Les jours à venir pourraient être mouvementés en Côte d’Ivoire. Dans la fièvre des élections présidentielles prochaines, le débat sur la présence des troupes françaises sur le territoire ivoirien n’est pas loin de resurgir.
La sécurisation de l’élection présidentielle du 31 octobre 2010 préoccupe sérieusement le camp présidentiel ivoirien. Si le Front populaire ivoirien (Fpi, parti au pouvoir) et ses alliés sont sur le point de filer doux sur la question du désarmement des ex-combattants des Forces armées des Forces nouvelles (Fafn), ils redoutent cependant la présence de la Force française Licorne sur le territoire ivoirien. Cette force d’intervention rapide, faut-il le rappeler, fait partie des Forces onusiennes qui participeront aux côtés du Centre de Commandement intégré (Cci), à la sécurisation du scrutin présidentiel ainsi qu’à celle des populations ivoiriennes. Nos sources indiquent que dans quelques semaines, probablement avant la fin du mois de septembre, La majorité présidentielle (Lmp), mettra sur la table, le départ ou tout au moins, la mise à l’écart de la Force Licorne, du processus de sécurisation des élections à venir. Le chef de l’Etat Laurent Gbagbo qui a encore en mémoire sa mésaventure de novembre 2004 (il a failli perdre le pouvoir), n’aurait pas du tout confiance à cette armée française. Le numéro un ivoirien qui a quasiment rompu la paille avec son homologue français Nicolas Sarkozy, souligne notre source, ne veut pas avoir de surprise désagréable à l’issue des élections qui devraient avoir lieu dans moins de trois mois. Du côté du Palais présidentiel d’Abidjan, l’on est convaincu que la France Sarkozienne soutient les principaux candidats de l’opposition ivoirienne notamment Henri Konan Bédié du Parti démocratique de Côte d’Ivoire (Pdci), et Alassane Dramane Ouattara (Ado) du Rassemblement des Républicains (Rdr). " S`il s`agit d`élection en Côte d`Ivoire, Gbagbo sera toujours élu... Mon temps est arrivé... Je vais gagner ces élections... Nous allons gagner ces élections, car Dieu ne peut pas laisser dans la boue ses enfants et soutenir ceux qui posent des actes criminels…Ceux que vous soutenez en Côte d`Ivoire, ils ne seront jamais élus face à moi’’, s’est adressé en filigrane à la France, Laurent Gbagbo qui recevait le samedi 28 août 2010 à Mama (son village natal), les ressortissants de la région du Moyen Cavally. Malgré donc son assurance de remporter l’élection présidentielle du 31 octobre prochain, précise notre source, le camp présidentiel ne veut pas donner l’occasion à la France de ‘’s’opposer’’ à sa victoire.
L’absence voulue du chef de l’Etat ivoirien, il y a quelques semaines, à la célébration du traditionnel 14 juillet (Prise de la Bastille en France), a, selon plusieurs observateurs, accentué la fissure entre lui et Nicolas Sarkozy. Au point que les deux chefs d’Etat, par diplomates interposés, ne manquent pas de se lancer des piques. On s’en souvient, le président français, en juin 2009 à l’occasion des obsèques du président Gabonais Omar Bongo, avait affirmé ne plus avoir confiance aux propos de Laurent Gbagbo. Sarkozy avait même qualifié de ‘’promesses fallacieuses’’, l’engagement qu’avait pris le Président ivoirien, d’organiser la présidentielle en Côte d’Ivoire, le 29 novembre 2009. Quant au chef de l’Etat ivoirien, il ne cesse désormais de dire à qui veut l’entendre, qu’il est le candidat des Ivoiriens opposé aux candidats de la France
BAMBA Idrissa
bamidcom@yahoo.fr
La sécurisation de l’élection présidentielle du 31 octobre 2010 préoccupe sérieusement le camp présidentiel ivoirien. Si le Front populaire ivoirien (Fpi, parti au pouvoir) et ses alliés sont sur le point de filer doux sur la question du désarmement des ex-combattants des Forces armées des Forces nouvelles (Fafn), ils redoutent cependant la présence de la Force française Licorne sur le territoire ivoirien. Cette force d’intervention rapide, faut-il le rappeler, fait partie des Forces onusiennes qui participeront aux côtés du Centre de Commandement intégré (Cci), à la sécurisation du scrutin présidentiel ainsi qu’à celle des populations ivoiriennes. Nos sources indiquent que dans quelques semaines, probablement avant la fin du mois de septembre, La majorité présidentielle (Lmp), mettra sur la table, le départ ou tout au moins, la mise à l’écart de la Force Licorne, du processus de sécurisation des élections à venir. Le chef de l’Etat Laurent Gbagbo qui a encore en mémoire sa mésaventure de novembre 2004 (il a failli perdre le pouvoir), n’aurait pas du tout confiance à cette armée française. Le numéro un ivoirien qui a quasiment rompu la paille avec son homologue français Nicolas Sarkozy, souligne notre source, ne veut pas avoir de surprise désagréable à l’issue des élections qui devraient avoir lieu dans moins de trois mois. Du côté du Palais présidentiel d’Abidjan, l’on est convaincu que la France Sarkozienne soutient les principaux candidats de l’opposition ivoirienne notamment Henri Konan Bédié du Parti démocratique de Côte d’Ivoire (Pdci), et Alassane Dramane Ouattara (Ado) du Rassemblement des Républicains (Rdr). " S`il s`agit d`élection en Côte d`Ivoire, Gbagbo sera toujours élu... Mon temps est arrivé... Je vais gagner ces élections... Nous allons gagner ces élections, car Dieu ne peut pas laisser dans la boue ses enfants et soutenir ceux qui posent des actes criminels…Ceux que vous soutenez en Côte d`Ivoire, ils ne seront jamais élus face à moi’’, s’est adressé en filigrane à la France, Laurent Gbagbo qui recevait le samedi 28 août 2010 à Mama (son village natal), les ressortissants de la région du Moyen Cavally. Malgré donc son assurance de remporter l’élection présidentielle du 31 octobre prochain, précise notre source, le camp présidentiel ne veut pas donner l’occasion à la France de ‘’s’opposer’’ à sa victoire.
L’absence voulue du chef de l’Etat ivoirien, il y a quelques semaines, à la célébration du traditionnel 14 juillet (Prise de la Bastille en France), a, selon plusieurs observateurs, accentué la fissure entre lui et Nicolas Sarkozy. Au point que les deux chefs d’Etat, par diplomates interposés, ne manquent pas de se lancer des piques. On s’en souvient, le président français, en juin 2009 à l’occasion des obsèques du président Gabonais Omar Bongo, avait affirmé ne plus avoir confiance aux propos de Laurent Gbagbo. Sarkozy avait même qualifié de ‘’promesses fallacieuses’’, l’engagement qu’avait pris le Président ivoirien, d’organiser la présidentielle en Côte d’Ivoire, le 29 novembre 2009. Quant au chef de l’Etat ivoirien, il ne cesse désormais de dire à qui veut l’entendre, qu’il est le candidat des Ivoiriens opposé aux candidats de la France
BAMBA Idrissa
bamidcom@yahoo.fr