidentielle du 31 octobre prochain.
Tienfô Gisèle
La guerre des Coulibaly
Par contre, dans la partie nord de la Côte d’Ivoire, le fougueux directeur de campagne adjoint de campagne de Laurent Gbagbo chargé de la société civile, Coulibaly Gervais, est constamment sur le terrain. Quand on sait l’intérêt que porte le chef de file des frontistes sur le suffrage de la population du nord, chacun y met du sien pour lui faire plaisir. Ce qui explique l’occupation du terrain par l’enfant de Katiola. Au point que des voix se font entendre au sein de la maison bleue pour dire qu’il mériterait d’occuper le poste de Malick. Ces murmures ont-ils un effet sur les deux Coulibaly ? Tout porte à le croire. Car des indiscrétions au sein du camp présidentiel laissent entendre que le torchon brûle entre Coulibaly Malick et Coulibaly Gervais. Le premier qui pense que les actions répétées du second tendent à montrer qu’il ne maîtrise plus que lui le nord; ce qui n’est pas du tout apprécié par son homonyne. La guerre froide des Coulibaly, reste encore une autre paire de manches qui risque à coup sûr, de ruiner les maigres espoirs du candidat du camp présidentiel à l’élection présidentielle du 31 octobre prochain.
Tienfô Gisèle