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Politique Publié le mercredi 1 septembre 2010 | L’intelligent d’Abidjan

Election du 31 Octobre / Sébastien Zahiri Ziki, conseiller spécial du Chef de l’Etat révèle: "Il y aura bouleversement d’ordre institutionnel"

© L’intelligent d’Abidjan Par Emma
Cinquantenaire de la Côte d`Ivoire: le président Laurent Gbagbo assiste à la prise d`armes au palais
Samedi 7 août 2010. Abidjan, palais présidentiel du Plateau. Le défilé militaire est le point culminant des cérémonies marquant la fête de l`indépendance.
‘’Les enjeux du contentieux judiciaire de la liste électorale, dans le processus de crise en Côte d’Ivoire’’. Tel était le thème de la conférence de presse animée par Sébastien Zahiri Ziki, conseiller spécial du Président de la République, chargé des religions, des traditions et de l’identification. C’était dans le cadre des ‘’Petits déjeuners’’ de La Majorité Présidentielle le mardi 31 Août 2010. Une tribune d’échange des communicateurs bénévoles pour le plébiscité de Laurent Gbagbo.

‘’Je ne me suis pas encore fait enrôlé donc je ne suis pas sur la liste électorale parce que ce n’est pas avec cette liste électorale que nous irons aux élections. En 2010, j’ai reçu une révélation du Seigneur, qu’il y aura bouleversement d’ordre institutionnel et que ce bouleversement doit nous conduire à abandonner la liste électorale actuelle au profit d’une nouvelle liste électorale que l’Ins va établir’’, a révélé Sébastien Zahiri Ziki dont les premières prophéties ce sont jusque là concrétisées depuis le coup d’Etat manqué de septembre 2002. Au cours de son exposé, le magistrat est revenu sur l’attitude observée par ses pairs lors de l’opération du contentieux judiciaire qui a ravivé les tensions en Côte d’Ivoire après les évènements douloureux de février 2010. Pour lui, ‘’certains magistrats ont manqué d’instruction pour dire le droit’’. Malgré cet état de fait, le conseiller spécial du Président de la République reste tout de même confiant quant aux chances du candidat de La Majorité Présidentielle. Estimant que les résultats du contentieux judiciaire qui restent en deçà des attentes du camp présidentiel ne remettront nullement en cause, la victoire programmée de son candidat. ‘’ L’issue du contentieux judiciaire est de nature à nous inviter à redoubler d’efforts dans la vigilance. Nous ne sommes pas encore à la fin du processus, même si nous tendons vers cette fin. Le coup de sifflet final n’a pas encore retenti. Dominer n’est pas gagner. Lorsqu’on est dominé par son adversaire, on ne devait avoir un signe irrémédiable de défaite pour soi, au point de céder à la panique. Il faut plutôt y avoir une occasion pour changer de stratégie, afin de surprendre l’adversaire’’. Des propos pour remonter le moral aux partisans et sympathisants du Chef de l’Etat qui ont été véritablement sonnés par le résultat du contentieux judiciaire qui a tourné à l’avantage du RHDP. Pour Zahiri Ziki, il faut s’en remettre à Dieu qui est au contrôle, ‘’ il est l’acteur principal du processus de sortie de crise. A ce titre, il n’abandonnera pas Laurent Gbagbo. Dieu fera échouer ceux qui nous ont fait la guerre et maintiendra encore Laurent Gbagbo au pouvoir. Il ne peut pas faire gagner celui qui a pactisé avec le diable‘’. A Koné Mamadou, garde des sceaux et ministre de la justice, le conférencier s’est étonné du fait qu’un magistrat de sa trempe ait accepté l’offre de Guillaume Soro. ‘’Il y a un problème d’éthique lorsque le ministre de la justice de surcroît magistrat, accepte de diriger une rébellion. Ça pose un problème pour sa qualité de haut magistrat. En tant que juriste, mon regard c’est de condamner la rébellion’’, a conclu Zahiri Ziki
Dosso Villard
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