Sur invitation de la direction nationale de campagne adjointe, chargée de la mobilisation des femmes, du candidat Laurent Gbagbo, plus de 5000 femmes étaient, samedi, au palais de la Culture de Treichville pour écouter le président de la République.
L’esplanade du centre culturel Bernard B. Dadié, situé au bord de la lagune Ebrié, dans la commune de Treichville, a refusé du monde, le samedi 11 septembre 2010. La “star’’ du jour, Laurent Gbagbo, y était attendue. A l’initiative de la direction nationale de campagne adjointe, chargée de la mobilisation des femmes (Dncaf) de la majorité présidentielle (Lmp), une rencontre a eu lieu entre les femmes et lui. En attendant l’hôte du jour, elles ont chanté et dansé au rythme de ‘’chansons patriotique’’ et de la musique du terroir du chef de l’Etat. Il est 13h, lorsque le candidat Gbagbo fait une apparition triomphale. La température atteint son paroxysme. Les femmes présentes n’arrivent plus à contenir leur émotion. Elles veulent le toucher, lui parler. Laurent Gbagbo fait alors le tour d’honneur pour mieux communier avec ses “mères’’, “sœurs’’ et “filles’’, puis, s’installe. La grand’messe peut enfin commencer. Clotilde Ohouochi, présidente du comité scientifique, érigée en maîtresse de cérémonie pour la circonstance, entonne l’Abidjanaise, l’hymne national, avant d’annoncer le message tant attendu du chef de l’Etat. Malgré le silence de cathédrale qui s’installe alors qu’il prend la parole, il ne peut dire une phrase sans soulever la joie de ses militantes et sympathisantes. « Je suis ici aujourd’hui avec vous, pour vous dire une chose, une seule : que la campagne électorale a commencée. Vous les femmes et les jeunes, c’est vous qui avez beaucoup à gagner avec ma réélection. On n’a jamais gagné d’avance, une élection ! Investissez la campagne. Battez-vous pour ma candidature. C’est la candidature de celui qui écoute les Ivoiriens, avant de prendre une décision. C’est la candidature de celui qui ne soumet pas l’ordre du jour de son conseil des ministres à des pays étrangers avant de prendre une décision», a-t-il lancé d’entrée de jeu. Son homélie, pour l’essentiel, s’est articulée autour des trois points de son projet de société que sont l’Emploi, la Santé et l’Éducation. « La grande plaie de la Côte d’Ivoire, c’est le chômage. Il nous faut l’attaquer de front. Quand vous allez renouveler mon mandat, la première décision que nous allons prendre, c’est de créer une banque pour l’emploi. Elle comprendra un fonds pour les femmes, un fonds pour les jeunes et un fonds pour les retraités. La Côte d’Ivoire doit être capable de donner à chaque femme, l’argent qu’il lui faut pour sortir sa famille de la famine. Il faut donner à chaque jeune les moyens de vivre tranquillement», a-t-il déclaré. « M. le président de la République, les femmes de Côte d’Ivoire sont avec vous. Parce que vous êtes le candidat qui incarnez les valeurs qu’elles défendent ; valeurs morales, intellectuelles et spirituelles », a déclaré en substance, Mme Bro Grébé. Quant au Dnc, Issa Malick Coulibaly, il a confirmé au résident du palais présidentiel qu’avec ces femmes, un second mandat lui sera accordé au soir du 31 octobre, date du premier tour de l’élection présidentielle.
MAE
L’esplanade du centre culturel Bernard B. Dadié, situé au bord de la lagune Ebrié, dans la commune de Treichville, a refusé du monde, le samedi 11 septembre 2010. La “star’’ du jour, Laurent Gbagbo, y était attendue. A l’initiative de la direction nationale de campagne adjointe, chargée de la mobilisation des femmes (Dncaf) de la majorité présidentielle (Lmp), une rencontre a eu lieu entre les femmes et lui. En attendant l’hôte du jour, elles ont chanté et dansé au rythme de ‘’chansons patriotique’’ et de la musique du terroir du chef de l’Etat. Il est 13h, lorsque le candidat Gbagbo fait une apparition triomphale. La température atteint son paroxysme. Les femmes présentes n’arrivent plus à contenir leur émotion. Elles veulent le toucher, lui parler. Laurent Gbagbo fait alors le tour d’honneur pour mieux communier avec ses “mères’’, “sœurs’’ et “filles’’, puis, s’installe. La grand’messe peut enfin commencer. Clotilde Ohouochi, présidente du comité scientifique, érigée en maîtresse de cérémonie pour la circonstance, entonne l’Abidjanaise, l’hymne national, avant d’annoncer le message tant attendu du chef de l’Etat. Malgré le silence de cathédrale qui s’installe alors qu’il prend la parole, il ne peut dire une phrase sans soulever la joie de ses militantes et sympathisantes. « Je suis ici aujourd’hui avec vous, pour vous dire une chose, une seule : que la campagne électorale a commencée. Vous les femmes et les jeunes, c’est vous qui avez beaucoup à gagner avec ma réélection. On n’a jamais gagné d’avance, une élection ! Investissez la campagne. Battez-vous pour ma candidature. C’est la candidature de celui qui écoute les Ivoiriens, avant de prendre une décision. C’est la candidature de celui qui ne soumet pas l’ordre du jour de son conseil des ministres à des pays étrangers avant de prendre une décision», a-t-il lancé d’entrée de jeu. Son homélie, pour l’essentiel, s’est articulée autour des trois points de son projet de société que sont l’Emploi, la Santé et l’Éducation. « La grande plaie de la Côte d’Ivoire, c’est le chômage. Il nous faut l’attaquer de front. Quand vous allez renouveler mon mandat, la première décision que nous allons prendre, c’est de créer une banque pour l’emploi. Elle comprendra un fonds pour les femmes, un fonds pour les jeunes et un fonds pour les retraités. La Côte d’Ivoire doit être capable de donner à chaque femme, l’argent qu’il lui faut pour sortir sa famille de la famine. Il faut donner à chaque jeune les moyens de vivre tranquillement», a-t-il déclaré. « M. le président de la République, les femmes de Côte d’Ivoire sont avec vous. Parce que vous êtes le candidat qui incarnez les valeurs qu’elles défendent ; valeurs morales, intellectuelles et spirituelles », a déclaré en substance, Mme Bro Grébé. Quant au Dnc, Issa Malick Coulibaly, il a confirmé au résident du palais présidentiel qu’avec ces femmes, un second mandat lui sera accordé au soir du 31 octobre, date du premier tour de l’élection présidentielle.
MAE