Nouvel entraîneur, nouveau capitaine pour les Eléphants. C’est une sélection toute « neuve » qui attaque les éliminatoires de la Can 2012 samedi contre le Rwanda. Zokora Maestro, le nouveau capitaine des Eléphants, se lâche. Il reconnaît l’ampleur de la tâche qui les attend. Surtout sans Didier Drogba.
Alors capi, et la forme ?
(Rire), Tranquille, ça va, et chez vous ?
Le brassard de capitaine de l’équipe nationale est une grosse responsabilité. Mesurez-vous l’ampleur de la tâche ?
Oui, je sais que c’est une grande responsabilité. Ce n’est pas facile. Le groupe regorge de très bons joueurs. Si le coach m’a confié le brassard, c’est une marque de confiance que je vais tout faire pour mériter. Et c’est avec plaisir que je vais assumer cette nouvelle responsabilité. Mes dix ans en sélection font que je fais partie des leaders. Je vais montrer l’exemple. Etre capitaine, c’est la communication. Mais il ne s’agira pas seulement de parler, je dois davantage mouiller le maillot pour montrer le bon exemple, afin que mes partenaires suivent. Déjà, sans le brassard, j’étais quand même un leader, avec le brassard, je vais jouer à 400 à l’heure. Samedi, ce sera mon baptême de feu. Le capitaine Drogba n’est pas là, Il y aura la pression car les gens auront les yeux sur moi, ce n’est évident mais je vais m’y mettre.
Parlant justement de l’ancien capitaine, Didier Drogba, que pensez-vous de son absence ?
C’est difficile car c’est un joueur très important. C’est aussi un leader. Je ne connais pas les raisons de son absence, mais je crois qu’il faut se concentrer sur le match de samedi. Il faut faire confiance aux nouveaux joueurs appelés. Le plus important c’est la victoire. Les Ivoiriens voudront voir comment les Eléphants se comportent sans Didier. C’est une pression supplémentaire. Didier n’a pas de problème avec un joueur. Quand ça ne va pas dans un groupe, on cherche toujours des boucs-émissaires. C’est un joueur très important qui est même un repère pour la Côte d’Ivoire. On connaît le pays par Drogba. Et il donne une bonne image de notre pays. Grâce à lui, tous les clubs se tournent vers la Côte d’Ivoire quand ils veulent des joueurs africains.
Vous avez évoqué quelque chose d’important : montrer quelque chose sans Drogba. Avez-vous discuté dans ce sens entre vous pour le match de samedi?
On n’en a pas vraiment parlé, mais on le sait. J’ai suivi un débat à la télé qui m’a choqué. Tout le monde se demande comment l’équipe va se comporter sans Drogba. C’est un manque de respect pour nous autres. C’est vrai, Didier est un joueur qui fait partie des meilleurs au monde, mais il y a de bons jeunes joueurs à qui il faut faire confiance aussi. Nous ferons tout ce qui est humainement possible pour gagner ce match. Parce que si on ne gagne pas il y aura trop à redire.
Avez-vous échangé avec Kolo quand on lui a pris le brassard pour vous le remettre?
(Il marque une pause…) C’est une question difficile. J’avoue que je n’étais au courant de rien. Le coach a fait un choix. Il avait une liste de trois capitaines : Drogba, Kolo et moi. Si Drogba n’est pas là c’est Kolo, j’arrive après. Mais à ma grande surprise, le coach m’a choisi, c’est avec beaucoup de fierté que j’ai accepté.
Votre génération, qu’on dit dorée, n’a encore rien gagné. Et vous n’êtes plus loin de la sortie. Qu’est-ce que les deux Can 2012 et 2013 représentent pour vous ?
J’ai 29 ans, en 2012 j’en aurai 31. Il y a de très bons jeunes joueurs qui ont envie de prouver. Me concernant, j’espère sortir de cette sélection avec un trophée. Ce sera bon pour mon palmarès et un privilège pour moi. Avant de partir, nous aimerions offrir un trophée à notre pays pour marquer l’histoire sportive de la Côte d’Ivoire.
Réalisé par Tibet Kipré
Alors capi, et la forme ?
(Rire), Tranquille, ça va, et chez vous ?
Le brassard de capitaine de l’équipe nationale est une grosse responsabilité. Mesurez-vous l’ampleur de la tâche ?
Oui, je sais que c’est une grande responsabilité. Ce n’est pas facile. Le groupe regorge de très bons joueurs. Si le coach m’a confié le brassard, c’est une marque de confiance que je vais tout faire pour mériter. Et c’est avec plaisir que je vais assumer cette nouvelle responsabilité. Mes dix ans en sélection font que je fais partie des leaders. Je vais montrer l’exemple. Etre capitaine, c’est la communication. Mais il ne s’agira pas seulement de parler, je dois davantage mouiller le maillot pour montrer le bon exemple, afin que mes partenaires suivent. Déjà, sans le brassard, j’étais quand même un leader, avec le brassard, je vais jouer à 400 à l’heure. Samedi, ce sera mon baptême de feu. Le capitaine Drogba n’est pas là, Il y aura la pression car les gens auront les yeux sur moi, ce n’est évident mais je vais m’y mettre.
Parlant justement de l’ancien capitaine, Didier Drogba, que pensez-vous de son absence ?
C’est difficile car c’est un joueur très important. C’est aussi un leader. Je ne connais pas les raisons de son absence, mais je crois qu’il faut se concentrer sur le match de samedi. Il faut faire confiance aux nouveaux joueurs appelés. Le plus important c’est la victoire. Les Ivoiriens voudront voir comment les Eléphants se comportent sans Didier. C’est une pression supplémentaire. Didier n’a pas de problème avec un joueur. Quand ça ne va pas dans un groupe, on cherche toujours des boucs-émissaires. C’est un joueur très important qui est même un repère pour la Côte d’Ivoire. On connaît le pays par Drogba. Et il donne une bonne image de notre pays. Grâce à lui, tous les clubs se tournent vers la Côte d’Ivoire quand ils veulent des joueurs africains.
Vous avez évoqué quelque chose d’important : montrer quelque chose sans Drogba. Avez-vous discuté dans ce sens entre vous pour le match de samedi?
On n’en a pas vraiment parlé, mais on le sait. J’ai suivi un débat à la télé qui m’a choqué. Tout le monde se demande comment l’équipe va se comporter sans Drogba. C’est un manque de respect pour nous autres. C’est vrai, Didier est un joueur qui fait partie des meilleurs au monde, mais il y a de bons jeunes joueurs à qui il faut faire confiance aussi. Nous ferons tout ce qui est humainement possible pour gagner ce match. Parce que si on ne gagne pas il y aura trop à redire.
Avez-vous échangé avec Kolo quand on lui a pris le brassard pour vous le remettre?
(Il marque une pause…) C’est une question difficile. J’avoue que je n’étais au courant de rien. Le coach a fait un choix. Il avait une liste de trois capitaines : Drogba, Kolo et moi. Si Drogba n’est pas là c’est Kolo, j’arrive après. Mais à ma grande surprise, le coach m’a choisi, c’est avec beaucoup de fierté que j’ai accepté.
Votre génération, qu’on dit dorée, n’a encore rien gagné. Et vous n’êtes plus loin de la sortie. Qu’est-ce que les deux Can 2012 et 2013 représentent pour vous ?
J’ai 29 ans, en 2012 j’en aurai 31. Il y a de très bons jeunes joueurs qui ont envie de prouver. Me concernant, j’espère sortir de cette sélection avec un trophée. Ce sera bon pour mon palmarès et un privilège pour moi. Avant de partir, nous aimerions offrir un trophée à notre pays pour marquer l’histoire sportive de la Côte d’Ivoire.
Réalisé par Tibet Kipré