Le chef de l’Etat, Laurent Gbagbo, a reçu, le week-end dernier dans son village natal de Mama, des populations du Moyen-cavally. Et comme il fallait s’y attendre, c’est un Laurent Gbagbo candidat du FPI à l’élection présidentielle que l’on a vu ce samedi-là. Face à ses hôtes, comme d’habitude, il n’a pas manqué de faire de nombreuses promesses. « Chaque région du pays va avoir une Université et un Centre Hospitalier Universitaire (CHU). Nous allons construire l’autoroute de l’ouest. Le financement existe déjà. Nous allons construire une Académie militaire à l’ouest et mettre les jeunes au travail », a-t-il dit. On remarquera qu’après dix ans de pouvoir, il continue de conjuguer les verbes au futur. Evidemment, ce qu’il promet est conditionné. Tout cela ne sera possible que si le FPI reste au pouvoir. Alors, il lance un appel à ses hôtes : « C’est pour tout cela qu’il nous faut nous mobiliser (…) Je vous confie ma campagne dans le pays Wê ». Et comme il parle d’élection, il ne peut avoir recours qu’au langage de guerre. Sur un ton martial, il demandera aux Wè de « rentrer en brousse pour aller expliquer aux populations qu’il y a une lutte qui est désormais engagée et pour laquelle ils devraient se mobiliser ».
Notons que ses visiteurs sont venus des départements de Duékoué, Guiglo, Bloléquin et de Toulépleu. Et elles avaient pour porte-parole l’ex- ministre de la Fonction publique et de l’Emploi, M. Hubert Oulaye, par ailleurs cadre du FPI.
Diawara Samou
Notons que ses visiteurs sont venus des départements de Duékoué, Guiglo, Bloléquin et de Toulépleu. Et elles avaient pour porte-parole l’ex- ministre de la Fonction publique et de l’Emploi, M. Hubert Oulaye, par ailleurs cadre du FPI.
Diawara Samou