x Télécharger l'application mobile Abidjan.net Abidjan.net partout avec vous
Télécharger l'application
INSTALLER
PUBLICITÉ

Société Publié le jeudi 26 août 2010 | L’expression

Parc national de Taï - Les agressions humaines persistent

L ’Oipr (l’Office ivoirien des parcs et réserves) et ses partenaires techniques et financiers pour la conservation du Parc national de Taï (Pnt) ont planché lundi sur l’état de conservation de ce patrimoine mondial à la salle de réunion de la Gtz de San Pedro. L’atelier de validation des résultats de la phase 5 du programme de suivi écologique a permis de savoir que les espèces animales phares et d’autres espèces importantes, malgré les actions d’agression contre le parc, ne sont pas menacées d’extermination. Selon les initiateurs, cette édition du programme de suivi écologique initié depuis 2005, vient consolider les acquis du passé. Le présent « biomonitoring » qui s’étend sur la période septembre 2009 à mars 2010, vise à dégager les tendances d’évolution de la faune, de la flore et des activités humaines illégales dans le parc. Les deux principaux animateurs de l’atelier ont exposé les résultats de la 5ème phase du programme de suivi écologique du Pnt. Selon le lieutenant Yapi Fabrice, chef du service suivi écologique de la direction de la zone Sud Ouest, les équipes chargées de la collecte des données ont parcouru 364, 5 km de layons sur 368 prévus. Il a indiqué que les indices observés à partir des données collectées démontrent une prédominance des bovidés (62%). Les espèces phares que sont les chimpanzés représentent 2%, les singes 3%, les éléphants 4%. Les oiseaux, les autres espèces, les facteurs naturels, et les agressions humaines sont de 9%, 11%, 4% et 5%. N’Goran Paul de Wild chimpazé fondation (Wcf) a consisté à fournir des estimations de la population d’animaux. Sur la base des indices indirects et directs, la moyenne des gazelles est de 45.433 individus, des singes 112.930, des chimpanzés 66.519, d’éléphants, 290.320. Il a précisé que les étuis de cartouches, les pièges, les arbres « désécorcés », les défrichages sont des indices qui montrent que la faune et la flore sont sous la menace des braconniers et des exploitants agricoles. Après les échanges, les participants ont fait de nombreuses recommandations pour les prochaines phases du programme de suivi écologique du patrimoine mondial.

D. Mourlaye Abdoulaye.
Correspondant Bas- Sassandra

PUBLICITÉ
PUBLICITÉ

Playlist Société

Toutes les vidéos Société à ne pas rater, spécialement sélectionnées pour vous

PUBLICITÉ