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Politique Publié le mardi 31 août 2010 | Le Mandat

Oubliés par le programme national de réinsertion : Le GPP menace le régime

© Le Mandat Par DR
Crise ivoirienne - Miliciens pro-gouvernementaux
Les éléments du Groupement des Patriotes pour la Paix (GPP) ne sont pas contents du traitement dont ils sont l’objet de la part du pouvoir de Laurent Gbagbo. Ils l’ont signifié la semaine dernière, au cours d’une conférence de presse qu’ils ont animée dans l’enceinte d’une école primaire, sise aux 220 logements d’Adjamé. Le commandant Mémoi et ses amis n’ont point daigné porter de gants pour assener leurs vérités aux autorités ivoiriennes qui, selon eux, ont relégué leur situation au second rang de leurs soucis. « Nous avons combattu pour défendre la République, et au moment où les rebelles qui ont tué, pillé et violé sont récompensés, nous, nous sommes affectés aux oubliettes ». Ont-ils déclaré d‘entrée de jeu. Les hommes du président Bouazo Y Ferdinard posent quatre conditions essentielles, si le pouvoir veut voir les élections se dérouler dans de meilleures conditions. Primo, ils demandent leur intégration dans la nouvelle Armée que veut construire le président Gbagbo. Secundo, ils veulent être pris en compte par le programme national de réinsertion. Tertio, le commandant Memoi et ses amis exigent que les primes de 500.000f CFA à eux promis, leur soient entièrement reversées. Enfin, les hommes de Ferdinard Bouazo demandent de rencontrer le président Gbagbo, cette fois sans intermédiaire. « Nous avons les moyens de bloquer les élections le 31 octobre ». GPP et les autres groupes d’auto défense disent avoir compris qu’en Côte d’Ivoire, il faut tuer, piller et violer pour être dans les bonnes grâces de la République. « Comme il faut être rebelle pour être considéré, si nos préoccupations ne sont pas prises en compte, nous allons nous rebeller, et les FDS savent très bien ce que nous valons sur un champ de bataille ». Outre ces préoccupations majeures, les groupes d’auto défense exigent la libération de leurs amis incarcérés en prison, la prise compte de leurs hommes décédés au front et enfin, la reconnaissance morale de la République par une décoration. Le GPP affirme ne pas plaisanter, et invite le Président Laurent Gbagbo à les recevoir pour discuter de leur situation.

Rodolphe F.
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