Qui veut aller loin ménage sa monture. La majorité présidentielle a bien compris ce dicton. Jean-Yves Dibopieu, membre de la Direction national de campagne chargé de la jeunesse ne demande pas plus. Chargé des mouvements politiques et patriotiques de Cocody, il a organisé, samedi dernier, un repas pour les mettre au travail. Il leur a donné des consignes claires. Notamment, d'aller partout dans la commune pour prêcher la parole du candidat Laurent Gbagbo aux populations. Afin que celles-ci puissent lui accorder leur suffrage au soir du 31 octobre. Puisqu'il est le seul candidat qui mérite d'être élu. Contrairement aux autres candidats, le numéro un ivoirien a décidé de donner à la Côte d'Ivoire son indépendance totale. D'ailleurs c'est pourquoi, l'ancien colonisateur lui fait la guerre. Jean-Yves Dibopieu en veut pour preuve son programme de gouvernement. Ainsi que son projet de société. A savoir, l'école gratuite, la libéralisation de la Filière Café-Cacao, la politique de décentralisation, l'Assurance maladie universelle… Il ne faut pas oublier les actions positives menées sur le terrain pour le bien-être des Ivoiriens : le remboursement d'une grande partie de la dette extérieure, les travaux de prolongement de l'autoroute du nord, la construction du pont de Jacqueville, le transfert effectif de la capitale à Yamoussoukro, l'électrification de villges… “Les élections du 31 octobre prochain, dépassent les partis politiques. Il s'agit pour les Ivoiriens de dire s'ils veulent être propriétaires de leurs richesses ou non. Les blancs veulent qu'on travaille pour leur donner notre argent. Ils sont dans une logique de domination”, fait-il remarquer. Il a saisi cette aubaine pour se prononcer sur l'encasernement et la démobilisation des ex-rebelles. Il salue cette opération. Avant d'espérer que Guillaume Soro et ses hommes sont sincères. Les mouvements politiques et patriotiques ont pris l'engagement de mettre tout en œuvre pour que leur mission soit atteinte. Celle de la réélection du Président Laurent Gbagbo au premier tour de la présidentielle du 31 octobre. Et de penser qu'ils n'ont pas droit à l'erreur. Ils n'auront aucune excuse si l'objectif fixé n'est pas atteint. Toutefois, ils ont confiance.
Y.Gbané
Y.Gbané