Invité par les femmes de Côte d'Ivoire pour un échange, une communion avant la campagne présidentielle, le candidat Laurent Gbagbo a mis ses amazones en ordre de bataille. Parce que pour lui, cette bataille électorale ne fait que commencer. Car, il s'gira de se battre terrain par terrain, maison par maison, hameau par hameau avec une occupation et une exploitation rationnelle des espaces. Cela, a-t-il ajouté, nécessite une mobilisation de toutes les énergies et de toutes les intelligences autour de la campagne électorale. Pour cela, le candidat Laurent Gbagbo a salué le courage des femmes qui à ses yeux, ont déjà pris le taureau par les cornes avec la mobilisation de samedi dernier qui a drainé un monde fou au palais de la culture Bernard Dadié. Exhortant les femmes au combat, le candidat a fait savoir que les adversaires sont les mêmes et qu'il faut les combattre dans cette campagne avec toute la verve et la hargne requise. Parce qu'aucune élection n'est jamais gagnée, d'avance. Pour gagner une élection, seul le travail sur le terrain compte. Aussi a-t-il demandé à Mme Bro Grébé et ses camarades d'investir le territoire pour faire connaître le programme de gouvernement et le projet de société pour lesquels il sollicite les suffrages du peuple. Laurent Gbagbo a dit également qu'il est de ce pays. Et donc un candidat qui ne compte pas sur le soutien de l'étranger mais sur celui de son peuple, seul détenteur du pourvoir. Et que son souhait est de voir son équipe adopter la même attitude pour se jeter véritablement dans la bataille sans attendre des milliards de qui que se soit avant d'aller sur le terrain. A ceux qui auraient cette attitude, le candidat a montré la différence entre une bataille militante et une bataille de fonctionnaire d'Etat et c'est ceux qui font toujours la bataille militante qui l'emporte en pareilles circonstances. Selon Laurent Gbagbo une voix étant égale à une voix en matière électorale, chacun des responsables de sa campagne doit être partout.
P. Legrand
P. Legrand