Un hommage a été rendu, hier, à Bernard B. Dadié, homme de lettres ivoirien. Il a été décidé que le Palais de la culture de Treichville porte désormais son nom.
Il avait promis renaître à sa fille à la date du 31 août. Eh bien, c’est chose faite. Koffi Bernard Binlin (Blin de la bonne dénomination) Dadié a bien une nouvelle vie. Et cela passera par l’appellation de l’un des plus beaux temples culturels de la Côte d’ Ivoire. C’est le représentant du secrétaire général de l’Organisation internationale de la Francophonie (Oif) Abdou Diouf, Ousmane Paye, qui l’a annoncé. Le Palais de la culture de Treichville s’appelle désormais le centre culturel Bernard Binlin Dadié. C’était lors de la cérémonie hommage à l’homme de lettres ivoirien, hier, à Treichville. Le président de la République, Laurent Gbagbo, l’a voulu ainsi. « Cher grand-frère, cher camarade de combat, je n’ai rien à vous donner. Mais dans la position que je suis, ce que je peux faire, c’est d’agir en sorte que votre nom ne soit pas effacé dans le cahier de la Côte d’Ivoire », a déclaré le chef de l’Etat. Selon lui, on ne célèbre pas Bernard Dadié parce qu’il a une belle plume, mais parce qu’il défend une cause noble. Car, dira-t-il : « on ne peut pas être un grand écrivain sans défendre une grande cause ». Le moins qu’on puisse dire, c’est que l’écrivain aura réussi à faire déplacer d’éminences grises africaines de la trempe de Seydou Badian et Cheikh Hamidou Kane. Mais aussi l’ex-président du Dahomey (actuel Bénin), Emile Derlin Zinsou. Au plan local, ils étaient tous présents. Outre le chef de l’Etat et son épouse, il y avait ses amis de l’académie des sciences, des arts, de la culture de l’Afrique et de la diaspora (Ascad) conduits par Barthélémy Kotchi, ceux du Congrès national de la résistance pour la démocratie (Cnrd), de l’Association des écrivains de Côte d’Ivoire (Aeci). Témoignages sur la vie de l’auteur, la subtilité de son style, la beauté de ses textes ont été passés en revue à travers fresque, théâtre et poèmes. Les intervenants n’ont pas tari d’éloges à l’endroit du nonagénaire. Ils ont salué cet homme sincère, libre, combattant, compatissant. En somme, une mémoire glorieuse. Et Barthélémy Kotchi de se racheter : « Je m’interrogeais si Dadié n’était pas notre Montesquieu. Mais, aujourd’hui je l’affirme, Dadié est Dadié ».
Sanou Amadou (Stagiaire)
Il avait promis renaître à sa fille à la date du 31 août. Eh bien, c’est chose faite. Koffi Bernard Binlin (Blin de la bonne dénomination) Dadié a bien une nouvelle vie. Et cela passera par l’appellation de l’un des plus beaux temples culturels de la Côte d’ Ivoire. C’est le représentant du secrétaire général de l’Organisation internationale de la Francophonie (Oif) Abdou Diouf, Ousmane Paye, qui l’a annoncé. Le Palais de la culture de Treichville s’appelle désormais le centre culturel Bernard Binlin Dadié. C’était lors de la cérémonie hommage à l’homme de lettres ivoirien, hier, à Treichville. Le président de la République, Laurent Gbagbo, l’a voulu ainsi. « Cher grand-frère, cher camarade de combat, je n’ai rien à vous donner. Mais dans la position que je suis, ce que je peux faire, c’est d’agir en sorte que votre nom ne soit pas effacé dans le cahier de la Côte d’Ivoire », a déclaré le chef de l’Etat. Selon lui, on ne célèbre pas Bernard Dadié parce qu’il a une belle plume, mais parce qu’il défend une cause noble. Car, dira-t-il : « on ne peut pas être un grand écrivain sans défendre une grande cause ». Le moins qu’on puisse dire, c’est que l’écrivain aura réussi à faire déplacer d’éminences grises africaines de la trempe de Seydou Badian et Cheikh Hamidou Kane. Mais aussi l’ex-président du Dahomey (actuel Bénin), Emile Derlin Zinsou. Au plan local, ils étaient tous présents. Outre le chef de l’Etat et son épouse, il y avait ses amis de l’académie des sciences, des arts, de la culture de l’Afrique et de la diaspora (Ascad) conduits par Barthélémy Kotchi, ceux du Congrès national de la résistance pour la démocratie (Cnrd), de l’Association des écrivains de Côte d’Ivoire (Aeci). Témoignages sur la vie de l’auteur, la subtilité de son style, la beauté de ses textes ont été passés en revue à travers fresque, théâtre et poèmes. Les intervenants n’ont pas tari d’éloges à l’endroit du nonagénaire. Ils ont salué cet homme sincère, libre, combattant, compatissant. En somme, une mémoire glorieuse. Et Barthélémy Kotchi de se racheter : « Je m’interrogeais si Dadié n’était pas notre Montesquieu. Mais, aujourd’hui je l’affirme, Dadié est Dadié ».
Sanou Amadou (Stagiaire)