L’ex-maire de la commune de Daloa, Frédéric Guédé Guina, repose au cimetière de Williamsville. L’inhumation y a eu lieu, dans l’après-midi, du samedi 4 septembre. Soit un an et un mois après son décès, le 4 août 2009, à Daloa.
Avant que les porteurs n’installent le cercueil, revêtu de la couleur jaune-or, dans la tombe, l’Etat a tenu à rendre un dernier hommage au défunt. Il l’a élevé au rang de chevalier de l’ordre national. Et c’est Hibault Ogou Alexis, directeur de cabinet du ministre de l’Enseignement et de la recherche scientifique, qui a remis cette distinction à titre posthume à la famille Guédé. Veuve Guédé Guina née Dogbo Dogoré Angèle et enfants avaient apprécié l’hommage du Rdr au disparu. Ceci s’est fait au siège du parti, à la rue Lepic.
Les ‘’républicains’‘ ont fait le piquet d’honneur et élevé leur ancien compagnon au rang de commandeur de l’ordre républicain. C’est le doyen d’âge, Ouattara Zanga, grand chancelier de l’ordre du parti, qui a confié la médaille à Mme Guédé. Laquelle a aussi reçu le drapeau de la famille politique en plus de deux diplômes d’honneur et d’hommage. Les militants et toute la direction, avec à sa tête son président, Alassane Ouattara, ont dédié de vives acclamations à la dépouille et chanté à l’unisson “ADO solution”, ce chant de campagne électorale qu’appréciait Guédé Guina, selon ses compagnons.
Henriette Dagri Diabaté a dit l’oraison funèbre en sa double qualité de secrétaire général du Rdr et consœur du disparu (professeur d’université). Elle retient de lui qu’il était l’un des premiers membres du Rdr engagé aux côtés de Djéni Kobena, fondateur du parti, pour donner une assise au Rdr. Lorsqu’en octobre 1999, toute la direction a été faite prisonnière, c’est Guédé Guina qui, s’est-elle souvenue, a remobilisé les troupes, installé une direction intérimaire et initié des visites aux parents des détenues.
Secrétaire national à la formation, secrétaire national chargé de la défense et de la sécurité, secrétaire national chargé de la région du Haut-Sassandra puis secrétaire général adjoint, chargé de la défense et de la sécurité, Guédé Guina n’a jamais renoncé à son engagement initial, a-t-elle dit. “Il est un militant exemplaire”, a-t-elle aussi reconnu. Et Henriette Dagri Diabaté de témoigner la gratitude des ‘’républicains’‘ en ces termes: “que le succès du Rdr soit ta reconnaissance”. Le parti s’est engagé aussi à maintenir le lien avec la famille éplorée: “le Rdr demeure votre maison, toi et tes enfants; vous pouvez compter sur notre amitié, notre profonde fraternité et notre solidarité”, a indiqué la Sg.
Mme Nassé née Laurence Guédé Guina, fille du défunt, parlant au nom de sa famille, a remercié les ‘’camarades’‘ du père. Elle a surtout témoigné de la fidélité “vraie” de son géniteur au Rdr. Elle se souvient qu’au fort de sa maladie, Guédé Guina avait dit, alors qu’elle lui a demandé de se reposer: “Ah non, le président ADO (Alassane Ouattara) doit venir à Daloa. Il faut que je lui rende un hommage. Il faut qu’il sache que Daloa lui appartient”.
Né en 1941, Guédé Guina était professeur titulaire, chercheur, en biochimie et pharmacologie à l’université d’Abidjan-Cocody, il laisse derrière lui une femme et quatorze enfants.
Bidi Ignace
Avant que les porteurs n’installent le cercueil, revêtu de la couleur jaune-or, dans la tombe, l’Etat a tenu à rendre un dernier hommage au défunt. Il l’a élevé au rang de chevalier de l’ordre national. Et c’est Hibault Ogou Alexis, directeur de cabinet du ministre de l’Enseignement et de la recherche scientifique, qui a remis cette distinction à titre posthume à la famille Guédé. Veuve Guédé Guina née Dogbo Dogoré Angèle et enfants avaient apprécié l’hommage du Rdr au disparu. Ceci s’est fait au siège du parti, à la rue Lepic.
Les ‘’républicains’‘ ont fait le piquet d’honneur et élevé leur ancien compagnon au rang de commandeur de l’ordre républicain. C’est le doyen d’âge, Ouattara Zanga, grand chancelier de l’ordre du parti, qui a confié la médaille à Mme Guédé. Laquelle a aussi reçu le drapeau de la famille politique en plus de deux diplômes d’honneur et d’hommage. Les militants et toute la direction, avec à sa tête son président, Alassane Ouattara, ont dédié de vives acclamations à la dépouille et chanté à l’unisson “ADO solution”, ce chant de campagne électorale qu’appréciait Guédé Guina, selon ses compagnons.
Henriette Dagri Diabaté a dit l’oraison funèbre en sa double qualité de secrétaire général du Rdr et consœur du disparu (professeur d’université). Elle retient de lui qu’il était l’un des premiers membres du Rdr engagé aux côtés de Djéni Kobena, fondateur du parti, pour donner une assise au Rdr. Lorsqu’en octobre 1999, toute la direction a été faite prisonnière, c’est Guédé Guina qui, s’est-elle souvenue, a remobilisé les troupes, installé une direction intérimaire et initié des visites aux parents des détenues.
Secrétaire national à la formation, secrétaire national chargé de la défense et de la sécurité, secrétaire national chargé de la région du Haut-Sassandra puis secrétaire général adjoint, chargé de la défense et de la sécurité, Guédé Guina n’a jamais renoncé à son engagement initial, a-t-elle dit. “Il est un militant exemplaire”, a-t-elle aussi reconnu. Et Henriette Dagri Diabaté de témoigner la gratitude des ‘’républicains’‘ en ces termes: “que le succès du Rdr soit ta reconnaissance”. Le parti s’est engagé aussi à maintenir le lien avec la famille éplorée: “le Rdr demeure votre maison, toi et tes enfants; vous pouvez compter sur notre amitié, notre profonde fraternité et notre solidarité”, a indiqué la Sg.
Mme Nassé née Laurence Guédé Guina, fille du défunt, parlant au nom de sa famille, a remercié les ‘’camarades’‘ du père. Elle a surtout témoigné de la fidélité “vraie” de son géniteur au Rdr. Elle se souvient qu’au fort de sa maladie, Guédé Guina avait dit, alors qu’elle lui a demandé de se reposer: “Ah non, le président ADO (Alassane Ouattara) doit venir à Daloa. Il faut que je lui rende un hommage. Il faut qu’il sache que Daloa lui appartient”.
Né en 1941, Guédé Guina était professeur titulaire, chercheur, en biochimie et pharmacologie à l’université d’Abidjan-Cocody, il laisse derrière lui une femme et quatorze enfants.
Bidi Ignace