Zogbo Aristide, le portier numéro 2 des Eléphants après Copa Barry sous l’ère Vahid et Eriksson, s’est confié à l’IA. Dans cet entretien inédit, le gardien de Maccabi Netanya (D1, Israël) parle de sa mise à l’écart chez les Eléphants et surtout de sa présence à Abidjan.
Que faîtes-vous depuis lors à Abidjan ?
Je suis un traitement au pays. J’ai un problème au genou et cela nécessite un traitement typiquement africain. Car la radiographie n’a rien montré d’anormal. C’est pourquoi je suis resté au pays pour me soigner de façon traditionnelle, à « l’indigénat » pour voir plus clair. J’ai été opéré bien avant d’aller à la coupe du monde 2010. Le genou a repris et je suis obligé de me soigner pour aller reprendre le service en club.
Nous avons oui dire que vous n’avez plus de club. Qu’en est-il ?
Je suis toujours avec mon club, Maccabi Netanya en Israël. J’ai encore un an de contrat et mes dirigeants misent sur moi pour cette saison. Pour ce challenge, je veux mettre toutes les chances de mon côté pour répondre présent comme toujours. Ma présence à Abidjan ne justifie pas que je suis sans club. C’est pour cause de traitement. Les gens aiment raconter trop de mensonges sans venir à la source. Pour le moment, je suis sous contrat avec Maccabi même si j’ai d’autres propositions. Je suis ici avec notamment la permission de mes dirigeants. Il n’y a pas de brouilles. Ils sont fâchés contre moi parce qu’ils auraient aimé débuter la saison avec Zogbo dans les buts, mais ça viendra. Le genou va mieux et je compte quitter Abidjan dans quelques jours. Je ne voulais pas forcer au risque de briser ma carrière.
Vous voulez dier que cette blessure qui vous a éloigné de la sélection nationale où Zahoui vous à l’écart?
-J’ai eu à discuter avec le coach lors du match amical contre l’Italie, le 10 août 2010, à Londres, en Angleterre. Actuellement, je ne peux pas parler de mise à l’écart dans la mesure où je n’ai pas encore regagné mon club en Israël. C’est sûr, si je rejoins le groupe ma prestation est formidable, il n’y a pas de raison que le coach ne m’appelle pas. C’est simple. Je traîne une blessure et je me concentre à fond pour retrouver mon club avant de songer aux Eléphants. J’ai ma place au sein de cette équipe et je n’ai pas à me plaindre, surtout que je souffre du genou.
Allez-vous prolonger votre bail avec le club israélien ?
Ce n’est pas à l’ordre du jour pour le moment. C’est vrai que j’ai un bon traitement en Israël mais tout joueur ambitieux a envie d’autres challenges. Mes managers ont eu des contacts en Espagne pendant ces vacances mais je ne pouvais pas aller faire les différents essais à cause de mon genou. C’est tout. J’ai des propositions mais la blessure me fait défaut. Sinon, j’ai bien envie d’aller m’essayer en Espagne, en France et en Angleterre. Ce sont des ambitions légitimes. Si je vais bien, il n’y aura pas de soucis pour un nouveau club. C’est vrai, j’ai bien des envies ailleurs mais la blessure me cale pour le moment.
Comment voyez-vous le retour spectaculaire de Daniel Yeboah dans les perches des Eléphants sous l’ère Zahoui François ?
Il y aura certes la concurrence mais tout dépendra de l’entraîneur. C’est lui qui opérera les différents choix. En tout cas, je n’ai pas trop de commentaires à faire. Nous sommes tous de bons gardiens mais c’est le coach qui aura le dernier mot. Je ne peux pas juger un de mes compatriotes à ce poste.
Comment avez-vous vécu le premier match des Eléphants à Abidjan contre les Amavubi du Rwanda ?
C’est une belle victoire. Elle est bien venue. Parce qu’il fallait prendre d’abord les trois points. Nous n’avons pas trop forcé et nous avons su gérer le match. 3-0, c’est bon à prendre. Je tire mon chapeau à mes amis.
Un mot sur la présence de Didier Drogba à Abidjan aux côtés de l’équipe.
Son arrivée m’a fait du bien. Il fallait qu’il soit là pour montrer que cette équipe, malgré ce qu’il se raconte, est soudée. Drogba, il faut le reconnaître, a une force sur cette équipe. Quand Drogba est là, tout le monde est motivé, content et on sent l’ambiance. Sa présence était nécessaire pour montrer aux Ivoiriens qu’il adore cette équipe. Drogba est de cœur avec l’équipe
Réalisé par Annoncia Sehoué
Que faîtes-vous depuis lors à Abidjan ?
Je suis un traitement au pays. J’ai un problème au genou et cela nécessite un traitement typiquement africain. Car la radiographie n’a rien montré d’anormal. C’est pourquoi je suis resté au pays pour me soigner de façon traditionnelle, à « l’indigénat » pour voir plus clair. J’ai été opéré bien avant d’aller à la coupe du monde 2010. Le genou a repris et je suis obligé de me soigner pour aller reprendre le service en club.
Nous avons oui dire que vous n’avez plus de club. Qu’en est-il ?
Je suis toujours avec mon club, Maccabi Netanya en Israël. J’ai encore un an de contrat et mes dirigeants misent sur moi pour cette saison. Pour ce challenge, je veux mettre toutes les chances de mon côté pour répondre présent comme toujours. Ma présence à Abidjan ne justifie pas que je suis sans club. C’est pour cause de traitement. Les gens aiment raconter trop de mensonges sans venir à la source. Pour le moment, je suis sous contrat avec Maccabi même si j’ai d’autres propositions. Je suis ici avec notamment la permission de mes dirigeants. Il n’y a pas de brouilles. Ils sont fâchés contre moi parce qu’ils auraient aimé débuter la saison avec Zogbo dans les buts, mais ça viendra. Le genou va mieux et je compte quitter Abidjan dans quelques jours. Je ne voulais pas forcer au risque de briser ma carrière.
Vous voulez dier que cette blessure qui vous a éloigné de la sélection nationale où Zahoui vous à l’écart?
-J’ai eu à discuter avec le coach lors du match amical contre l’Italie, le 10 août 2010, à Londres, en Angleterre. Actuellement, je ne peux pas parler de mise à l’écart dans la mesure où je n’ai pas encore regagné mon club en Israël. C’est sûr, si je rejoins le groupe ma prestation est formidable, il n’y a pas de raison que le coach ne m’appelle pas. C’est simple. Je traîne une blessure et je me concentre à fond pour retrouver mon club avant de songer aux Eléphants. J’ai ma place au sein de cette équipe et je n’ai pas à me plaindre, surtout que je souffre du genou.
Allez-vous prolonger votre bail avec le club israélien ?
Ce n’est pas à l’ordre du jour pour le moment. C’est vrai que j’ai un bon traitement en Israël mais tout joueur ambitieux a envie d’autres challenges. Mes managers ont eu des contacts en Espagne pendant ces vacances mais je ne pouvais pas aller faire les différents essais à cause de mon genou. C’est tout. J’ai des propositions mais la blessure me fait défaut. Sinon, j’ai bien envie d’aller m’essayer en Espagne, en France et en Angleterre. Ce sont des ambitions légitimes. Si je vais bien, il n’y aura pas de soucis pour un nouveau club. C’est vrai, j’ai bien des envies ailleurs mais la blessure me cale pour le moment.
Comment voyez-vous le retour spectaculaire de Daniel Yeboah dans les perches des Eléphants sous l’ère Zahoui François ?
Il y aura certes la concurrence mais tout dépendra de l’entraîneur. C’est lui qui opérera les différents choix. En tout cas, je n’ai pas trop de commentaires à faire. Nous sommes tous de bons gardiens mais c’est le coach qui aura le dernier mot. Je ne peux pas juger un de mes compatriotes à ce poste.
Comment avez-vous vécu le premier match des Eléphants à Abidjan contre les Amavubi du Rwanda ?
C’est une belle victoire. Elle est bien venue. Parce qu’il fallait prendre d’abord les trois points. Nous n’avons pas trop forcé et nous avons su gérer le match. 3-0, c’est bon à prendre. Je tire mon chapeau à mes amis.
Un mot sur la présence de Didier Drogba à Abidjan aux côtés de l’équipe.
Son arrivée m’a fait du bien. Il fallait qu’il soit là pour montrer que cette équipe, malgré ce qu’il se raconte, est soudée. Drogba, il faut le reconnaître, a une force sur cette équipe. Quand Drogba est là, tout le monde est motivé, content et on sent l’ambiance. Sa présence était nécessaire pour montrer aux Ivoiriens qu’il adore cette équipe. Drogba est de cœur avec l’équipe
Réalisé par Annoncia Sehoué