En prélude à la campagne présidentielle, le Président Laurent Gbagbo a rencontré les femmes de Côte d'Ivoire samedi dernier, au palais de la culture Bernard Dadié. Ambiance d'une fête qui a vite pris les allures de retrouvailles.
Le candidat de la majorité présidentielle a communié avec ses amazones. Combien étaient-elles ? 5000, 10000,15000 ? Personne ne peut donner le nombre exact. Seuls les spécialistes des chiffres peuvent situer les uns et les autres. Mais ce qu'il y a lieu de retenir, c'est ce déferlement féminin sur le palais de la culture Bernard Dadié de Treichville. Venues des quatre coins de la Côte d'Ivoire, les femmes n'ont pas voulu rater la seule occasion qu'elles avaient pour communier avec leur fils, leur frère, leur Président et leur candidat. Au point que dès 8h déjà, l'esplanade refusait du monde. Les 3000 chaises envoyées en renfort des 5000 prévues ne suffiront pas. Les organisatrices décident alors de faire venir un nombre cette fois-ci, incalculable. Malgré cette disposition, il n'y a toujours pas de places assises pour d'autres femmes. Ce débordement de la foule n'altère en rien l'ambiance carnavalesque qui règne sur l'esplanade réservée à la fête. Sur cette place, la musique distillée par les décibels fait frémir les braves dames. Aïcha Koné, Zakri Noël, Yolande Tapé et bien d'autres artistes tiennent le grand public en halène. A côté de ces grandes figures de la musique ivoirienne, les groupes de danses traditionnelles venues d'Alépé, d'Azaguié, d'Adzopé, de Gagnoa, de Korhogo, de Boundiali, de Ferké, de Bouaké rivalisent d'ardeur. Les cris de joie pour certaines et les larmes de joie pour d'autres s'entremêlent. Vers 11h, quand le maître de cérémonie, Ohouochi Clotilde annonce l'arrivée de la Dnca chargée de la mobilisation des femmes, Mme Généviève Bro Grébé, le mercure monte d'un cran. Accompagnée de Marie Odette Lorougnon, elle prend un bain de foule des plus extraordinaires. 50 minutes plus tard, lorsque le Président Laurent Gbagbo fait son entrée, c'est le délire total. Plus aucune femme ne veut rester sur sa chaise. Chacune voulant le toucher et communier de façon particulière avec lui. Pagnes, tee-shirt et autres drapeaux sont étendus au sol. Une façon à travers ce geste de dire au “Woody” qu'on est avec lui et qu'il peut compter sur chacune des femmes de ce pays. La chanson de l'ex-groupe des poussins chocs choisie pour accompagner le bain de foule de Laurent Gbagbo est vite dominée par une autre chanson reprise en chœur par l'ensemble des femmes. "Gbagbo ayo, Gbagbo ayo, Président ayo, Woody ayo. Compte sur nous pour ta réélection au premier tour du scrutin". Cette chanson exécutée avec les drapeaux bleus et blancs, couleurs de la campagne de la majorité présidentielle situe l'enjeu de cette importante rencontre entre le candidat et ses amazones. Dans la foule, le Président prend les "Gbo" au fur et à mesure qu'il avance, échange avec les figures qu'il reconnaît. Cela, avec l'humour et le sourire qu'on lui connaît. C'est dans cette ambiance que le chef de l'Etat regagne sa place sous la tribune qui lui est réservée.
Pierre Legrand
gbogoupierre@yahoo.fr
Le candidat de la majorité présidentielle a communié avec ses amazones. Combien étaient-elles ? 5000, 10000,15000 ? Personne ne peut donner le nombre exact. Seuls les spécialistes des chiffres peuvent situer les uns et les autres. Mais ce qu'il y a lieu de retenir, c'est ce déferlement féminin sur le palais de la culture Bernard Dadié de Treichville. Venues des quatre coins de la Côte d'Ivoire, les femmes n'ont pas voulu rater la seule occasion qu'elles avaient pour communier avec leur fils, leur frère, leur Président et leur candidat. Au point que dès 8h déjà, l'esplanade refusait du monde. Les 3000 chaises envoyées en renfort des 5000 prévues ne suffiront pas. Les organisatrices décident alors de faire venir un nombre cette fois-ci, incalculable. Malgré cette disposition, il n'y a toujours pas de places assises pour d'autres femmes. Ce débordement de la foule n'altère en rien l'ambiance carnavalesque qui règne sur l'esplanade réservée à la fête. Sur cette place, la musique distillée par les décibels fait frémir les braves dames. Aïcha Koné, Zakri Noël, Yolande Tapé et bien d'autres artistes tiennent le grand public en halène. A côté de ces grandes figures de la musique ivoirienne, les groupes de danses traditionnelles venues d'Alépé, d'Azaguié, d'Adzopé, de Gagnoa, de Korhogo, de Boundiali, de Ferké, de Bouaké rivalisent d'ardeur. Les cris de joie pour certaines et les larmes de joie pour d'autres s'entremêlent. Vers 11h, quand le maître de cérémonie, Ohouochi Clotilde annonce l'arrivée de la Dnca chargée de la mobilisation des femmes, Mme Généviève Bro Grébé, le mercure monte d'un cran. Accompagnée de Marie Odette Lorougnon, elle prend un bain de foule des plus extraordinaires. 50 minutes plus tard, lorsque le Président Laurent Gbagbo fait son entrée, c'est le délire total. Plus aucune femme ne veut rester sur sa chaise. Chacune voulant le toucher et communier de façon particulière avec lui. Pagnes, tee-shirt et autres drapeaux sont étendus au sol. Une façon à travers ce geste de dire au “Woody” qu'on est avec lui et qu'il peut compter sur chacune des femmes de ce pays. La chanson de l'ex-groupe des poussins chocs choisie pour accompagner le bain de foule de Laurent Gbagbo est vite dominée par une autre chanson reprise en chœur par l'ensemble des femmes. "Gbagbo ayo, Gbagbo ayo, Président ayo, Woody ayo. Compte sur nous pour ta réélection au premier tour du scrutin". Cette chanson exécutée avec les drapeaux bleus et blancs, couleurs de la campagne de la majorité présidentielle situe l'enjeu de cette importante rencontre entre le candidat et ses amazones. Dans la foule, le Président prend les "Gbo" au fur et à mesure qu'il avance, échange avec les figures qu'il reconnaît. Cela, avec l'humour et le sourire qu'on lui connaît. C'est dans cette ambiance que le chef de l'Etat regagne sa place sous la tribune qui lui est réservée.
Pierre Legrand
gbogoupierre@yahoo.fr