«Une guerre a éclaté en Côte d’Ivoire en 2002. Il ne faut jamais oublier cela. Cette guerre est finie. Elle est totalement finie aujourd’hui depuis que nous avons signé l’Accord de Ouagadougou. Et les retards pris, ici et là, dans la tenue des élections, ne dépendent pas de l’Accord de Ouagadougou. J’entends souvent les gens parler. Ils font des erreurs, l’Accord de Ouagadougou est appliqué. Il marche et marche bien. Depuis l’Accord de Pretoria, nous avons mis en place une Commission électorale indépendante qui s’est totalement disqualifiée, a été totalement défaillante qui nous a menés en bateau, qui nous a donné de fausses informations et que pour ça, je l’ai renvoyée chez elle. Cette Commission ayant été renvoyé chez elle, nous sommes aujourd’hui sur la bonne voie avec la nouvelle commission électorale. Toutes les dispositions sont prises pour que le 31 octobre 2010, les élections présidentielles aient lieu en Côte d’Ivoire. Je suis donc venu vous dire que nous apercevons le bout du tunnel. Et donc apprêtez-vous à aller voter. Vous ne pouvez pas dire comme certains : «Ah, on ne savait pas». Vous savez, puisque nous avons publié la date des élections ; vous savez puisque je vous le dis. Si on vous dit des choses que vous devez douter, il y a un seul qui peut vous le dire sans que vous ayez à douter, c’est moi pour deux raisons. D’abord parce que je vous ai toujours dit ce que j’allais faire et j’ai fait ce que j’ai dit, ensuite parce que je suis le dernier recours dans la fonction que j’occupe. Le 31 octobre, nous allons voter. Je le dis et je le réaffirme pour que nul n’en ignore. Le 31 octobre, nous allons voter parce que nous avons besoin de voter.
Il y a trop de discours ambigus. Il faut mettre fin à l’ambigüité. Il y a trop de personnes qui croient qu’elles ont le pouvoir exécutif alors qu’elles ne l’ont pas. En Côte d’Ivoire, dans notre Constitution, le pouvoir exécutif est détenu par le président de la République. Donc il faut qu’on aille aux élections pour réaffirmer cela ou le confirmer. Mais il faut qu’on aille aussi aux élections pour faire le développement. Mobilisez-vous et allez voter ! Votez pour la sortie de guerre. Voter pour la sortie de crise devient un devoir citoyen. Alors mobilisez-vous tous pour que les élections aient lieu le 31 octobre. Et qu’elles aient lieu sans palabre. Parce qu’il y a des gens comme ça comme des chauve-souris la nuit. Mais on les voit. Ils croient qu’on ne les voit pas, mais on les voit. Il y en a qui sont perdus, alors ils veulent faire des palabres pour dire c’est parce qu’il y a eu des palabres. Non ! Ne tombez pas dans les provocations. Il faut que celui qui sera battu soit battu proprement. Comme ça la Côte d’Ivoire va repartir. Je suis donc venu vous dire que non seulement la guerre est terminée mais que la crise aussi est terminée. Et, le 31 octobre, nous allons dire, tchao, tchao, tchao. Et je suis venu dire à partir de Grand-Morié, à partir d’Agboville, des villes qui me sont chères parce qu’elles sont chères à la Côte d’Ivoire, la ville et le village d’Ernest Boka, que le 31 octobre, c’est la renaissance de la Côte d’Ivoire. Vaillant peuple abbey, vaillant peuple Krobou, vous qui avez été toujours les acteurs de l’histoire de la Côte d’Ivoire, de la lutte contre la pénétration coloniale, de la lutte pour l’indépendance et de la lutte pour l’accession de la Côte d’Ivoire à l’indépendance, vous qui avez été non seulement les témoins, mais les grands acteurs de la lutte pour l’émancipation de la Côte d’Ivoire, prenez votre destin en main ».
Propos recueillis par R.K.
ciurbaine@yahoo.fr
Il y a trop de discours ambigus. Il faut mettre fin à l’ambigüité. Il y a trop de personnes qui croient qu’elles ont le pouvoir exécutif alors qu’elles ne l’ont pas. En Côte d’Ivoire, dans notre Constitution, le pouvoir exécutif est détenu par le président de la République. Donc il faut qu’on aille aux élections pour réaffirmer cela ou le confirmer. Mais il faut qu’on aille aussi aux élections pour faire le développement. Mobilisez-vous et allez voter ! Votez pour la sortie de guerre. Voter pour la sortie de crise devient un devoir citoyen. Alors mobilisez-vous tous pour que les élections aient lieu le 31 octobre. Et qu’elles aient lieu sans palabre. Parce qu’il y a des gens comme ça comme des chauve-souris la nuit. Mais on les voit. Ils croient qu’on ne les voit pas, mais on les voit. Il y en a qui sont perdus, alors ils veulent faire des palabres pour dire c’est parce qu’il y a eu des palabres. Non ! Ne tombez pas dans les provocations. Il faut que celui qui sera battu soit battu proprement. Comme ça la Côte d’Ivoire va repartir. Je suis donc venu vous dire que non seulement la guerre est terminée mais que la crise aussi est terminée. Et, le 31 octobre, nous allons dire, tchao, tchao, tchao. Et je suis venu dire à partir de Grand-Morié, à partir d’Agboville, des villes qui me sont chères parce qu’elles sont chères à la Côte d’Ivoire, la ville et le village d’Ernest Boka, que le 31 octobre, c’est la renaissance de la Côte d’Ivoire. Vaillant peuple abbey, vaillant peuple Krobou, vous qui avez été toujours les acteurs de l’histoire de la Côte d’Ivoire, de la lutte contre la pénétration coloniale, de la lutte pour l’indépendance et de la lutte pour l’accession de la Côte d’Ivoire à l’indépendance, vous qui avez été non seulement les témoins, mais les grands acteurs de la lutte pour l’émancipation de la Côte d’Ivoire, prenez votre destin en main ».
Propos recueillis par R.K.
ciurbaine@yahoo.fr