Le chef de l'Etat, Laurent Gbagbo, a effectué du 2 au 4 septembre 2010, une visite d'Etat dans la région d'Agboville. En marge de ce périple, la presse s'est fait l'écho de dysfonctionnements dans la gestion du Conseil général. Des écrits qui ont suscité une vive protestation des premiers responsables dudit conseil. Pour le 1er vice-président, Gbéroukou N'Cho Benoit, ces accusations ne reposent sur aucune base crédible. Sur des faits imputés au Conseil général et qui remontent à 2001, il apprend aux détracteurs que le bureau n'a été investi que le 6 septembre 2002. "Comment peut-on nous reprocher des faits qui remontent à 2001, a-t-il déploré, alors qu'on n’existait pas. Ça sent de la manipulation". En ce qui concerne le retrait de Mme Koulibaly du bureau, il a catégoriquement exclu une quelconque liaison avec la gestion du Président Abouo N'Dori. Pour lui, c'est uniquement pour des raisons de famille qu'elle (l'épouse du président de l'Assemblée nationale) a demandé et obtenu du bureau, son retrait. Parlant des investissements, il a tenu à préciser que le retard dans les travaux du collège d'Oress Krobou n'est pas le fait du conseil, mais lié à la crise militaro-politique. Qui faisait que l'entrepreneur n'arrivait pas à percevoir son argent à temps. Il se félicite, par ailleurs, des réalisations du Conseil général dans chaque village du département. "Nous ferons notre bilan, rassure-t-il. Seule la population nous jugera. Que ceux qui veulent le poste attendent le moment opportun. Il n'est pas nécessaire de nous dénigrer à tort".
TBT.
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